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89 commentaires
Ar Tonelico II: Melody of Metafalica play2
Shadow

le 03/03/2009
7
Le gameplay d'Ar Tonelico II : Melody of Metafalica a été en grande partie repensé par rapport au premier : deux Reyvateils au lieu d'une à protéger par combat, un timing à prendre pour une défense efficace... On peut toujours compter sur les séances de Dive pour amplifier les puissances de magies que possèdent les Reyvateils, ainsi qu'apprendre à mieux connaître les humanoïdes. À ce sujet, si le jeu présente une quantité affligeante d'innuendos (dont une partie fut rajoutée à la localisation...), les dialogues s'avèrent (une fois mis en place) bien plus poussés que dans Melody of Elemia, et les personnages expriment leurs sentiments d'une fort belle manière. Les dialogues seront d'ailleurs nombreux dans cette séquelle, et on ne peut donc que regretter le travail bâclé de NIS America, qui a laissé passé bon nombre de fautes de grammaire évidentes, supprimé des doublages (!), et enfin ajouté un glitch qui stoppe inévitablement le jeu à un moment donné (!!). Tout ceci s'est fait dans le mépris le plus total du client, puisque l'éditeur ne reconnaît même pas ses torts quand on lui en fait part.
Ar Tonelico: Melody of Elemia play2
Shadow

le 28/09/2009
6
Il est difficile de nier qu'Ar Tonelico est un jeu sympathique. Il souffre de défauts comme sa trop grande facilité, et de problèmes certains dans la narration (les aller-retours). Malgré tout, on apprécie l'univers, recherché et cohérent. La 2D est jolie, et les musiques/chansons sont variées et de qualité. La relation entre Lyner et ses Reyvateils rappelle ces simulations de vie où vous devez organiser des rendez-vous avec l'âme soeur pour la séduire... (Il y a même des visites nocturnes sous la tente... !) Une véritable relation de confiance s'instaure peu à peu entre Lyner et ses Reyvateils, et cette dernière sera mise à rude épreuve au cours de leur périple. Le système de Dive (couplé aux conversations) est un moyen unique de construire un lien solide entre deux personnes. Il permet au joueur d'être témoin et de ressentir toutes sortes d'émotions, tout en écoutant une belle histoire. Ar Tonelico n'est donc finalement pas n'importe quelle expérience, et est en cela digne d'intérêt.

+ Les Cosmospheres, riches et intéressantes
+ Les Bonus débloqués en post game
+ L'aspect sonore très réussi
+ Une expérience unique
+ Bonne durée de vie
+ L'univers travaillé
+ Une 2D détaillée

- Des aller-retours
- Difficulté très mal gérée
- Le système de fin alternative mal géré
Arc: Le Clan des Deimos play2
Shadow

le 30/05/2008
6
Seul jeu de la série joué à ce jour, et sans doute que je jouerai.

J'ai trouvé le jeu marquant, sur plusieurs points. Déjà, la réalisation des personnages est excellente. C'est tellement rare sur PS2, ça mérite la remarque. En revanche, l'animation est beaucoup plus arriérée... Ensuite, le double scénario permet d'éveiller l'intérêt du joueur, et de le renouveler assez facilement. Les personnalités des humains sont relativement stéréotypées, mais certains Deimos nous réservent de bonnes "surprises caractérielles". Enfin, les musiques sont très agréables à entendre, variées et entraînantes. Et le système de combat est original, à la frontière entre un T-RPG classique, et un A-RPG pour la fluidité des enchaînements, sans pour autant tomber dans le RTS.

Malheureusement le niveau de difficulté est extrêmement bas, c'en est affligeant... Si certains connaissent Atelier Iris 3: Grand Phantasm, c'est de ce niveau. Sauf que les combats sont bien moins dynamiques, et il y a ainsi bien peu de fun. Les ennemis perdent ainsi tout charisme, et on ne prend plus vraiment de plaisir à enchaîner des batailles qui ont perdu tout leur aspect stratégique. Le système de combat ne manque pourtant pas de richesse, mais on n'a pas assez souvent la nécessité de l'exploiter entièrement... La fin est horrible, avec un donjon assez long et des combats non scénarisés, prétexte à allonger la durée de vie. Et la fin laisse quelques questions en suspens (l'avenir de certains personnages n'est pas explicité). Elle tombe dans les clichés du RPG, alors que le jeu tentait de s'en démarquait tout du long...
Atelier Annie ~Alchemists of Sera Island~ nds
Shadow

le 21/07/2010
6
Atelier Annie est un petit jeu vraiment très agréable à faire en parallèle d'un RPG plus "traditionnel" (le soft étant vraiment minimaliste de ce côté-là). Pour une quinzaine d'heures, on découvre une expérience originale et diablement addictive. Passé ce délais, le jeu ne tient en revanche plus vraiment la route, et beaucoup se décourageront de compléter leurs Almanacs. Rétrograde dans son gameplay, Atelier Annie ne révélera toute sa saveur qu'aux fans qui savent s'accrocher et qui n'ont pas peur de passer plusieurs heures sur un jeu.

+ Beaucoup de choses à accomplir, on ne s'ennuie jamais (premier cycle)
+ Des musiques bien rythmées et qui participent à l'ambiance
+ Un concept original et le management très addictif
+ De jolis artworks aux expressions travaillées
+ Les voix japonaises

- Graphiquement assez limite
- Un gameplay vraiment trop rétrograde
- Psychologie des personnages très superficielle
- Un New Game Plus qui ne fait aucune concession
- Peu de variété (décors, situations comiques, quêtes, etc.)
Blade Dancer: Lineage of Light psp
Shadow

le 24/02/2009
7
Blade Dancer : Lineage of Light est, je pense, un jeu fait pour les amateurs de gameplay : il propose un challenge intéressant, et le système de jeu (les combats et l'alchimie) se révèle très plaisant à exploiter. La durée de vie est également au rendez-vous et le dénouement de l'histoire se démarque singulièrement d'autres RPG... On regrettera la quasi inexistence des musiques, et un scénario globalement mal exploité.
Castlevania: Dawn of Sorrow nds
Shadow

le 02/09/2010
7
La suite des aventures de Soma, entamées sur GBA. Une suite qui n'était pas vraiment nécessaire (le scénario nous le confirme à lui seul), mais qui apporte une petite "DS touch" pas désagréable : certains boss sont gigantesques, et on peut se servir du stylet pour résoudre quelques énigmes. Vaincre les boss peut même devenir pénible, vu qu'il faut tracer un glyphe pour le coup de grâce et qu'à la moindre erreur, la créature se régénère ! Autrement peu de choses ont changé, on retrouve donc un château gigantesque à visiter, beaucoup d'ennemis (déjà vus...) à défaire, et des âmes à collectionner pour gagner des pouvoirs divers et variés. Quel dommage qu'il y ait ce design manga inapproprié, le jeu ne souffre que de cela et d'un petit manque d'originalité ; autrement, un bon MetroïdVania.
Castlevania: Order of Ecclesia nds
Shadow

le 02/09/2010
6
Véritable déception au sein de la série, alors même que les deux opus précédents sur la console n'étaient pas flamboyants, mais apportaient au moins leur petite pierre à "l'édifice Catlevania". Plus que de ne contribuer à rien, cet opus va même jusqu'à déposséder la série de son identité. Le château de Dracula n'apparaît ainsi qu'à la moitié du jeu, et le reste du temps on doit se contenter de mini-donjons sans aucun level design. Bilan des courses, on s'ennuie ferme. Les PNJ tentent d'enfoncer le clou avec leurs quêtes abracadabrantes (comme aller chercher un animal de compagnie, ou encore une gemme super rare qui a une certaine *probabilité* d'être délivrée à la fin d'un donjon hardcore...). Le jeu n'est pas très dur en lui-même, la seule difficulté consiste en la gestion des glyphes, certains seront nettement plus efficaces que d'autres sur une créature donnée (contre un boss ça fait toute la différence). Alors oui le bestiaire se renouvelle (enfin), oui le character design s'améliore (enfin), mais... Le scénario est vraiment plat, alors même que les développeurs avaient l'occasion de nous proposer quelque chose de grand, avec une héroïne au lieu d'un héros (pour une fois...). Malheureusement pour Shanoa, comme elle le dit elle-même à un moment du jeu, on a du mal à verser une larme au sujet de son destin, tellement son personnage est vide... Il faut dire que le coup de l'amnésie est bien pratique (on voit de loin venir le "grand méchant" de l'histoire, entre les deux possibilités), et franchement ça ne me donne pas envie de m'attacher aux personnages. Les développeurs (et en particulier IGA) se complaisent vraiment trop dans la médiocrité de leur formule surannée à mon goût. Un Castlevania qui aurait pu être grandiose, mais qui finit la série sur DS en demi-teinte, et je trouve ça limite scandaleux pour ma part...
Castlevania: Portrait of Ruin nds
Shadow

le 02/09/2010
8
On change de contexte cette fois-ci, pour suivre les aventures de deux chasseurs de vampires qui s'entraident dans leur quête. On a donc la possibilité d'alterner entre l'un des deux personnages à tout moment en plein combat, pour utiliser toutes sortes d'attaques, mais aussi effectuer des techniques de coopération ! L'exploration gagne en richesse avec le principe des tableaux, nous permettant de découvrir des endroits plutôt variés. L'aspect RPG de la série ressort encore plus dans cet épisode, avec la présence d'un PNJ qui nous propose toutes sortes de quêtes, principe qui sera repris dans Order of Ecclesia. Un MetroïdVania très riche et qui saura capter l'attention des amateurs, en dépit du cruel manque d'originalité du soft.
Castlevania: The Dracula X Chronicles psp
Shadow

le 02/09/2010
9
Un Castlevania un peu à part dans les jeux actuels de la licence, puisque cette itération PSP est un remake d'un épisode très particulier. Chi no Rondo est en effet le dernier opus sorti avant la transformation en titres d'Aventure RPG des épisodes de la licence. On y contrôle Richter Belmont qui doit sauver des jeunes filles emprisonnées (dont une qui devient par la suite jouable !) par les minions de Dracula afin de ressusciter le Dark Lord. Le remake est de toute beauté, avec une 3D en scrolling horizontal vraiment réussie. Le gameplay, s'il est plus souple que la version originale, ne pardonne pas facilement les erreurs, et on devra souvent recommencer un même stage avant d'en voir le bout ! Il n'y a donc pas ici d'exploration comme dans les derniers Castlevania, le tout est très linéaire mais c'est vraiment le cadet de nos soucis ! Et puis on note tout de même la possibilité de visiter des stages parallèles au chemin conventionnel, ce qui rallonge la durée de vie en augmentant la replay value. Enfin, toutes sortes d'objets bonus peuvent être découverts, afin d'écouter les musiques du jeu, ou encore de débloquer la version originale, mais également... Symphony of the Night, l'épisode sorti juste après Chi no Rondo, et le premier MetroïdVania de la série ! Il n'y a donc que de bonnes raisons pour acheter cet UMD, disponible à prix réduit dans la gamme Platinum...
Chrono Trigger nds
Shadow

le 08/02/2009
8
Chrono Trigger est un jeu qui trouve son intérêt dans sa rejouabilité ; si vous vous contentez d'une partie (est-ce seulement possible ?), ou pire, si vous suivez simplement le scénario, vous ne l'apprécierez pas complètement. Le jeu demande au joueur un réel investissement -fait bien rare dans les RPG actuels-, et le récompense d'une fort belle manière.

Des situations variées, des musiques formidables et un univers complètement fou ; ce sont tout autant de qualités que le jeu peut se vanter d'avoir, encore aujourd'hui. En outre le passage sur DS s'est effectué sans accro, et d'un point de vue esthétique le jeu s'impose d'ores et déjà comme le jeu le plus réussi de la console (le seul -en 2D- à ne pas pixelliser !). Même si le gameplay me déçoit un tantinet, je reconnais très largement les mérites d'un jeu qui, treize ans après sa sortie, s'avère toujours aussi intéressant.
Crimson Gem Saga psp
Shadow

le 22/08/2009
7
Crimson Gem Saga raconte l'histoire d'un jeune soldat auquel il n'arrive que des embrouilles : il termine toujours deuxième dans tout, et même lorsqu'il arrive à accomplir quelque chose (comme sauver une damoiselle en détresse), cela se retourne contre lui... Dur de positiver dans ces cas-là.

Ce RPG à la coréenne se caractérise ainsi par un humour bien senti, prenant souvent le joueur au dépourvu, ce qui est une excellente chose. En revanche, côté background c'est plus mitigé, les personnages et leur histoire étant souvent peu développés. C'est un peu du gâchis car il y avait clairement moyen d'élaborer de manière simple (comme des flash backs), mais les scénaristes ont trop souvent choisi la manière expéditive.

Outre cette déception, le soft se révèle également superficiel dans son gameplay, dans le sens où l'apparente customisation (via un Arbre de Compétences) est au final très limitée (les personnages gagnent le même genre de sorts, et il y a peu de skills passifs (eux, exclusifs à un protagoniste), d'où un Arbre qui finit par devenir inutile assez rapidement). Heureusement au niveau du bestiaire et des attaques exécutées par les monstres, il y a davantage de variété ; on retiendra au final un gameplay accrocheur (il faut rester sur ses gardes pour ne pas se faire surprendre par l'ennemi, et en combat on peut infliger plus de dégâts en appuyant sur un bouton après un coup critique), quoique trop simple et ne permettant pas véritablement la mise en place de stratégie particulière pour emporter la victoire.

Crimson Gem Saga, c'est au final une petite déception. Le jeu a clairement des atouts par rapport à ses homologues japonais (des dialogues bien écrits et rythmés, quelques situations surprenantes, pas de rencontres aléatoires), mais il se révèle un peu trop limité sur beaucoup de plans, pour pleinement satisfaire.
Crisis Core: Final Fantasy VII psp
Shadow

le 28/07/2008
7
Crisis Core -Final Fantasy VII- est un jeu très étrange, finalement. Disposant d'une mise en scène magistrale, mais d'un scènario laissant des points inexpliqués; d'un système de combat prenant mais d'une répétitivité certaine et d'un côté aléatoire qui en agacera... Enfin, des niveaux dont la linéarité rappelle les premiers RPG, et des musiques lassantes, sont autant de petits détails qui fâchent. Cependant, la fin, si elle est en partie connue par les fans du jeu, est somptueuse, et certains passages dans l'histoire sont très émouvants, surtout en connaissance de l'avenir du SOLDAT Zack. En effet, malgré son statut de préquelle, le jeu s'adresse d'abord à ceux qui ont joué à Final Fantasy VII; sans cela son histoire aura un impact réduit au minimum. Le jeu constitue donc une expérience marquante, mais ne demeure en aucun cas indispensable pour qui que ce soit.
Devil Summoner: Raidou Kuzunoha Vs. The Soulless Army play2
Shadow

le 14/08/2010
7
Atlus redécouvre un Japon fictif des années 30, et pour l'occasion nous propose d'accompagner un détective capable de résoudre ses enquêtes avec l'aide... de démons ! Démons qu'il aura capturés, pour ensuite les fusionner afin d'obtenir de meilleurs spécimens. La formule, quoique assez déstabilisante de prime abord, fonctionne toujours de manière aussi addictive (à la fusion bien connue, s'ajoutent les investigations), et en dépit de la faible durée de vie, les joueurs trouveront en ce titre un bon hybride du jeu d'aventure et de RPG. Un titre d'Atlus qui plus est accessible à tous, ça ne se voit pas tous les jours...

+ Intrigue accrocheuse, beaucoup d'humour côtoie des moments plus graves
+ Un excellent compromis entre jeu d'aventure et RPG
+ La customisation toujours aussi riche et prenante
+ Le design réaliste des monstres/personnages
+ Un cadre socio-culturel unique et fascinant
+ L'OST qui colle à merveille au soft

- Durée de vie assez passable
- Les actions incohérentes de l'IA en combat
- Marge de manoeuvre réduite dans le Gouma-den (fusion des créatures)
- Un peu trop facile pour un MegaTen ? ("donjons" assez linéaires dans l'ensemble)
Disgaea 4: A Promise Revisited psv
Shadow

le 22/10/2014
8
Disgaea 4 marque pour moi une redécouverte de la série, que j'avais délaissée après le deuxième opus (faute d'avoir une PS3 pour jouer aux opus suivants, entre autres raisons). C'est donc sous un nouveau regard que j'ai apprécié le jeu ; l'histoire de Valvatorez est intéressante, le personnage est assez charismatique grâce au pouvoir des sardines! Le reste de l'équipe est également assez sympatique ; on retrouve un loup-garou, un Prinny rebelle, une boss de fin... Des personnages assez barés donc. J'ai un seul regret à leur sujet : on ne sent pas de réelle évolution dans le comportement des personnages (hormis Emizel), ils sont tous adultes (ou trop débiles) pour évoluer vraiment, c'est un peu dommage, mais le héros est vraiment classe heureusement! De plus pour la version Vita, avec les DLC offerts, on peut prolonger l'aventure via des scénarios bonus en post game.

Dans D4, on retrouve toujours des Prinnies à exploser, des géoblocs aux effets autant bénéfiques que pervers, des attaques en tour de personnages... Bref, l'univers délirant des Disgaea est de retour pour notre grand plaisir! Les musiques sont assez nombreuses et collent bien à l'action, on a la possibilité de jouer avec les voix originales ou anglaises, et le jeu est sous-titré en français (quelques petits coquilles sont à noter, et certains éléments ne sont pas traduits, comme les stats de personnages ou les phases de jeu en combat...).

Les possibilités de gameplay étant très nombreuses, chaque carte révèle quelques spécificités, ce qui explique qu'on ne s'ennuie jamais (alors qu'à chaque mission ou presque, il faut nettoyer la carte). C'est aussi je pense la force de cet opus, on a aucune sensation de répétitivité (à moins de vouloir exploiter toutes les possibilités de gameplay, en montant au niveau ultime ses personnages, objets...). Un point appréciable : la salle de triche qui permet de paramétrer l'exp, l'argent ou le mana gagnés, ainsi que la difficulté du jeu (on a en tout 21 niveaux de difficulté disponibles!). Bref, D4 est un concentré de fun, très accessible ou élitiste selon l'envie du joueur. On passe un bon moment pendant 30 à 40h pour la quête principale, et plus pour ceux qui veulent profiter de l'énorme contenu offert.
Dragon Quest IV: L'épopée des Elus nds
Shadow

le 07/03/2009
7
Dragon Quest IV rend hommage au J-RPG pur et dur, le vrai ; il sait tout à la fois ne pas perdre de vue ses origines, tout en possédant sa propre identité. Sur DS, il s'agit d'une réunion de deux publics, puisque la revue à la baisse de la difficulté s'est indéniablement faite dans une volonté de rendre le soft plus accessible. Disposant d'une narration initiale riche (perdant malheureusement de son génie par la suite) et d'un système simple mais efficace, le soft balaye d'un coup toute la frustration inhérente aux précédents opus, en s'adaptant à son support. À l'origine un bon jeu, Dragon Quest IV profite de son passage sur DS pour s'offrir à nous sous son plus beau jour.

+ Sauvegarde possible à tout moment (mais ne marche pas toujours...)
+ Difficulté bien gérée (de la tension, sans la frustration)
+ La touche Toriyama (surtout monster design)
+ Un J-RPG comme on en fait plus (?)
+ Durée de vie idéale pour le genre
+ Un remake honnête

- Quelques ralentissements
- Faible variété au niveau sonore
- Localisations occidentales (pas de "Party Chat")
- La part entre stratégie et chance, pas toujours bien proportionnées...
Enchanted Arms xb360
Shadow

le 28/10/2008
7
Enchanted Arms dispose d'un scénario qui semble cliché de prime abord, mais qui est au final bien amené et travaillé. Le gameplay du jeu se révèle vraiment prenant (customisation des personnages, combats innovants et intéressants), et certains décors sont magnifiques (Tokyo and its water...). Le final du jeu est grandiose, tout a été pensé jusqu'à la fin.

Premier RPG new gen, le jeu s'en sort haut la main.
Eternal Sonata xb360
Shadow

le 17/01/2009
5
Je viens de terminer Eternal Sonata ; il me reste encore le donjon bonus à faire éventuellement.

C'est bien difficile de se prononcer directement après avoir passé une vingtaine d'heures dessus (oui le jeu est TRÈS court) ; la fin est longue et assez peu détaillée effectivement. Du coup j'ai effectué quelques recherches et franchement, une fois cela fait (ou bien une réflexion personnelle, ça revient au même), bah le scénario ne déçoit pas tant que ça. En tout cas il tient ses promesses de nous faire voyager dans un monde onirique (ça, ça passe principalement dans les décors traversés), tout en poussant à en apprendre plus sur Chopin si c'est nécessaire (et c'était mon cas). Une fois tout cela réunis, on peut vraiment apprécier la chose, bien loin d'être médiocre.

Par contre le tout est super mal narré ; c'est parfois un parti pris (les sentiments de Chopin et l'existence du monde), ou alors c'est simplement une lacune dans la conception du jeu (manque d'interaction dans l'équipe, pas de personnages charismatiques, niaiseries inutiles).

Si l'on occulte le gameplay mal pensé (rendant le jeu ennuyeux), la difficulté inexistante, et un joli bâclage général sur pas mal de points finalement, on peut apprécier le jeu, sans doute grâce à son onirisme. Pour les autres il semblera avoir été fait à la va-vite, n'arrivant même pas à égaler les pourtant nombreux modèles du J-RPG.

Achetez-le sur PS3 si vous pouvez, il semble que cette version est un peu meilleure dans la partie scénaristique.
Final Fantasy Chronicles play
Shadow

le 08/08/2009
8
Commentaire sur Final Fantasy IV : c'est en achetant cette compilation que j'ai découvert le quatrième opus d'une grande série du RPG. J'ai eu du mal au début, et pour cause, tout ou presque est repoussant dans ce jeu : les graphismes, les chargements (apparus sur PS1), et la difficulté est assez déséquilibrée, dans le sens qu'en franchissant une nouvelle zone, on peut très bien se faire battre à plate couture alors que l'instant d'avant on maîtrisait les combats...

Mais bon, j'ai continué et je n'ai pas regretté : passée la dizaine d'heures, le scénario ne s'arrête pas un instant, et l'on se surprend à s'attacher aux multiples personnages qui se battent pour Cecil (cela donne lieu à bon nombre de sacrifices). Les musiques de Nobuo Uematsu donnent tout le caractère comique, tragique, émouvant aux scènes, et le gameplay surprend par son efficacité.

Au final si la trame principale n'est pas bien longue (une vingtaine d'heures), quelques quêtes annexes permettent de prolonger le plaisir (surtout obtenir de nouveaux équipements en l'occurrence). Final Fantasy IV est donc un RPG à l'ancienne très complet, qui a su "m'apprivoiser" malgré ses défauts.
Final Fantasy IV nds
Shadow

le 23/08/2008
8
Avis proche de celui d'anthemis, sauf que j'appréhendais l'expérience, avec le style graphique. En dehors des zoom, cela passe finalement plutôt bien, et je trouve le rythme des combats très bon... La nouvelle traduction et les doublages font leur effet, et l'affichage progressif de la carte rend les déplacements plus intuitifs, tandis que les compétences applicables à n'importe quel personnage donne au jeu plus de profondeur.

Si vous avez bien à l'esprit que vous jouez uniquement à un remake technique et non un remake global, alors vous devriez apprécier le jeu, car il est indéniablement fun
Final Fantasy IV Advance gba
Shadow

le 08/08/2009
7
Après une version PS1 qui me laissa sous le charme et un remake DS qui remplit quasiment tous ses objectifs, j'appréhendais d'essayer cette version Advance, craignant des ajouts qui ne soient pas dans l'esprit du jeu original. Il va sans dire que la possibilité de jouer de "nouveaux" personnages ou visiter des donjons inédits a de quoi plaire sur le papier ; ceci dit dans le premier cas, l'ajout me semble fort dispensable (la plupart des protagonistes bonus sont des boulets, et puis je pense que si à la base les développeurs voulaient les laisser derrière, il y avait une raison... Là ils rejoignent le combat, et ça n'a pas beaucoup de sens à mes yeux). En ce qui concerne les niveaux bonus, ils ont le mérite de proposer un déroulement atypique, mais il demeure assez pénible d'y déambuler puisqu'ils nécessitent à un moment donné un personnage en particulier pour progresser (on ne peut pas tous les avoir dans l'équipe, d'où l'apparition... d'aller-retours !).

Par ailleurs le lifting graphique est loin d'être à la hauteur du GBA ; le jeu n'est pas désagréable à regarder, mais on ne s'arrêtera pas d'émerveillement devant un écran.

Le pire aspect de ce remake : la difficulté. Par rapport aux versions PS1/DS, elle est énormément rabaissée ; par exemple lorsque vous risquez une altération d'état, l'attaque adverse ratera (souvent), et vous vous en tirerez sans une égratignure (rendant accessoirement les objets curatifs obsolètes). Les dégâts que vous pouvez subir sont grandement diminués, et les comportements des boss sont tellement navrants, qu'aucune forme de stratégie n'est nécessaire la plupart du temps pour emporter les plus "durs" combats. Il ne se dégage aucune forme d'accomplissement, et c'est un point que je considérais comme faisant partie intégrante du soft.

Après, le jeu reste malgré tout "le même". C'est-à-dire que les musiques d'Uematsu sont sublimes, le gameplay est prenant, et les quêtes annexes rallongent raisonnablement le temps de jeu. Mais il n'y a rien à faire, j'ai eu l'impression de ne pas jouer au même jeu (que sur PS1/DS). À moins d'être allergique à la 3D de l'ère PS1/DS, préférez-lui (largement) le remake sur la portable aux deux écrans. Il possède une profondeur de jeu autrement plus intéressante, une traduction enrichie (plus le doublage de certaines scènes, renforçant leur caractère tragicomique de base) et surtout des graphismes remis au goût du jour.
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