Après avoir croisé les héros de ce jeu dans Goemon 2 sur SFC, j'ai décidé d'aller découvrir leurs aventures. Et c'est ainsi que je me suis retrouvé à jouer à God Medicine sorti par Konami en 1993 (puis ressorti en 1998 avec support du Super Game Boy).

On a affaire à un RPG tout ce qu'il y a de plus classique : vue de dessus, combats au tour par tour, héros guerrier, héroïne mage, monde et princesse à sauver, démon mégalo, etc.

Les originalités viennent des bases de l'histoire ; cette fois, ce ne sont pas les héros qui sont propulsés dans une autre monde, c'est le contraire : les monstres d'un jeu vidéo se matérialisent dans le monde réel après un orage, l'aventure est alors rythmée par les allers et venues entre les deux mondes.

Ensuite, on a une petite particularité sur les armes qui peuvent être équipées d'une gemme conférant au porteur une capacité spéciale qui se charge au fil des combats (comme une barre de Limit Break par exemple).

D'un point de vue technique, les graphismes sont honnêtes pour de la Game Boy sans plus. Les portraits et quelques illustrations sont très sympa et fleurent les anime des années 90. Les musiques font bien le taf. On notera l'absence d'animation dans les combats, seules les attaques et les magies apportent un peu de mouvement.

Au final, God Medicine n'est certes pas un incontournable mais bien une petite aventure sans prétention, qui se suit sans heurts. On y passe un moment agréable, puis on passe à autre chose.

Le jeu qui m'a fait acheter le Super Game Boy ! Après un monument comme Zelda 3, le pari était osé : faire mieux sinon aussi bien sur une console portable monochrome. Et malgré des qualités indéniables, le 3ème Zelda reste meilleur. Mais cet opus n'a pas à rougir ! Tous les ingrédients sont réunis pour passer un super moment à explorer l'île Kokolint. Le jeu foisonne de bonnes idées et, comme toujours avec Miyamoto, la jouabilité est exemplaire.
Ce qui m'a "dérangé" dans Zelda 4, c'est le ton général de l'aventure : plus léger et plus coloré (en dépit du support) que l'aventure précédente. Ainsi que quelques cameos plutôt malvenus (je sais bien que tout cela est un rêve mais que fait Yoshi, Peach ou Mr Wright de Sim City là dedans ; et Tarkin, le clone sans casquette de Mario.)

Mais attention, c'est un grand jeu que ce Réveil de Link !

Minish Cap est un Zelda lorgnant pas mal sur Zelda 3 j'ai trouvé, sans atteindre sa maestria (n'est pas Nintendo qui veut, le jeu a été développé par Capcom). Il est solide et efficace, techniquement abouti (superbes graphismes, musiques très sympas et référencées, jouabilité et ergonomie très correctes) et fait pas mal de références au tout premier épisode, dans le bestiaire notamment.

On pourra regretter toutefois : une histoire bien légère (même pour un Zelda), une map pas si grande - le jeu privilégiant les allers-retours- et un léger manque de surprise même si tout est parfaitement rodé. En clair, c'est un très bon jeu GBA mais pas un chef d'oeuvre.

FSA reprend la mécanique de jeu en coop de Four Swords mais lui ajoute une composante essentielle : un scénario ! Alors c'est vrai que ce Zelda est assez différent des autres opus de la série : non seulement on peut y jouer à plusieurs, mais il est de plus construit comme une succession de niveaux plutôt qu'en monde semi-ouvert. Mais en réalité, ça n'a aucune importance ! Lesdits niveaux s'enchaînent très bien, en s'appuyant sur l'histoire, et proposent beaucoup de variété et des donjons intelligents. L'utilisation de la GBA en multi est souvent ingénieuse, notamment contre certains boss et permet d'alterner phases classiques en vue de dessus et phases en vue de côté (comme dans Link's Awakening).

Pour enrober le tout, l'aspect graphique s'inspire grandement de Zelda 3 ( " />), de même que les musiques, ce qui fait parfaitement le job. D'ailleurs le lien avec Zelda 3 ne s'arrête pas là puisque FSA avait été pensé à la base comme une préquelle de Zelda 3 et ça se sent encore dans le jeu final.

Au final, avoir pu le faire en coop, avec ma fille qui plus est, malgré les contraintes matérielles (une GBA et un cable GBA/GC par joueur) a conféré au jeu un charme certain. J'ai pris beaucoup de plaisir sur FSA, alors que je m'attendais à un jeu de seconde zone.