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Bilan 2018 : Découverte de nouveaux genres.
Par Ragna, le 03/02/2019 à 01h16
Catégories : Jeux vidéo, RPG
BILAN 2018


2018 aura été une année assez riche en jeux vidéo. Dans un premier temps en renouant avec quelques vieux jeux que je connaissais déjà sur le bout des doigts, par simple nostalgie, l'envie d'un retour dans le passé... Avant de m'attaquer à la PS4 (Slim). Je possédais déjà une PS3 il y a quelques années, mais je n'avais encore jamais touché à une PS4 avant la fin du premier trimestre de l'an passé. Étant donné que la PS5 arrive doucement mais sûrement, je n'ai joué quasiment qu'à des jeux PS4 pour commencer déjà à en profiter, depuis l'acquisition de celle-ci. On commence donc sur le tard mais on en profite autant qu'on peut. Mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas ?
J'ai également racheté une PS3 (Ultra Slim), car le catalogue de jeux est désormais plus intéressant, tandis que sa grande soeur PS4 est déjà en fin de vie.
2018, ce fut également l'année où j'ai découvert de nouveaux genres auxquels je ne m'étais jamais frotté auparavant, bien que j'en avais entendu vaguement parler. Mais il n'y a rien de tel que de tester par soi-même, manette en main, afin de se faire la meilleure idée possible. Ainsi donc, j'ai un peu élargi mes horizons cette année, tout en restant fidèle à mes genres préférés ou autres genres de jeu vidéo que j'apprécie toujours autant. Je ne parlerai pas des jeux à peine testés ou pas encore finis à l'heure actuelle, seulement ceux que j'ai torchés ou complétés.
Cette année, ça aura été 8 RPG finis au total (dont un vieux classique, alors que tout le reste était nouveau, ce qui en fait donc 7 nouveaux RPG terminés). Le reste des genres étant principalement composé d'action/aventure et de survival horror, ainsi que de quelques genres découverts comme des jeux d'adresse/réflexion et d'autres de style point & click, entre autres.
Commençons donc tout de suite par quelques jeux que j'ai ressortis du placard pour ma bonne vieille PS2, d'un jeu Xbox 360, en passant par quelques jeux PS1, avant de me cantonner à la Playstation 4.


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The Legend of Dragoon (PS1)
Un RPG au tour par tour assez connu, qui ne marcha pas aussi bien que Final Fantasy VIII à l'époque, qui fut son concurrent direct, mais cela ne l'a pas empêché d'avoir eu son petit moment de gloire. Il a d'ailleurs assez bien marché en Espagne, à sa sortie. Je l'avais acheté dès qu'il arriva sous nos latitudes, et il eut un très bon impact sur moi. Je l'avais plié maintes fois, et le terminer une énième fois, soit 17 ans plus tard reste toujours aussi jouissif et immersif. Par contre, je l'ai fait sur PS2 (n'ayant plus de PS1) cette fois, et j'ai, à mon grand dam, eu pas mal de freezes (certains combats de boss demandant de ne pas se transformer en Dragoon sous peine que le jeu plante après l'écran des résultats de la victoire). Il faudrait que je le teste sur PS3 pour voir s'il y a les mêmes soucis de bug, un de ces quatre.

À part cela, ce fut un sacré moment de nostalgie. Du tour par tour simple mais efficace, avec en plus la possibilité d'effectuer des actions QTE à une touche pour optimiser ses dégâts en un tour en effectuant des combos. La transformation en Dragoon nous donnant l'impression que nos héros portent des armures comme les chevaliers du Zodiaque de Saint Seiya, un scénario démarrant humblement mais s'étoffant progressivement au gré de son univers folklorique se dévoilant progressivement avec quelques rebondissement intenses dans le CD3. Une aventure au final rythmée, et une ambiance épique à souhait. Seuls bémols : les musiques et les voix françaises relativement moyennes, voire passable pour le doublage FR. Un peu dommage aussi que les ennemis octroient une quantité misérable d'EXP, en plus du fait que l'expérience gagnée est divisée par 3 (les 3 personnages combattants), mais les boss donnent une quantité d'EXP décente. Ça ajoute une certaine difficulté, en un sens. Mais même ainsi, j'adore toujours autant. Je remarque tout de même qu'il a énormément vieilli, plus qu'un FF classique de la PS1 (VII, VIII, IX), mais il n'en reste pas moins un RPG mémorable à mes yeux.


Genji: Dawn of the Samourai (PS2)
Il s'agit là d'un de mes petits coups de coeur PS2. Un jeu d'action/aventure se déroulant à l'ère Sengoku et reprenant en partie des faits historiques, un peu à l'image d'un Onimusha. Mais ici, c'est un beat'em all en 3ème personne saupoudré de quelques petites "énigmes" et de villages avec des PNJ pour tailler la bavette et apprendre des choses sur l'univers tout en progressant scénaristiquement. D'ailleurs, sans être complètement un A-RPG malgré ce semblant d'A-RPG et des statistiques pour les persos étant l'attaque et la défense, le soft contient quelques petits éléments RPG, avec des équipements à personnaliser et améliorer, on devient aussi plus fort en affrontant guerriers, seigneurs de guerre, démons et créatures de la mythologie japonaise (Nue, esprit nippon de la foudre, pour ne citer que lui).

Visuellement, c'est assez joli, ça fourmille de détails et les personnages sont chiadés, tout comme les décors qui fleurent bon l'époque Sengoku avec des cerisiers en fleurs, des autels shinto, des pagodes et des temples des temps jadis nippon, et bien d'autres architectures et paysages aussi mirifiques qu'illustrés sur une carte postale. Les musiques sont incroyablement immersives et galvanisantes lors des batailles dantesques contre les boss. De l'art, autant graphiquement qu'auditivement, sans parler des doublages japonais irréprochables et fort indispensables pour accentuer l'immersion de cette aventure où honneur et bravoure sont les maîtres-mots. J'ai adoré.


Dead Island (Xbox 360)
On change radicalement d'univers et d'ambiance, avec un jeu de zombies très connu. Un monde ouvert, qui prend place dans une station balnéaire infestée de morts-vivants. Cette fois, il s'agit bien d'un RPG, un A-RPG en vue à la 1ère personne à ambiance légèrement survival horror, où on trucide du zombie avec impitoyabilité. Plutôt gore, trash, ne faisant pas dans la dentelle, avec plusieurs types de zombies dont des explosifs. C'est le jeu qui inspirera plus tard Dying Light, qui peut être considéré comme une suite spirituelle avec une tout autre histoire, mais je n'ai pas touché à ce dernier. Dans Dead Island, on peut conduire des véhicules, personnaliser et leveler ses armes, tout comme on peut évidemment gagner des niveaux et des points de compétences pour jouir d'aptitudes de combat et de survie assez utiles. La survie et l'action prédominant, les armes de corps-à-corps sont principalement utilisées et s'usent, les armes à feu sont plus rares avec leurs munitions. Les goules gagnent également en niveaux et auront toujours le même que le vôtre.

Malheureusement, malgré une certaine richesse et un open world assez vaste comportant trois sections de "l'île zombienne", le tout s'avère redondant au possible. C'est assez moyen d'un point de vue technique, voire dépassé, et bien vite la lassitude s'installe. On a déjà vu mieux, beaucoup mieux. Le scénario est d'ailleurs un amas de clichés, les personnages n'ont rien d'attachant et les musiques sont assez quelconques. Je n'ai pas été très convaincu. À jeu moyen, note moyenne, car tout est moyen dedans. Je n'ai pas testé le multi, juste fait une campagne avec un perso et ça m'a suffit jusqu'à finir le jeu. Sa suite, Dead Island Riptide, ne m'a jamais intéressé. D'ailleurs, j'ai revendu le jeu. Sympa, défoulant et un minimum divertissant, mais loin d'être mémorable.


Resident Evil: Dead Aim (PS2)
Ce n'est pas un survival, mais un TPS/FPS à ambiance survival légèrement planante, se déroulant dans un navire de croisière au beau milieu de la méditerranée. Il s'agit en fait du 4ème épisode de la saga des Gun Survivor, et un mini spin-off de la franchise Resident Evil. Les deux premiers sont des FPS médiocres/spin-off de RE, le 3ème un spin-off de Dino Crisis, et le dernier est celui-là même que je commente. Dead Aim. Assez court, il reste cependant sympathique à faire. On peut y jouer avec le G-Con, un pistolet compatible avec les jeux de tir PS2 style arcade comme Time Crisis. Mais je n'ai jamais testé l'accessoire en question. Le soft a la particularité d'alterner en vue à la 3ème personne pour l'exploration, et la vue à la 1ère personne avec un réticule de visée pour les phases de shoot.

Il a une petite ambiance qui me plaît, mais pour le reste c'est juste correct. Ça demande une certaine prise en main, et à notre époque c'est un tantinet rigide, mais bien vite on se prend au jeu et se fixe comme objectif d'exploser la cervelle des zombies pour les one-shot tant cela s'avère jouissif. Dommage que les cinématiques CG témoignent d'un certain flou et que la durée de vie soit risible. Il n'y a que très peu de musiques, mais ça n'est pas trop dérangeant car le jeu est court après tout, et de toute façon, c'est plus immersif pour ses mécaniques et son atmosphère. Un bon petit défouloir, n'empêche.


Claire Extented Cut (PS4)
À partir de là, je n'ai fait quasiment que des jeux PS4. Mon premier étant celui-ci, Claire Extended Cut, un survival horror en 2D assez inspiré de Silent Hill, où l'on contrôle une adolescente qui porte justement le nom du jeu, et qui se retrouve malgré elle torturée face à des démons du passé, piégée dans un cauchemar. Rien d'innovant me direz-vous, et c'est bel et bien le cas, mais... c'est en 2D, une perspective vue en pixel arts, qui ajoute un charme indéniable à ce style de jeu, du moins pour ceux qui ne sont pas réfractaires à ce genre de graphisme. Il y a un petit peu de plateforme. L'atmosphère est glauque, le jeu parvient à faire peur et à intriguer malgré ses petits airs mignons.

Il y a bien une histoire au milieu de tout ça, elle est assez poignante et a le mérite de mettre en vedette le croque-mitaine, créature onirique mais malfaisante à l'image d'un marchand de sable maléfique qui n'a de cesse de nous poursuivre et nous hanter. On ne peut pas combattre les monstres, et il faudra, à l'instar d'un Clock Tower, se cacher dans des placards, armoires et certains éléments du décor pour survivre. Sachant qu'on a un niveau de tension relatif à nos battements de coeur qui affectent notre vision et nous font basculer dans un état psychologique susceptible, à terme, de réduire notre vie si on ne surveille pas ses jauges mentales et vitales. À côté de ça, il y a de la chasse à la collecte, des petits objectifs à accomplir en accédant à des requêtes de PNJ. Et si on fait le jeu à 100%, on pourra voir la meilleure fin. C'est un petit jeu indé que j'ai plutôt bien apprécié mais... qui se finit un peu vite. Six heures plus ou moins. Sans parler que le jeu est seulement en anglais.


Resident Evil Revelations (PS4)
Déjà fait une fois sur 3DS, mais j'ai toujours voulu le refaire sur console de salon. D'autant que je préfère jouer dans ce format que sur console portable. Il n'y a pas grande différence graphiquement avec l'original sur cartouche, mais c'est assez correct et toujours plus lissé. Ça se joue comme un RE4, mais on peut tirer en se déplaçant. On peut aussi esquiver, comme dans Resident Evil 3, mais il faut appuyer à un moment particulièrement précis et cela demande pas mal de pratique et d'essais. Alors l'ambiance est juste géniale ! Les héros principaux sont Jill Valentine et Chris Redfield, mais il y a bien d'autres nouveaux persos à jouer. Arpenter les méandres abyssaux d'un bateau de croisière de luxe de la société Umbrella a de quoi faire rêver, surtout lorsqu'il s'agit d'un survival horror bien que saupoudré d'une bonne dose d'action. C'était déjà le cas dans le spin-off Resident Evil Dead Aim, cette ambiance maritime, mais là c'est clairement plus luxueux et raffiné. Plus agréable à explorer cet univers de faste recelant bien des menaces. Les zombies disparaissent pour laisser place à des créatures humanoïdes dans leur plus simple appareil, mais à l'apparence hybride et amphibienne.

Certains monstres sont bien trouvés et sont issues d'anciennes légendes avec le royaume de Poseidon, et tous sont issus d'un nouveau virus : le T-Abyss. Il y a des casse-têtes, un bon équilibre entre action et exploration tout en jonglant avec quelques puzzles en chemin, des énigmes bien pensées dont certaines sont des mini-jeux. Quelques allers-retours, mais pas aussi lourd que dans les anciens RE au vu de la modernité du soft. On joue généralement avec un co-équipier, qui lui est contrôlé par l'ordinateur et reste invincible. Mais son IA n'est pas toujours parfaite, et sa faible agressivité n'est que d'un mince secours parfois. On contrôle plusieurs duos de personnages au fil des chapitres, on découvre une nouvelle histoire de cet épisode canon s'intercalant respectivement entre RE4 et RE5. Il y a, en dehors de la campagne principale, un mode commando qui promet des heures et des heures de jeu, où notre avatar progresse en niveaux comme dans un RPG, tout en glanant des équipements. L'idée est sympa mais sans plus. Le solo est clairement plus immersif, mais l'idée est là. Les musiques rappellent un tantinet les anciens RE par moments, surtout les pistes ambiantes. C'est un assez bon RE, qui prouve qu'on peut encore faire du survival horror après RE5 et RE6 décriés comme rompant avec les codes de la série de par leur orientation trop action. Et ce n'est pas totalement faux.


Resident Evil Revelations 2 (PS4)
Plus sombre et plus trash que son prédécesseur, il en reprend certaines mécaniques. Celui-ci, également canonique, se déroule entre RE5 et RE6, sur une île mystérieuse où un virus appelé T-Phobos ferait des ravages, quelque part en Russie. Et, comme dans le 1er Revelations, il n'apporte qu'une maigre banque de données sur l'histoire générale de la saga mais pas sur l'épisode en lui-même qui donne tout de même quelques révélations bonnes à savoir. Ce 2ème volet de la sous-série Révélations offre son petit lot de surprises et de rebondissements, faisant ainsi la lumière sur les origines de certains méchants. Mais ça reste encore du niveau de bon nanar pour le scénar'. Claire Redfield et Moira Burton sont les premiers persos, secondés par Barry Burton et Natalia Korda. L'originalité du titre vient du fait qu'on fait un chapitre avec le premier couple 6 mois avant, et le suivant 6 mois plus tard avec l'autre couple, avant de réitérer l'opération en alternant entre les duos et les époques se différenciant d'un semestre, et ainsi de suite jusqu'à finir l'aventure. Forcément, ça crée des incidences scénaristiques et il est agréable de voir les changements d'une époque à l'autre.

Côté jouabilité, c'est un chouilla plus orienté action que dans le premier révélations mais ça reste toujours un vrai survival horror, plus sombre et glauque qui plus est. Les murs crades et la tuyauterie rouillée avec du sang un peu partout rappellent vaguement les premiers Silent Hill. Les commentaires que faisaient les personnages sur certains éléments du décor en appuyant sur action ont disparu pour laisser place à des icônes sous forme d'interactions. Un arbre de compétences est à disposition des personnages pour qu'ils apprennent des capacités inédites les différenciant bien les uns des autres. L'aventure se laisse suivre, mais elle implique d'effectuer certaines actions importantes et incohérentes pour voir la vraie fin (officielle), sans quoi on tombera sur la mauvaise fin (alternative). On peut jouer en coop à deux sur un écran splitté dans le mode campagne, comme RE5 en son temps, mais impossible de jouer avec un ami en ligne, ce qui est un comble. Les personnages ont des rôles précis et tous ne se battront pas. Moira et Natalia sont des personnages de soutien et peuvent nous aider à résoudre des énigmes et via la ruse, tandis que Claire et Barry manient les armes à feu et les attaques de corps-à-corps. Le reste est correct mais d'un classicisme affligeant. Reste un jeu correct, à peine un peu plus que moyen, moins bon et marquant que Revelations 1, et qui ne prend pas trop de risques en restant sage mais avec un certain potentiel partiellement inexploité. J'ai tout de même apprécié et par conséquent, je serais curieux qu'ils sortent un Revelations 3.


Tomb Raider Definitive Edition (PS4)
Le reboot de Tomb Raider à l'origine sorti sur PS3, version à laquelle je n'avais jamais touchée avant de m'attaquer à ce portage. La saga avait déjà eu droit à un remake du premier opus, mais là elle repart à zéro et dans une tout autre ambiance. La série s'oriente désormais plus dans la survie et l'infiltration, le tout prenant place dans une atmosphère plus sombre, glauque, sale et mature que ce que nous avait habitué la série originelle. Cela peut paraître déroutant au premier abord, d'ailleurs ça choque, et pourtant la recette marche à merveille et on s'intéresse de près au sort de cette nouvelle Lara Croft, plus fragile que la vraie Lara Croft d'origine. On assiste à ses prémisses... mais vu sous un autre angle. Qui dit reboot, dit forcément une réinterprétation de la saga, une autre vision. Celle-ci n'est pas celle que je préfère par rapport aux vrais débuts de Lara sur PS1 dans sa série originelle, qui pour moi est la vraie histoire de Lara, mais il n'en reste pas moins que ce coup de fraîcheur sied comme il faut à la célèbre exploratrice car ça lui donne une nouvelle jeunesse.

Le jeu est plus violent, parfois un tantinet trash, et se joue comme un Uncharted. C'était le parti pris de Crystal Dynamics, s'inspirer de la poule aux oeufs d'or de Naughty Dog. Revers de la médaille, le jeu est un peu trop assisté, comme la plupart des jeux d'aujourd'hui, a fortiori si on le compare aux anciens Tomb Raider. Mais bon, il faut vivre avec son temps. La comparaison est malgré tout inévitable. Ceci étant, cette assistance va doucettement s'atténuer avec les deux épisodes suivants car ce reboot est le premier opus d'une trilogie qui efface peu à peu les défauts, tout en enrichissant la nouvelle licence sans pour autant innover ou prendre de risques. En revanche, le mode multijoueurs type matchmaking est totalement dispensable, même si j'y ai passé beaucoup d'heures dessus à farmer pour platiner le jeu et car c'est toujours sympa mais... presque désert aujourd'hui. Un Tomb Raider se joue en solo avec son histoire, essentiellement. Sinon, un premier nouveau TR sympa je dois dire pour bien lancer la saga secondaire et alternative avec une seconde jeunesse, mais rien de faramineux.


The Witcher 3: Wild Hunt - Game of the Year (PS4)
Il me fallait bien un RPG occidental de cette trempe, après en avoir entendu pléthore de louanges. Et il s'avère que ce jeu se révèle étonnamment immersif et prenant, malgré ses défauts et une certaine redondance dans les combats. Commençons par ce qui fâche. Le sorceleur peut utiliser logiquement des sortilèges, mais ceux-ci sont en quantité limitée, et j'aurais aimé plus de variété à ce niveau-là, pour choisir différentes stratégies offrant plus de possibilités. Certains pics de difficulté aberrants surviennent avec certains boss si on ne règle pas au préalable le niveau des ennemis de telle sorte à ce que ceux-ci ne progressent pas en parallèle avec notre personnage. Les temps de chargement dans les changements de pages pour l'inventaire sont assez dommageables, tout comme les chargements d'une sauvegarde après une mort, les NPC sont peu variés, et le plus gros point noir : la tolérance aux chutes de Geralt est ridicule, du genre il meurt en tombant de 4 mètres seulement, et ça m'a obligé plein de fois à faire des détours fastidieux de petits promontoires sur l'open world pour me rendre à un POI en descendant vers un endroit un peu plus bas ou plat... Dommage, car c'est typiquement le genre de truc qui me frustre. Ça ne m'a quand même pas empêché d'explorer l'OW à la taille immense avec méticulosité. Je me suis perdu tellement de fois dans ce monde gigantesque, tout comme dans les villes (Novigrad en tête de liste).

Au rayon des qualités, on ne se plaindra point de l'open world particulièrement vaste à explorer (en particulier Velen, et Skellige avec ses innombrables îles environnantes). Mais les villages, les villes, les POI et tout ce qui constitue le monde ouvert et impitoyable du sorceleur sont également d'une vastitude à couper le souffle. La beauté des graphismes n'a pas son pareil ; j'ai rarement vu des paysages aussi splendides dans un jeu vidéo à monde ouvert. Parlons également des quêtes. Autant principales que secondaires s'avèrent passionnantes et poussent l'exploration jusqu'au bouddhiste. Les quêtes annexes ont le mérite d'être scénarisées, ce qui constitue un plus. Le scénario semble être d'une richesse et d'une complexité à toute épreuve, quand bien même l'aventure décolle doucement et gentiment. Malgré tout, si on n'a pas joué aux deux premiers volets comme moi, on est forcément largué. Fort heureusement, il y a une quantité colossale de documents éparpillés partout dans le jeu pour en apprendre plus sur le lore de la saga, et apparemment sur les précédentes tribulations de Geralt de Riv. Et même comme ça, c'est assez difficile de tout imprimer mais ça n'empêche pas de vouloir continuer le périple jusqu'au bout, tel une drogue. Et musicalement, ça se prête judicieusement à cet univers sombre et médiéval, mais les pistes ne resteront pas pour autant marquantes, d'autant plus que certaines passent un peu inaperçues.
En bref, c'est un A-RPG à faire, il n'y a pas de doute là-dessus, mais c'est loin d'être la bombe à laquelle je m'attendais. On pourra aussi saluer les deux DLC qui sont d'une durée et d'une richesse remarquables (je n'y ai pas encore touché, mais j'ai lu suffisamment de bons retours sur le forum et ailleurs pour en être plus ou moins convaincu).
183 heures de jeu quand même pour ma première partie, ce n'est pas rien. Je le referai avec plaisir un de ces quatre, et à 100%, avec ses extensions.


Resident Evil 7: Biohazard (PS4)
Gros parti pris pour Capcom en optant pour une vue en première personne dans cet énième opus s'inscrivant actuellement comme le dernier de la série dans la chronologie. Pour le moment, du moins. Quoi que... Non. Un huitième épisode est déjà sur les rails, mais ça, c'est une autre histoire à voir si tout va bien. En résulte alors un retour aux sources au niveau de la peur avec ce RE7, car on a bel et bien à faire à un survival horror, mais on sent tout de même qu'il a été conçu pour toucher un plus large public. La Louisiane est le nouveau terrain de jeu de ce RE nouvelle formule. Glauque, crade (dans le bon sens du terme), ce RE s'avère dépaysant, se détachant volontairement du fil conducteur de la saga, et c'est probablement le plus gros reproche que je pourrais lui faire malgré ses quelques références indéniables avec la série qui nous renvoient aux premiers épisodes. La maison de la famille Baker est d'ailleurs assez inspirée du manoir Spencer du premier épisode. Mais voilà, à aucun moment on n'entend parler des incidents du manoir, de Raccoon City, de Las Plagas en Espagne ou autres péripéties contre les menaces d'armes biologiques. Aucun lien avec les héros des opus précédents ou les événements majeurs du passé, de quelque nature que ce soit. Ceci étant, on retrouve bel et bien les sensations d'un Resident Evil à l'ancienne au niveau de l'ambiance avec une vue subjective, le tout sublimé par la possibilité de jouer en VR. Et ça, ça n'a pas de prix. Clairement, il s'agit du meilleur jeu tout genre confondu réalisé pour la réalité virtuelle. À dire vrai, il a été expressément conçu pour la VR, le fait d'avoir voulu le faire en 1ère personne est probant quand à cette fonction qui exploite pleinement le potentiel du soft. Il faut avoir un sacré courage pour le jouer dans le noir et dans ces conditions. J'ai pu le faire mais à petites doses, je peux vous dire que ça fait flipper et stresser à mort. Déjà que le jeu de base fait peur.

En dehors de ça, il faut vraiment s'y faire à ce nouveau personnage qui débarque de nul part, ce Ethan. Plus fragile, plus novice et moins professionnel, mais peut-être plus humain aussi de ce fait. On retrouve le système de malles communiquant entre elles pour compiler les objets ne pouvant être transportés dans notre inventaire à moins de faire de la place et de le gérer selon la situation. Les monstres ont bénéficié d'un soin particulier par rapport à ce qu'on rencontre habituellement dans la série, mais le bestiaire reste malheureusement pauvre. En définitive, c'est un Bio Hazard qui mise sur une approche plus accessible en vue à la 1ère personne comme dans la plupart des survival horror actuels, tout en restant sage et en respectant plus ou moins les codes de la série des premiers volets. Un parti pris qui ne plaira peut-être pas à tous car on ne voit pas entièrement le personnage à l'écran, mais moi, j'ai été séduit et ça contribue à cette nouvelle peur je trouve. Le scénario est plutôt bien pensé et ajoute un peu de fraîcheur avec ce qu'on a l'habitude de voir dans la licence, mais le rythme s'essouffle un peu dans la deuxième moitié un peu plus courte que la première moitié, de même que l'ambiance change et l'action devient un peu plus prédominante par la suite. Mais cette odyssée de terreur nous tient en haleine jusqu'au bout. Ce changement d'ambiance, malgré le peu d'innovations au final, m'a convaincu. Il reste une expérience fort intéressante. Pas encore testé les DLC, qui ne sont pas faramineux malgré leur nombre. Quantité ne rime pas forcément avec qualité, mais la qualité est au rendez-vous dans le jeu de base même si Capcom peut encore mieux faire (Resident Evil 2 Remake, par exemple, qui est infiniment meilleur encore).


The Last Guardian (PS4)
Longtemps, il avait endossé le statut d'arlésienne, laissant ainsi planer le doute sur son arrivée dans nos contrées. Mais tout arrive à point à qui sait attendre. Ayant adoré Ico et Shadow of the Colossus, ses deux prédécesseurs spirituels, je me lui lancé dans cette nouvelle aventure de Ueda réclamée à cor et à cri. L'originalité vient du fait qu'on peut dompter et commander une bête imaginaire, hybride entre un griffon et un chien. C'est un jeune garçon débrouillard et courageux que l'on contrôle. Il faut un certain temps d'apprentissage pour apprivoiser Trico, cette bête légendaire qui nous aide à progresser dans une sorte de citadelle rappelant vaguement les infrastructures de Ico. Parfois, l'animal n'en fait qu'à sa tête, et c'est la croix et la bannière pour progresser sans perdre un temps fou... Quoi que ça dépend un peu comment on s'y prend et comment on se place pour les sauts. En effet, il y a beaucoup de plateforme et tout comme Ico, ça donne le vertige mais également une sensation d'immensité et de vide, qui renforce le sentiment de se retrouver dans un monde fantastique, mystérieux et atypique. On reconnaît aussitôt la patte artistique de Fumito Ueda.

Ce que le jeu a de plus beau et de poétique à montrer, c'est sans nul doute la relation forte entre le garçon et la bête. J'avoue avoir même versé quelques petites larmes à la fin tant les scènes se veulent émouvantes. Ce jeu dégage clairement un parfum enivrant de poésie et s'avère une belle leçon de vie, à l'instar de ses deux grands frères. Mais d'un autre point de vue. Il conclut à merveille la trilogie Ueda, et c'est d'ailleurs dommage que ce soit le dernier jeu du producteur. Pour autant, le titre n'est pas exempt de défauts. En effet, l'IA de Trico n'est pas toujours efficace, certaines textures souffrent d'aliasing, et les mouvements du mioche sont parfois un peu trop brusques et imprévisibles tant il a l'air pataud dans ses déplacements et la caméra n'est pas toujours bien placée en escaladant certaines plateformes. Il n'est pas toujours évident de savoir où aller et ce qu'il faut faire, mais il faut se fier aux indices du garçon et être patient pour les écouter tout en observant attentivement notre environnement. Cela a le mérite d'ajouter un brin d'originalité. Le jeu est beau, artistiquement surtout, principalement car les décors flattent la rétine en raison de la DA laissant à penser qu'on est coupé du monde, et ce sentiment grisant fait passer le message à merveille. On se retrouve dans un monde imaginaire et fantastique qui sort des sentiers battus et défit l'imagination. Bref, même si ce n'est pas la grosse claque comme Shadow of the Colossus, le jeu m'a bercé agréablement et j'en garde un bon souvenir. Une expérience à faire absolument, pour tout gameur.


Rime (PS4)
Encore une fois, une oeuvre poétique. Il s'agit d'un jeu d'aventure et de plateforme de style Ico (bis), s'imprégnant de graphismes proches d'un Zelda Wind Waker et d'un Journey. C'est fait par un studio espagnol et le moins qu'on puisse dire, c'est que les développeurs de ce jeu ont réalisé un petit bijou à posséder absolument pour ceux qui recherchent une histoire émouvante et poétique dépeinte avec une ambiance "ICOnnienne". Tout laisse rêveur dans ce jeu enchanteur où la magie opère dès le premier instant. L'émotion est au rendez-vous, dès lors qu'on fait la connaissance d'un petit chien ressemblant à un renard et qui deviendra notre mentor. Si visuellement on se sent isolé et coupé du reste de la planète, comme dans un monde imaginaire, musicalement on se laisse porter par des notes de musique très évocatrices avec le contexte et l'environnement, aux sonorités douces, envoûtantes et éthérées qui renforcent grandement l'immersion et apportent une véritable dimension poétique au soft. Surtout lorsqu'elles interviennent lors des cinématiques émouvantes et tendres. On a un peu l'impression de revivre certains pans de notre enfance. Et de rêver en jouant pour s'évader de la réalité ne serait-ce que quelques minutes.

J'ai également eu quelques larmichettes lors de certaines scènes, et particulièrement à la toute fin. Je le recommande à tous ceux qui recherchent une aventure dépaysante pour s'évader. Et ce, malgré une durée de vie un poil courte et quelques petits ralentissements qui ne surviennent heureusement pas dans les cinématiques, mais le voyage vaut largement le détour. J'ai dévoré ce jeu, et j'ai été enivré par sa beauté poétique et enchanteresse, d'autant que le garçon peut chanter pour résoudre les énigmes, et c'est là que le titre du jeu prend tout son sens. Je ne peux que le conseiller à tous. Il laissera un souvenir impérissable dans ma mémoire, à n'en pas douter.

Bloodborne (PS4)
Mon premier "Soulborne" comme on dit, et découverte de ce genre de RPG sollicitant une implication de tous les moments de la part du joueur. Premier A-RPG de l'école From Software pour ma part. Je m'attendais à un jeu difficile, et c'est bien le cas, mais plus dans le sens exigeant. Il demande de s'impliquer pour apprendre les rudiments du gameplay et le pattern des monstres. C'est un chemin de croix, mais à force de persévérance, on apprend des choses autant sur le gameplay (statistiques du perso ou même l'histoire et l'univers se dévoilent progressivement en examinant les objets). Les cinématiques n'affluent guère, le minimum syndical est illustré et c'est un choix assumé qui a su faire ses preuves. Je dois reconnaître que l'idée est louable, mais je préfère tout de même une histoire racontée à travers des cinématiques au fil de la progression, comme un film. Déjà que le genre se veut répétitif au bout d'un moment malgré la grande variété d'armes et l'approche pour laquelle on opte au début du jeu pour le build de son avatar. Mais ce qui m'a fasciné par-dessus tout, c'est l'ambiance et la direction artistique qui ont fait mouche dès le départ. J'ai été emballé, séduit. Et le jeu fourmille de secrets. Arpenter les rues sombres de Yharnam, cette ville gothique bâtie comme à l'époque victorienne, est un pur délice.

Le principe d'apprendre de ses erreurs en mourant puis de revenir d'outre-tombe d'un rêve pour sombrer dans un cauchemar et occire ses assaillants monstrueux en apprenant et mémorisant leurs patterns, est jouissif et fort divertissant. C'est la marque de fabrique des Souls, après tout. Bloodborne permet d'attaquer et de se défendre agressivement. La contre-attaque, bien placée, permettant de récupérer de la vie perdue durant un bref laps de temps, et c'est une idée géniale qui apporte une dimension stratégique non négligeable. Alors j'ai mordu la poussière à maintes reprises, c'était à prévoir, et environ 2 ou 3 fois minimum contre la plupart des boss (7 ou 8 contre Ebrietas tout de même), et puis les donjons calices en plus du cheminement principal. L'OST fait aussi son effet, se manifestant quand il faut lors des combats de boss féroces et durant la traversée de certaines zones mystiques telles que le village invisible. Elle fait flipper, donne libre cours à notre imagination par rapport aux horreurs dont on est témoin et fait diantrement vibrer. De quoi donner la chair de poule dans cette époque victorienne dépeignant une ville fictive rappelant Londres. Ce jeu a un charme fou. Il puise aussi une certaine inspiration dans Resident Evil 4, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je dirais que c'est une des surprises de 2018, pour ma part, et que je n'attendais pas au tournant. J'ai vraiment été surpris, dans le bons sens du terme. Cela étant, ce n'est pas non plus le genre de jeu que je collectionnerai, car ça reste répétitif et un seul comme celui-là me suffit amplement.


Primal (PS4)
Un jeu d'action/aventure que j'avais déjà connu sur PS2, et que je possède en version originale d'ailleurs, mais je l'ai tellement adoré que je me le suis racheté sur PS4. Fait par les créateurs de l'excellent Medievil, je m'étais donc jeté sur ce jeu à l'époque sans réfléchir à deux fois, grâce à son univers fantastique mariant savamment énigmes et action dans un équilibre parfait, que l'on vit au travers de l'héroïne comme dans un rêve se déroulant dans la réalité. Quatre mondes à visiter, tous aussi variés les uns que les autres, et surtout magnifiques. La différence sur PS4 est minimale au possible, un simple lissage des textures et une fluidité rendant les environnements et les personnages plus jolis. C'est un autre de mes coups de coeur PS2. Le système de combat est particulier, on se bat avec les gâchettes de la manette et plus on varie nos combos, plus les dégâts augmentent significativement. Jennifer (plus communément appelée Jen) utilise le combat rapproché en affrontant des démons grâce aux formes démoniaques qu'elle adopte et qui lui permettant d'avancer et de survivre, tandis que Scree (la gargouille) utilise son savoir et son intelligence pour la guider et résoudre des puzzles intelligents.

On peut alterner entre les deux personnages à tout moment, et la complémentarité qui existe entre eux est parfaite, elle représente l'essence même du gameplay. Même en ayant rejoué 15 ans après sa sortie à l'époque de l'original (2003), le titre n'a rien perdu de sa superbe. Je trouve qu'il n'a pas pris une ride, c'est toujours du bonheur d'y rejouer. En plus, les musiques sont sublimes et immersives. Par contre, le doublage anglais est largement au-dessus du doublage français, même si j'aime bien la voix de Jen en FR.


Brothers: A Tales of two Sons (PS4)
Jeu d'aventure et de plateforme, prenant une dimension narrative. Nul besoin de voix dans une langue existante, ou de textes pour saisir les tenants et les aboutissants du scénario et de ses enjeux. Le destin de ces deux frères que l'on peut contrôler simultanément et alternativement (stick gauche pour le grand frère, stick droit pour le petit frère).

Une idée géniale qui permet d'adopter un gameplay inédit et se démarquant de la plupart des standards actuels. C'est simple à jouer, féerique, poignant. Une petite fable plaisante mais trop courte et pas vraiment rejouable, et surtout touchante grâce à la relation fraternelle de sang entre le grand frère et le petit frère, cette relation qui est la clé de l'histoire s'avérant au final poignante. Comme quoi, avec peu de choses et aucun texte, un jeu peut en dire beaucoup. J'en garde tout de même un bon petit souvenir.


Rise of the Tomb Raider 20th Anniversary (PS4)
Suite directe du reboot 2013, cet opus n'innove quasiment pas mais a le mérite d'enrichir considérablement la formule. L'intrigue est bien plus aboutie et on est loin maintenant des débuts éprouvants de Lara, même si cette dernière montre encore quelques signes d'hésitation et une once de fébrilité lui donnant un charme certain. C'est l'épisode central où on la voit s'opposer aux trinitaires, une organisation dangereuse dont le but est de mettre la main sur des artefacts anciens pour contrôler le monde et faire revivre des mythes. Le jeu est agréable à faire, drôlement long, avec des missions secondaires confiées par des NPC moyennant récompenses à la clé. Comme dans un Metroidvania, on acquiert des outils et des capacités spéciales nous permettant d'avancer en brisant des obstacles se dressant sur le chemin auparavant, au coeur d'un semi open world plus vaste que dans l'épisode antérieur.

De plus, cette version 20th Anniversary inclut pas moins de 5 DLC, de quoi se mettre sous la dent et y passer encore des heures, mais seuls deux sont potables et scénarisés, les trois autres distrayants sans plus. Le mode coopératif plutôt intelligent s'ajoute au mode Endurance, où le but est de maintenir sa température pour ne pas mourir de froid tout en veillant à ne pas mourir de faim, alors qu'on chasse pour survivre et qu'on fouille des cryptes et des temples en quêtes d'artefacts. Assez original comme mode, un défi intéressant s'il en est, et cette fois le multijoueurs mais en mode coop a sa place dans le DLC... Mais la carte est générée de manière procédurale, et une part de chance joue dans les missions pour trouver de la nourriture (plantes et gibiers) et une source de chaleur (feu de camp à allumer avec des ressources, lampes à pétrole...). Pour en revenir au jeu en lui-même, il est très riche et le platiner reste plutôt agréable, d'autant qu'il est moins dirigiste que son aîné, mais c'est encore assisté et un peu trop facile par moments. Il n'en reste pas moins largement meilleur que le précédent mais sera clairement détrôné par l'excellent Shadow of the Tomb Raider qui étoffe le tout, tout en optant pour un retour aux sources avec de multiples petites idées bien pensées.


Lara Croft GO (PS4)
En attendant de mettre la main sur Shadow of the Tomb Raider qui commence là où Rise of the Tomb Raider en était resté, j'ai changé d'horizon et de perspective avec une vue isométrique 3D où l'on contrôle l'intrépide Lara sur des plateaux à déplacement de cases pour atteindre le suivant en résolvant des énigmes, évitant des pièges et des ennemis. Ces derniers ont le bon goût d'être des monstres, mais comme des animaux voyant leur volume décuplé. On revient enfin à ce qu'est un ancien Tomb Raider, car les derniers ne proposaient pratiquement que des humains et des animaux sauvages en guise d'ennemis. Mais surtout, l'ambiance exotique et l'esprit de la saga originelle pour les fans de la première heure sont là. On retrouve d'ailleurs plusieurs clins d'oeil aux anciens TR. Mais il faut savoir que c'est un spin-off, pas un épisode canonique.

Sa plus grande originalité vient sans nul doute de son gameplay, parfaitement adapté d'ailleurs sur téléphone mobile où il l'a vu le jour, avant d'être porté sur PS4 comme un lointain cousin se prénommant Hitman GO. Mais ça se joue très bien aussi sur console de salon. Le résultat est bluffant et la matière grise fume tant il faut réfléchir consciencieusement pour le nombre de pas qu'exécute notre héroïne sur les damiers stratégiques afin de ne pas mourir et arriver au prochain tableau. Bien souvent, il n'y a qu'une solution pour arriver au but, et si on se trompe dans nos déplacements et qu'on coince, on peut toujours relancer au début du plateau. Une aide d'assistance sous forme d'indices visuels dévoilant subtilement le cheminement à faire peut être activée en cas de blocage à tout moment, mais mieux vaut essayer de trouver la solution par soi-même, c'est toujours plus méritoire. Jamais je n'avais joué à un jeu de cet acabit, et force est de constater que j'ai pris grand plaisir à résoudre ses casse-têtes. Qui plus est, le soft regorge de secrets et de tenues d'anciens TR pour Lara, ainsi que de deux DLC inclus qui ne figuraient pas dans la version basique du jeu sur mobile. Un grand cru pour un petit jeu qui ne paie pas de mine. Parfois, les choses simples sont les meilleures. Cet adage n'a jamais aussi bien retranscrit l'ambiance et l'univers de Lara Croft GO, qui se veut sobre visuellement avec des décors pastels et aquarelles, et une bande sonore discrète mais planante et envoûtante seyant proprement aux mécaniques et au principe du titre. À faire absolument pour tous les fans de l'illustre aventurière anglaise, et en quête de challenges pour se creuser la tête.


Lifeless Planet (PS4)
Un jeu indé où on incarne un astronaute qui a atterri avec son équipage sur une planète inconnue, déserte de prime abord mais hostile. Rien d'exceptionnel, mais le soft a la particularité de jauger la hauteur de ses sauts avec le jet-pack du cosmonaute. Sessions de plateforme en perspective, avec un côté aventure où on glane quelques journaux par-ci par-là. Des petites énigmes à résoudre et surtout beaucoup de plateformes à traverser sous forme de roche. Il peut parfois être difficile de se repérer et de trouver son chemin en raison des terrains escarpées et du dénivelé fréquent.

L'histoire est plus riche qu'il n'y paraît, mais rien de sensationnel non plus. Plutôt correct, j'ai trouvé le soft sympa, sans plus... Mais à faire quand même. C'est plutôt distrayant entre deux gros jeux, et la physique alternant avec la gravité est assez amusante.


Here They Lie (PS4)
Un jeu indé d'aventure à ambiance légèrement survival horror, en vue à la première personne. Un jeu somme toute moyen, qui se joue en noir et blanc mais qui laisse apparaître certaines couleurs comme du rouge et certains effets clinquants. Ça m'a un peu rappelé Bioshock par moment car on visite une ville vivante et animée avec des habitants complètement fêlés. Pas moyen de combattre ses assaillants, il faut garder ses distances, s'éloigner ou se cacher, et ce n'est pas bien difficile du fait qu'ils ne nous poursuivent pas avec insistance.

Jouable en VR pour offrir quelques sensations fortes niveau frayeur, mais rien d'extraordinaire. D'ailleurs, son univers malsain avec une pointe de stupre selon les lieux visités et les histoires narrées dans les documents mais de manière sous-entendue, ne plaira pas forcément à tout le monde, mais c'est justement ce qui participe au côté particulièrement flippant du soft. Jeu qui se veut au final plus orienté comme une aventure graphique qu'un jeu d'horreur, même s'il a de quoi filer les chocottes, a fortiori en VR.



Another World 20th Anniversary Edition (PS4)
Un vieux classique que j'avais déjà fait en son temps sur Super Nintendo. Nanti d'une retouche graphique élégante sans pour autant dénaturer le style visuel et d'un mode assisté pour complaire le grand public et les aficionados, ce remaster m'a fait revivre une aventure très courte mais intense. Un voyage dans le temps et dans un monde fantastique truffé de dangers, où il faut réfléchir et agir vite selon les cas.

Action, réflexion et énigmes se marient comme il faut pour créer un cocktail à savourer sans modération, dans ce jeu d'aventure en 2D. L'ivresse de ses mécaniques et de son ambiance m'a fait rajeunir d'une vingtaine d'années. Une petite perle qui a révolutionné le jeu vidéo à son époque, et qui reste une expérience à vivre.


Phobos Vector Prime: The First Ring (PS4)
Pas grand chose à dire. Un shoot'em up spatial en 3D plus ou moins divertissant mais relativement moyen sur tous les plans. Sa principale force, car il en a une quand même, est que des musiques disco, groove et house viennent se greffer à l'aventure, et ça colle plutôt bien mine de rien.

Il y a un petit côté exploration dans les niveaux, mais on fait vite le tour de ce petit shmup permettant de retrouver quelques sensations des jeux du genre de style vintage mais en 3D avec une vue aérienne. On a même une carte pour nous aider et des power-up peuvent nous être accordés selon les outils que nous récupérons en détruisant des caisses ou des petits vaisseaux. Mi-figue, mi-raisin. Mais il ne faut pas oublier que ce n'est pas le jeu complet, mais une campagne d'un des héros se déroulant sur six niveaux, et elle est quand même assez longue pour le genre. La version finale sera peut-être mieux. En tout cas, ce fut bien distrayant le temps d'un après-midi.


Cosmic Star Heroine (PS4)
RPG indé au tour par tour s'inspirant fortement de deux grands classiques essentiellement : FFVII et Chrono Trigger. C'est donc en 2D, avec une patte artistique pixel art qui témoigne d'un charme certain nous renvoyant à l'époque des RPG des années 90, c'est dire l'âge d'or du J-RPG. Tout ça prend place dans un contexte futuriste, proche d'un Mass Effect, et on peut jouer avec pas moins de 11 personnages. Le jeu n'est pas spécialement long, comptez environ 20 heures en ligne droite, une trentaine pour tout faire.

Ça a été une jolie petite surprise niveau RPG, dont je n'attendais pas grand chose si ce n'est m'occuper. Eh bien plus que ça, j'y ai pris beaucoup de plaisir même si c'est classique au possible. Mais parfois, un bon petit RPG classique des familles s'inspirant de grands hits et n'optant pas pour la prise de risque, ça ne peut pas faire de mal. Par contre, c'est en anglais, mais on fait avec. En combat, il y a des petites animations de la part des sprites contrairement aux anciens FF en 2D. Il y a des quêtes annexes, certaines un peu scénarisées et inhérentes à un personnage, et quelques boss ultimes donnant du fil à retordre. Quatre niveaux de difficulté présentant des différences notables d'un niveau à l'autre. Je dirais que ça a été la surprise indé de l'année.


Okami HD (PS4)
Alors là, on arrive au meilleur jeu que j'ai pu faire en 2018, celui qui m'a fait voyager comme aucun autre, Okami. J'avais déjà joué à l'original sur PS2, il y a quelques années, mais je n'étais pas arrivé jusqu'au bout à l'époque. C'était il y a 7 ans. Grosse erreur de ma part que j'ai corrigée pour sauver l'honneur ! Ne pas faire ce jeu, et surtout ne pas le finir, est un sacrilège ! Bref, je ne vais pas passer par quatre chemins. Okami est un chef-oeuvre. Un jeu d'aventure et action avec des éléments RPG suffisamment présents pour en faire un RPG. Il est d'ailleurs rentré fissa dans mon top 10 des jeux de rôle dès l'instant où je l'avais fini. L'aspect Zelda est présent, et ce cel-shading traçant des formes et produisant des couleurs dignes de parchemins japonais offre un cachet unique à ce jeu. Un loup blanc qui se déplace majestueusement et auquel on s'attache. C'est en réalité la déesse Amaterasu, divinité du soleil levant, que l'on incarne et qui, grâce à un pinceau céleste et avec l'aide d'un artiste itinérant sous forme de lutin, doit chasser les ténèbres du Nippon pour lui rendre sa splendeur en dessinant afin que la nature reprenne ses droits.

La nature joue un rôle important dans le folklore de Okami. À chaque fois qu'on dessine, on guérit la nature du mal qui la ronge, et on nourrit aussi les animaux. Le pinceau est notre outil salvateur pour mener à bien notre quête, tant pour vaincre les ennemis qui sont des Yokai, que pour accomplir des objectifs et résoudre des casse-têtes. Les secrets sont légion, il y a quelques mini-jeux bien pensés pour varier les plaisirs. Les musiques instrumentales s'accordent à la perfection et confèrent une identité propre au jeu. C'est assez particulier ici, tout comme la langue choisie par les créateurs qui est controuvée et participe à l'humour du jeu, bien que ces voix puissent donner mal aux oreilles selon les personnes mais elles peuvent être également désactivées à tout moment. L'histoire est bien travaillée, quand bien même elle engendre une certaine redondance dans sa deuxième moitié avec un vague sentiment de déjà-vu mais qu'elle gagne aussi progressivement en épaisseur. Qu'à cela ne tienne ! Ce jeu est une bombe et d'une richesse inouïe. Le seul petit reproche qu'on pourrait lui faire, et qui relève du détail en comparaison de son avalanche de qualités qui nous ensevelit tel le pelage neige du loup blanc Amaterasu dont s'imprègnent nos rétines, c'est que le jeu est un peu trop facile. La DA reste somptueuse et les graphismes de ce style si particulier et inhérent aux estampes du Japon féodal ne vieillissent pas avec le temps. Ce fut à la fois une redécouverte et une découverte de ce bijou du RPG et du jeu d'aventure. À faire absolument.


Darksiders Warmastered Edition (PS4)
Je l'avais acheté en bundle avec le deuxième opus. Ce Darksiders a cruellement vieilli malgré la très faiblarde retouche graphique pour son passage sur PS4. On dirait un des premiers jeux de la PS3, voire des derniers jeux PS2. Ce n'est pas moche pour autant, loin de là même, les couleurs sont même assez vives malgré une certaine vacuité dans les décors, mais le fait est que le jeu accuse le poids de son âge techniquement. C'est du beat'em all à la Devil May Cry, mais plus simplifié et plus orienté RPG et jeu d'aventure. Prenez un peu de Zelda pour l'exploration et une touche de God of War pour les actions contextuelles sous forme de QTE et finish pour occire vos ennemis démoniaques, et vous obtenez Darksiders. Le jeu est parfois bien bourrin sur les bords, mais on peut crafter ses armes et acquérir des fragments d'énergie vitale et magique pour devenir plus fort, comme dans un Zelda pour ajouter des coeurs de santé. On peut esquiver en faisant des dashs et bloquer les attaques "parables".

On a pas mal d'exploration avec des coffres à ouvrir et à débloquer à l'aide de certains outils, pouvoirs et aptitudes, mais le jeu reste assez linéaire et les zones assez fermées pour l'humble semi-open world que l'on parcourt. Il n'empêche que le titre reste assez long. Environ 20 à 30 heures pour le finir, et quelques heures de plus pour en faire le tour. Il n'est pas très difficile en soi, pour peu qu'on fasse évoluer l'arme principale et qu'on apprenne rapidement des combos dévastateurs, mais une certaine rigidité sans appel entache le tableau. À l'heure actuelle, c'est un jeu dépassé autant techniquement que graphiquement, mais il reste toutefois assez divertissant et agréable à faire, avec des énigmes simples mais efficaces qui deviennent sensiblement plus complexes au fil de l'avancée. Par contre, vers la fin du jeu, les puzzles prennent une dimension à la Portal mais la mécanique rend le tout fastidieux et lourd. L'histoire est en adéquation avec son contexte, apocalyptique à souhait, en se complexifiant progressivement et à plus forte raison sur le dernier tiers. C'est en réalité le premier épisode d'une longue saga mettant en scène les quatre cavaliers de l'Apocalypse. Et musicalement, ça tient la route tout en restant classique mais agréable. Assez sympathique mais loin d'être mémorable.


God of War 3 Remastered (PS4)
Je n'ai jamais vraiment été particulièrement fan de Kratos et de sa psychologie qui ne laisse transparaître aucune morale, le typique héros avide de vengeance, égocentrique et vulgaire ne pensant qu'à sa pomme en gueulant comme un mongol. Ce qui ne veut pas dire que je n'aime pas les God of War. En fait, je les ai surtout toujours appréciés pour l'univers de la mythologie grecque (et certaines scènes épiques) que j'ai toujours trouvé fascinant. Et puis, il y a petit côté RE4 plus ou moins discret. Comme j'avais fait les deux premiers opus principaux et le précurseur Chains of Olympus, je tenais à conclure la trilogie principale avec ce troisième opus qui aura fait couler beaucoup d'encre depuis sa sortie initiale sur PS3. Que dire ? Si au début je trouvais Kratos toujours aussi arrogant et se croyant le nombril du monde, le spartiate déchu fendille progressivement sa carapace psychologique jusqu'à finalement la faire voler en éclat pour montrer qu'il a un coeur, et qu'il est plus humain et torturé qu'il n'y paraît, mais en dire plus serait spoiler. C'est cette évolution de sa personnalité dans God of War III qui est fort intéressante, et assurément un des points forts du jeu qui prend sens dans le scénario plutôt bien ficelé. C'était à peine palpable dans les opus précédents, mais là, Kratos tire son épingle du jeu, jouant son rôle avec brio.

Le jeu est très beau, c'est un fait. Et musicalement ça envoie, bien que ça reste parfois un peu abasourdissant et que ça en fait un peu trop avec les hymnes se mêlant à la cacophonie des rixes endiablées. Car les combats sont sauvages, bourrins et/ou techniques selon les monstres, mais parfois on est obligé de trépasser car on ne pige pas ce qu'il faut faire avant de mourir pour le savoir. Et il y a de bonnes petites idées pimentant les affrontements comme par exemple le domptage de monstres à coups de QTE jusqu'à ce que ceux-ci ploient sous nos coups. En tout cas, c'est l'épisode qui m'a donné une meilleure vision de Kratos à terme et qui m'a fait davantage apprécier la saga au-delà de la mythologie et de l'ambiance propres à la série. Pour autant. ce n'est pas ce genre de série dont je raffole, mais ça fait remarquablement bien le taf., il faut le reconnaître


Final Fantasy XV Royal Edition (PS4)
Véritable arlésienne depuis près d'une décennie à cause d'un développement chaotique où le projet a dû repartir à zéro entre-temps, nombre de fans en attendaient beaucoup, peut-être trop même. Et la comm' de FFXV n'a rien arrangé, trop de divulgations tuant inexorablement le plaisir de la découverte. Je m'en suis abstenu le mieux possible, mais m'étais informé tout en prenant garde de ne pas me faire spoiler, et par conséquent, j'appris que la version de base souffrait d'un manque flagrant de finition. Étant donné que l'histoire est plus abordable en regardant au préalable le film Kingslaive (qui aurait clairement dû être intégré au jeu de base en tant que prologue pour que le joueur ne se retrouve pas trop largué), j'ai donc visionné ce film (tout en ayant vu les 4 OAVs de Brotherhood qui restent purement anecdotiques mais qui illustrent bien la relation des héros et de leur passé). Ce faisant, j'ai pris mes marques sans souci en rentrant dans l'histoire, même si le récit a tendance à être concis dans le traitement de ses scènes tout en dévoilant le minimum syndical. Personnellement, ça ne m'a pas dérangé plus que ça, et je trouve d'ailleurs que c'est une façon rafraîchissante et originale de conter une histoire. Elle n'est certes pas racontée parfaitement, la faute à un manque de scènes sur le devenir de nos compagnons que l'on perd de vue à certains moments-clés du jeu et qui sont dépeintes dans les DLC de l'Édition Royale mais hors-jeu (en dehors de l'histoire, à jouer donc séparément).

À part ça, les outils sont là et l'intrigue ne manque pas d'idée pour changer de la routine des FF. Certains fichiers permettent d'enrichir le lore du jeu et d'étoffer l'histoire de façon artificielle. C'est une façon comme une autre de la raconter. Mais le manque du prélude qu'est Kingslaive et des DLC à l'intérieur de l'histoire peuvent rendre celle-ci difficilement abordable pour les gens qui veulent que tous les détails soient de la partie. Un certain manque de cohérence se faisant alors sentir. Un parti-pris de Square-Enix, qui ne plaira pas à tout le monde. Et je peux le comprendre, mais l'histoire et les liens soudés des quatre compagnons d'arme m'a tenu scotché à l'écran pendant plus de 100 heures. J'ai adoré leur relation fraternelle. De même que le système de combat, s'il peut paraître bourrin et parce qu'il est dans un sens, apporte un dynamisme jouissif. Seule ombre au tableau : une caméra pas toujours optimale dans les zones étriquées et qui gâche un peu l'expérience à cause de certains éléments de décor entravant la visibilité sur la mappemonde. La relation qui lie les quatre compadres est admirable, les cinématiques sont poignantes et emplies d'émotions. Je me suis attaché au quator et j'ai accroché à l'idée du road trip qui fait tout le sel du jeu. Ça change de la plupart des RPG. Je salue cette nouveauté. L'open world est agréable à parcourir, et même si certaines barrières invisibles empêchent d'aller plus loin ou de traverser une rivière, la structure des paysages et le principe du camping restent, j'ai trouvé, de bien belles trouvailles. De plus, la bande-son signée Yoko Shimomura est une des meilleures qu'il m'ait été donné d'entendre dans un RPG. Puissantes, éloquentes, entraînantes et dynamiques, elles accompagnent avec justice l'aventure du début à la fin. J'ai trouvé ce quinzième opus rafraîchissant, bluffant de réalisme et osé. En plus, il est intégralement traduit en français et le doublage FR est impeccable. Une première pour un FF. Mais il est clair qu'il aurait pu être meilleur encore, car on sent un potentiel dans cet épisode controversé. En tout cas, moi, j'ai pas mal apprécié. Ça apporte un souffle de renouveau et ça change par rapport aux opus antérieurs.


Shadow of the Tomb Raider (PS4)
Dernier AAA que j'ai fait l'année dernière, et pas des moindres ! Bien que je préférerai toujours les anciens Tomb Raider aux modernes, parce qu'il y a du surnaturel, plus de plateforme, et surtout car c'est plus hardcore avec quasiment aucune assistance, mais j'ai beaucoup aimé ce Shadow qui conclut la trilogie de la seconde série Tomb Raider rebootée en apothéose. En effet, dès le départ un retour aux sources s'opère, en nous abreuvant d'exploration et d'énigmes dans des temples, comme au bon vieux temps. Après l'enfer du Yamatai et les terres froides sybériennes, c'est le Mexique et les contrées incas avec sa jungle impitoyable qui sont à l'honneur dans ce nouveau Tomb Raider. Et, cerise sur le gâteau, on peut maintenant personnaliser le niveau de difficulté global selon plusieurs facteurs qui peuvent considérablement changer la façon de jouer. Les trois critères de difficulté personnalisables sont les énigmes, l'exploration et les combats. Il y a plusieurs combinaisons à découvrir et cela permet à chacun de trouver le style qui lui convient ou lui plait le plus. Plus de verticalité est également au rendez-vous, avec la possibilité de nager dans des eaux profondes et de reprendre de l'oxygène à l'aide de bulles d'air. Le jeu est nettement plus difficile que ses prédécesseurs et c'est tant mieux, mais reste un minimum abordable à un large public tout en réduisant l'assistance par défaut. Bon équilibrage, du coup.

Dans les niveaux de difficulté supérieurs concernant les énigmes et l'exploration, on se rapproche plus d'un ancien Tomb Raider sur la difficulté générale même si celui-ci hérite naturellement des mécaniques de ces deux grands frères (Tomb Raider Reboot 2013 et Rise of the Tomb Raider), tout en étoffant et en améliorant ce qui existe déjà. L'arbre de compétences de Lara et ses moyens de crafter ses équipements et ses tenues personnalisables octroyant des effets bonus en combat et exploration sont intelligemment pensés et plus développés que par le passé. Certains petits défauts sont même gommés. Il y a un peu plus de surnaturel, notamment avec les cataclysmes des malédictions mayas qui prennent un tournant décisif dans le scénario, encore plus abouti qu'auparavant. En fait, le titre donne tout ce qu'il a dans le ventre et l'ambiance qui en résulte se rapproche beaucoup de celle d'un Indiana Jones. Le doublage français est toujours de bonne facture, mais la voix de la comédienne qui a joué dans les deux précédents opus a changé quelque peu, mais colle malgré tout à notre héroïne et lui confère un ton plus professionnel, ce qui n'est pas plus mal vu que la donzelle s'est considérablement endurcie dans cet épisode plus sombre et exotique. Le jeu peut même se targuer de faire flipper par moment parce que certains passages obscurs truffés de pièges prennent des allures de survival horror. Le plus gros travail a été apporté sur le son qui à lui-seul définit l'ambiance propre de Shadow of the Tomb Raider, ce qui rend forcément l'aventure largement plus immersive. Techniquement, le titre s'en tire avec les honneurs et fait mieux que ses prédécesseurs, mais ne rivalise point avec un Uncharted 4, quoi que les cinématiques sont particulièrement bien réalisées et proches d'un niveau de photo-réalisme. Je n'ai pas encore testé les DLC mais j'ai acheté le season pass, et m'y plongerai volontiers quand tous les tombeaux mensuels prévus seront sortis. Superbe jeu, que j'ai pris plaisir à faire.


2064: Read Only Memories (PS4)
Point'n Click et mon premier, pour l'occasion, mais en anglais. Du fait qu'il y a beaucoup de textes et de narration dans ce style de jeu et que je comprends l'anglais qu'à moitié et à peine un peu plus, ça m'a un peu freiné et déstabilisé pour m'impliquer dans l'univers du jeu, mais j'ai compris l'histoire dans les grandes lignes et ça ne m'a pas empêché de le compléter à 100%, avec toutes les fins possibles. La particularité du soft vient du fait qu'on ne voit jamais le visage de notre personnage, un reporter se la jouant détective pour en apprendre plus sur l'univers cyberpunk qui nous entoure avec la génétique sur les espèces hybrides créant des remous scénaristiques.

Le jeu est sympathique et malgré son rendu graphique 8-bits assumé pour refléter un cachet old school, m'a bien occupé. Dommage qu'il y ait certaines choses inutiles qui m'ont en partie ennuyé. J'ai eu parfois du mal à me sentir impliqué et à rentrer dans le trip. Du reste, c'est potable mais sans plus. Au final, ça reste relativement moyen mais au moins, je me serai fait la main dessus pour découvrir ce genre. Ce qui n'est pas plus mal car j'ai acheté depuis d'autres Point'n Click.


World of Nubla (PS4)
(Très) Petit jeu d'aventure et de plateforme sans prétention, à vocation artistique et éducative. C'est trop court mais beau et poétique. On peut contrôler des esprits d'enfant féeriques au travers de tableaux dans un musée pour explorer ce qui se trouve derrière les peintures.

Ce jeu a tout d'une fable et a de quoi nous bercer dans le monde des rêves pour nous évader de la réalité un moment et nous changer les idées. Sympathique et poétique, ma foi, avec des graphismes dignes d'un Picasso concevant des jeux vidéo.


Slyde (PS4)
Encore un genre que je découvre, avec ce jeu où on doit assembler les pièces de puzzle pour reconstituer des images de toute beauté et de différentes catégories (manga, photographies de paysages, d'animaux, etc).

On a un temps imparti pour terminer les puzzles en déplaçant les pièces avec les flèches directionnelles, et je trouve que c'est un petit jeu agréable pour passer le temps et le faire découvrir à ses proches, voire initier des gens non-gameurs aux jeux vidéo. À noter que c'est le jeu le plus rapide au monde à platiner et aussi un des moins chers sur le PS Store, pour un 1,20€ qu'il coûte.


Midnight Deluxe (PS4)
Un autre petit jeu que j'ai découvert par son genre particulier, d'adresse, de réflexion et de plateforme où l'on contrôle une fée en forme de carré et que l'on doit diriger dans des niveaux en 2D, un peu comme une boule de flipper, en prenant garde de jauger les pressions sur la touche de saut pour la propulsion avec les directions.

Il faut prendre le temps de doser ses propulsions en orientant Midnight, à l'image d'un jeu de golf. Il y a des pièges et du vide, tout en étant mortel. C'est plutôt pas mal, sur fond de piano avec un thème visuel nocturne et onirique s'accordant avec la musique, mais relativement court.


Tomb Raider 2 (PS1)
Retour à ce grand classique PSone/PSX, histoire de retrouver ce qu'était un vrai Tomb Raider avant d'en faire une série à univers parallèle et modernisée pour la génération actuelle. Refait sur PS3 pour l'occasion, et c'est toujours du bonheur malgré un amas de pixels qui pique sévèrement les yeux aujourd'hui, mais l'ambiance est juste passionnante et incroyablement immersive.

Sûrement la nostalgie qui me fait dire ça, car c'est sûr qu'il faut l'avoir connu à son époque pour l'apprécier à sa juste valeur. Mais d'autre part, je n'éprouve pas de difficulté à jouer à des jeux rétro qui ont beaucoup vieilli. Par contre, j'avais oublié à quel point c'était hardcore et rigide, surtout si on le compare aux nouveaux Tomb Raider. Toujours est-il que ça reste un excellent jeu et un des meilleurs Tomb Raider à ce jour.


Jak and Daxter: The Precursor Legacy (PS4)
Petit bijou de la PS2 sur lequel j'étais passé à côté à l'époque. Bien content d'avoir pu le faire sur PS4. C'est un jeu d'action/plateforme drôlement fun et addictif, avec des graphismes très colorés et chatoyants, un jeu doté d'un esprit bon enfant, auréolé d'un humour qui fait des merveilles. L'histoire avance au gré de vos pérégrinations en quête des collectibles essentiels à la progression que sont les piles d'énergie, pouvant être obtenues en accomplissant divers objectifs et missions.

Finir le jeu requiert plus ou moins 75% des collectibles, et le système de progression, certes simple mais efficace, est basé sur la chasse aux trésors et pousse donc le joueur à explorer son environnement de fond en comble. Un bon point qui compense le développement faible du scénario. Très agréable à parcourir, avec des mécaniques rappelant inéluctablement Crash Bandicoot. L'histoire est simple et naïve, mais se laisse suivre avec plaisir grâce à la chasse aux trésors et aux nombreux défis qui parsèment l'univers de ce Jak and Daxter qui reste une référence de la PS2. Du moins, ce premier épisode de la licence.


Jak 2: Renegade (PS4)
Dernier jeu que j'ai fait en 2018. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai été terriblement déçu et dégoûté par celui-là. Pas le jeu idéal pour finir en beauté une année. Oh que non ! Après le très bon Jak and Daxter, cette suite directe a été pour moi comme une douche froide dont j'ai encore du mal à m'en remettre. Jamais un jeu vidéo ne m'aura autant cassé les bonbons, pour rester poli. Il fut d'une pénibilité sans nom, mais je suis quand même venu à bout de ce calvaire pour suivre l'histoire de Jak et de son acolyte Daxter afin de savoir comment ils ont évolué avant l'épisode 3. Passage obligé donc pour avoir le fin mot de l'histoire, et celle-ci avec son humour bien relevé et parfois noir est bien la seule chose à sauver du jeu. Et si les musiques banales et les graphismes améliorés mais aux couleurs trop ternes et fades sont à peu près corrects dans l'ensemble, le reste est à jeter et à bannir d'un jeu vidéo pour la santé mentale du joueur. C'est dire, il m'a tellement fait criser que je me demande comment je n'ai pas eu d'infarctus. Déjà, le contrôle des véhicules est une horreur. En conduisant un véhicule, si on se prend un mur ou une voiture, on rebondit comme dans un flipper et la bagnole fait n'importe quoi. Aucune cohérence avec la physique ou la gravité. Conduite des véhicules abominable, visée avec les armes à feu agaçante, ennemis (forces de l'ordre) ne cessant de nous persécuter ne serait-ce que si on égratigne ou frôle un agent de police en conduisant. Car oui, le jeu a adopté un gameplay a la GTA qui lui ne sied guère vu que c'est à l'origine un jeu de plateforme fun et mignon. Là c'est plus sombre, plus mature et parfois vulgaire. Faut aimer... Mais si ce n'était que ça, car c'est une affaire de goût.

Le pire étant la difficulté très mal calibrée, qui fait que le jeu se fout littéralement de notre gueule. Ça ruine l'expérience de jeu. C'est abusé. À se demander si les développeurs ont testé leur jeu avant de le sortir. Certaines épreuves sont quasiment surhumaines sans jouer avec la pause ou sans entraînement intensif. La carte manque aussi de lisibilité et d'ergonomie. En clair, le gameplay est un ratage complet et rend le titre limite injouable. Je l'ai quand même fini et complété mais à quel prix ? En me cassant la voix tellement j'ai poussé la gueulante car ce jeu est tellement chiant qu'il n'en peut plus ! Ce faisant, je n'ai pas enchaîné avec le 3, même si je pense qu'il relèvera largement le niveau, mais j'ai été tellement dégoûté par cet étron de Jak II que je continuerai la série plus tard. On dit "le meilleur pour la fin", eh bien là, c'est l'exception à la règle : "le pire pour la fin". Comment aurais-je pu deviner sans y jouer ? À éviter de préférence, sauf si on est maso et que, comme moi, on souhaite suivre l'évolution des héros à travers la série en passant un mauvais moment.

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UN DERNIER MOT, À VOUS QUI ME LISEZ


Pfiouuu... J'suis crevé d'avoir autant écrit. Que voulez-vous ? On ne se refait pas ! J'adore écrire et même si j'ai déjà fait des pavés de certains des jeux mentionnés dans mon bilan sur le forum, je voulais reformuler et résumer le tout avec des pavés plus petits... dira-t-on. ^^
Si vous avez eu le courage de tout lire, bravo ! Je ne vous en voudrai pas si ne vous lisez pas tout ou si vous avez sauté quelques passages ou critiques. Je peux parfaitement comprendre. :P
Merci de m'avoir lu dans tous les cas. J'ai pris plaisir à préparer soigneusement ce bilan et avec amour.
Pour 2019, que nous en sommes déjà depuis un mois à l'heure où j'écris ces lignes, j'espère encore une fois élargir mes horizons, mais pas forcément en découvrant de nouveaux genres. Plutôt et surtout en faisant un maximum de RPG et de survival horror, qui sont les deux genres de jeux vidéo que j'aime le plus.

À bientôt pour un prochain article. Portez-vous bien et bon jeu à tous. :)
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Parce qu'il faut bien commencer quelque part !
Par Ragna, le 03/01/2019 à 20h15
Catégories : Divers, Jeux vidéo, RPG


Avant toute chose, bonne année à tous !

Après avoir moult fois réfléchi et hésité à me lancer dans le développement d'un blog, j'ai enfin décidé de sauter le pas, et donc d'inaugurer mon blogendra avec un billet d'introduction qui aura pour objet de parler du programme. Ce seront les jeux vidéo qui seront principalement à l'honneur, et dans une moindre mesure, quelques animés et films d'animation, même si je n'en regarde plus beaucoup ces dernières années.
Je ne suis pas trop axé cinéma, mais ça ne veut pas forcément dire que je ne prends pas de plaisir à visionner un film.
J'aime aussi regarder une oeuvre d'animation japonaise de temps en temps, que ce soit en série animée, en OAV ou en film d'animation. Mais ça reste assez secondaire, les jeux vidéo étant ma plus grande passion... ils passent sans surprise en premiers. Vous aurez donc des articles de jeux auxquels j'ai joués, des jeux anciens et des jeux récents, mais surtout anciens, car je n'ai pas spécialement une grande connaissance mais ma soif de connaissance grandit petit à petit. Ces articles peuvent être soit des reviews, soit simplement des anecdotes/expériences à dérouler tel un journal public. Ma première console fut la Mega-Drive / Genesis, et ce fut un hérisson bleu juché sur des chaussures rouges et blanches et rapide comme l'éclair qui m'a fait découvrir l'univers magique et enchanteur du jeu vidéo, dont je suis addict depuis mes 11 ans.

Dans ce blog, je parlerai de mes coups de coeur en JV, mais aussi de mes déceptions, parce qu'il faut bien parler de tout et puis ce n'est pas plus mal de toucher un peu à tout pour se cultiver, non ? C'est ce que je me dis toujours : "T'achètes un jeu qui ne t'a pas plu, prends-le du bon côté en te disant qu'au moins, ça t'aura servi pour ta culture vidéo-ludique." Pareil pour les mangas animés. C'est extrêmement rare que je lâche définitivement un jeu sans l'avoir fini, ou bien une oeuvre d'animation japonaise sans être arrivé au bout, car je me dis que, quitte à commencer quelque chose, autant aller jusqu'au bout ne serait-ce que pour connaître le fin de mot de l'histoire. Telle est ma philosophie et c'est ainsi que je positive. ^^
Bien sûr, il est toujours préférable d'être satisfait avec ce qu'on joue ou visionne, mais tout ne peut pas être parfait et ainsi va la vie, c'est ce qui la rend intéressante et excitante.

J'aime un bon nombre de genres de jeux vidéo, mais pas tous. Je n'aime pas les sand-box de style GTA ou Saint Row. Après, je n'aime pas en général les jeux de sport. Étant en plus un joueur solitaire, je n'ai pas trop d'intérêt à jouer aux jeux multi ou principalement accès multi. Pourtant, je m'amusais à Porsche Challenge et à Gran Turismo I & II dans les débuts de la PS1, mais les temps changent et les goûts aussi. Quoi que... je peux encore apprécier certains jeux de voiture au jour d'aujourd'hui, mais plus avec le même engouement que celui que j'avais naguère quand j'étais ado. Il faut dire que ça remonte à tellement loin... Et pourtant, je me souviens encore de mes moments passionnants sur la Megadrive ou PS1 comme si c'était hier.
Dans un autre registre, le MMORPG n'y coupe pas. Dieu sait que j'adore le RPG, je ne serais pas là sinon, mais les RPG massivement multijoueurs ne sont clairement pas ma came. Pas ou peu scénarisé, pas de fin, répétitif à souhait, trop long... Sont autant de facteurs qui me freinent grandement.
Hormis cela, j'aime à peu près tout le reste. Donc le RPG comme je l'ai dit à l'instant (tour par tour étant mon sous-genre de prédilection en la matière, et tout le reste après du moment que ce n'est pas principalement ou obligatoirement multijoueurs.
Outre les RPG, j'aime les jeux d'action/aventure, mais pas forcément les beat'em all trop bourrins. J'aime bien les jeux de plateforme, également. Et s'il y a bien un genre que j'adore par-dessus tout, et même un peu plus que le RPG, c'est bien le survival horror. J'en suis totalement amoureux ! Déjà que j'ai toujours fort apprécié les films d'horreur à la base (avec des monstres essentiellement). Avec une préférence pour l'horreur psychologique.
Il y a donc de grandes chances pour que les jeux dont je parlerai proviennent pour la plupart des genres RPG et Survival-horror.

Question animation, j'aime à peu près tout, sauf les magical-girls et les animés de sport (petite exception cela dit avec Captain Tsubasa, ou Olive et Tom en français, car j'ai grandi avec et pourtant je n'aime pas le foot, mais j'ai adoré et j'aime toujours).
Mes genres préférés sont notamment l'épouvante, le mythe & fantastique, et le mécha.
J'essaierai de parler de mes séries à l'occasion, autant pour raviver la flamme de la nostalgie que pour vous faire part d'oeuvres que je découvre récemment pour exposer mon avis à chaud.

Voilà, je pense avoir fait le tour de cette modeste introduction. Donc rien d'original ou d'extraordinaire, mais je tenais à parler un peu de ce que j'aimais, et puis j'aime bien faire des présentations un minimum longues et détaillées pour mes sujets. Que voulez-vous ? On ne se refait pas.
Je présenterai mes billets avec des images, et parfois des vidéos. La base, quoi. Il fallait bien que je me lance un jour ! ^^
Étant donné qu'en ce moment tout le monde présente son bilan de l'an passé sur son blog, il va de soit que mon premier véritable billet traitera de mon bilan jeux vidéo. Je devrais publier cela dans quelques jours.
Merci de m'avoir lu. J'espère pouvoir partager mes connaissances et mes expériences avec vous via ce format, en plus du forum.


À bientôt, et n'oubliez pas la règle d'or : jouez pour vous amuser. :)
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