Final Fantasy IV est souvent présenté comme un monument du RPG japonais qui a su marquer les esprits en son temps tant par ces innovations que par ces qualités intrinsèques.
Mais avant d’aller plus loin dans cet article, je dois d’abord me confesser et vous avouer que je n’ai découvert ce jeu que sur le tard… Par « sur le tard » j’entends par là en 2008, via la refonte du jeu sur Nintendo DS. « Sacrilège ! » me direz-vous. Certes, j’en conviens. Mais, cela a au moins le mérite d’ouvrir une fenêtre donnant sur une vue différente du jeu, plus contemporaine et qui permet de répondre à la sacro-sainte question qui fait le sel de tous bons jeux : Est-il intemporel ? i.e. a-t-il bien vieilli ? Fait-il parti de ces jeux qui ne vieillissent pas d’un pouce à l’instar d’un Secret of Mana ou d’un The Legend of Zelda – A Link to the Past ? Voilà dans quelle optique je vous propose de découvrir ce test, basé non pas sur la version Nintendo DS mais sur sa version PSP : Final Fantasy IV – The Complete Collection.
Il paraît que les stars savent se faire attendre... J’étais là ce fameux 8 mars, posté devant la Fnac des Champs Elysées, plongé au milieu d’une foule de fans et bravant un froid glacial pour la sortie en avant première du treizième opus de la saga des Final Fantasy. Emmitouflés dans nos manteaux, l’ambiance était plutôt bonne malgré ce froid mordant qui piquait nos joues presque aussi fort que l’absence flagrante d’organisation alimentait les débats. Où étaient donc les animations géniales qu’on nous avait promis ? Ou était l’organisation ? Surement bloquée au Japon… Malheureusement pour nous, ce n’est qu’après vingt-deux heures que les portes se sont enfin ouvertes, mais ce n’est qu’une heure et demi plus tard que les fans pris dans le ventre mou de la foule ont pu mettre la main sur le précieux blu-ray estampillé Square-Enix. Hélas pour les fans arrivés après vingt heures, seuls les courageux qui avaient fait la queue depuis midi ont pu avoir les dédicaces du producteur Yoshinori Kitase et du directeur artistique Isamu Kamikokuryo (qui ne sont restés que trois quart d’heure)… Bref, Final Fantasy XIII était enfin arrivé sur le sol français, rien ne saurait gâcher la fête et c’est donc les mains encore tremblantes (sûrement encore à cause du froid) que je les ai posées sur ce fameux Final Fantasy XIII.
Est-il encore utile de présenter Final Fantasy VII ? J’en doute. Mais puisque je suis dans la rubrique, faisons l’exercice. Septième épisode de la série mais premier à sortir (i) sur une machine Sony et (ii) en France, il fut pour beaucoup de joueurs, dont je fais partie, le premier vrai RPG Japonais, laissant par la même occasion une marque indélébile dans nos jeunes esprits de gamers. Véritable réussite commerciale (près de 10 millions d’exemplaires vendus), comment ce jeu a-t-il pu conquérir autant de cœurs lors de sa sortie en 1997 ?
Ce que je vous propose de lire ci-dessous n’est évidemment pas parole d’évangile mais il vous donnera, je l’espère, un bon aperçu de ce que je pense de la question !