Je n’avais pourtant pas forcément un bon apriori sur Dragon Quest 7. (Excellente phrase d’accroche, je n’en suis pas peu fier)
Déjà, j’avais lâché Dragon Quest 8 puis 6 par manque de temps et j’avais même osé trouver la licence assez « raide » par rapport à la concurrence Final Fantasy. Il faut reconnaitre que la saga Dragon Quest de chez Enix est clairement plus austère et bien moins « user friendly » que son homologue de chez Square. Rajoutez à ça les critiques mitigées que j’avais pu lire çà et là sur le jeu original sorti sur PSX et vous obtenez un Lokki modérément enthousiaste…
Mais… Mais… Mais qu’est ce qui ne va pas chez moi bon sang ?! Pourquoi je n’ai pas accroché à Dragon Quest ? C’est grave docteur ? Ai-je un problème de « bon goût » si cher à notre ami Allesthar ? Suis-je un noob incapable de voir plus loin que Final Fantasy ? Ne suis-je pas digne d’apprécier la saga fondatrice du JRPG (rien que ça) ?
Bref, bien trop de questions pour un si petit corps. Je me décide donc d’alléger mon portemonnaie et de me plonger dans cette aventure quoi qu’il en coûte. Dragon Quest 7 sera le premier Dragon Quest que je finirai, c’est dit.
Bravely Default était le jeu que j’attendais de pieds fermes. Sorti fin 2012 au Japon et un an plus tard en Europe, je dois avouer que ce jeu m’a bien fait patienter. En même temps, de ce que j’en avais lu, les critiques étaient plutôt bonnes et Square Enix avait l’air de proposer un « Final Fantasy like » résolument old school en s’affranchissant des débauches d’effets visuels qui caractérise la série depuis Final Fantasy VII.
Il n’en fallait pas plus pour m’enthousiasmer et me pousser à mettre Bravely Default dans ma wishlist Amazon pour Noël. Un bel RPG sous le sapin, rien de tel pour passer de belles heures à sauver le monde tout en étant pénard au coin du feu.
Je vais vous compter là l’histoire d’un jeu qui a marqué ma vie de joueur. Sorti en mai 2002 en France sur PlayStation 2, l’année de mon baccalauréat, ce jeu a bien failli me faire rater l’examen tellement j’y ai passé de temps (surement plus qu’à potasser mes cours, mais cela est une autre histoire) !
Toujours est-il qu’à la sortie du bundle PS Vita FFX/FFX-2, je n’ai pas hésité une seule seconde à me replonger dans ce dixième épisode de Final Fantasy afin d’aider Yuna dans son pèlerinage à travers tout Spira !
« Legendra, pour l’amour des RPG ». Ce slogan donne matière à réflexion, surtout dans la période actuelle où les médias hésitent entre tirer à boulets rouges sur les jeux vidéo (ils sont violents, ils créent des addictions, ils coupent de la réalité, etc.) et fantasmer l’univers « Geek » (mode du rétro gaming, The Big Bang Theory, démocratisation des expressions « Je suis trop un geek ! », « j’ai geeké toute la journée », etc.). Bref, tout le monde semble parler de jeux vidéo mais ont-il seulement penser à y jouer au lieu d’en parler ? J’en doute un peu…
Toujours est-il que ce satané slogan m’a poussé à réfléchir et à me demander pourquoi, parmi tous les types de jeux vidéo, j’aimais tant jouer aux jeux de rôle.
Avant d’aller plus loin dans ce modeste exposé et vous entraîner avec moi dans les méandres de mon cerveau malade, je tiens à préciser que cet article ne reflète que mon humble avis sur la question et qu’il n’a en aucun cas la prétention d’imposer une vérité absolue sur le sujet. Mesdames, messieurs, si le cœur vous en dit, n’hésitez donc pas à me faire part de vos réactions, quelles qu’elles soient. (Bien entendu il est inutile de préciser que plus vous allez abonder dans mon sens et mieux ce sera ! )
Bon, les bases étant posées, je vous propose donc de m’accompagner tout au long de cet article pour tenter de répondre à cette question existentielle, à la limite du biblique : pourquoi aime-t-on tant les RPG ? (tadaaaaaaaam)
[Edit] Modifications du 06/05/13 :
- Quelques lignes supplémentaires sur le scénario
- Réécriture complète du paragraphe sur les quêtes annexes. J’ai grandement changé d’avis une fois le menu « sans fil » exploité… -_-‘