[Bilan 2018] Un peu de tout
Par Takhnor, le 05/01/2019 à 19h33 (6252 vues)
Bilan 2018
Jeux VidéoPas tellement de jeux joués, et encore moins de jeux finis, cette année. Un peu de lassitude c'est vrai, souvent due à une "surconsommation" d'information, et aussi à un "backlog" qui fait peur par sa taille. Pour le deuxième point, ça ne s'arrange pas, et je doute que ça s'arrange un jour en fait. Je sais tout est question de volonté, mais d'un autre côté, je les aime bien mes boîtes. Pour le premier point par contre, déjà depuis quelque temps, je ne cherche plus vraiment à me tenir informé des nouvelles sorties. Pas mal de choses aident comme la folie du financement participatif qui s'effondre, et puis faut le dire honnêtement, j'ai d'autres chose à faire. Jouer aux jeux de mon backlog ? Ha !
J'ai classé selon des catégories liées au gameplay, mais surtout à la façon dont j'ai joué, au temps alloué, et au point auquel on peut décider qu'un jeu soit "fini".
Renowned Explorers International Society et
Ziggurat, sont deux jeux très différents, mais où une part de l'intérêt du jeu est de débloquer des personnages ou des objets pour des parties ultérieures. Ils ont été très funs, bien que répétitifs; très sympas en petite session. Bon après j'avoue que bien que j'ai tout débloqué, dans le cas de
Ziggurat, je ne me suis pas encore "amusé" à jouer chaque personnage à chaque niveau de difficulté et chaque mode. Certes, ça rajoute de la durée de vie, mais suis pas maso quand même. Enfin pas à ce point là...
Machiavelli the Prince et
Panzer Dragoon, quant à eux, je les ai finis, mais pas encore au niveau max de difficulté. Sans parler du fait que pour Machiavelli the Prince, vu qu'on peut jouer sur des cartes générées aléatoirement, je ne suis pas sûr qu'on puisse dire "fini" un jour...
Le DLC
More to Explore de
REIS,
Celtic Tales: Balor of the Evil Eye et
Thea: The Awakening, sont des jeux finis avec un certain nombre de factions/personnages, mais pas avec tous, et dans le cas d'objets débloqués, je n'ai pas encore débloqué toute la liste. Peut-être que je suis arrivé à un certain point d'usure.
Il est encore des jeux que je ne peux pas encore déclarer "finis" tant à y jouer je dois encore me forger au gameplay, petit à petit pour m'améliorer :
Real Bout Garou Densetsu et
Baku Baku Animal (la version PC). Des jeux aussi un peu "défouloir".
Et enfin des jeux en cours à proprement parler,
Utopia: The Creation of a Nation et
King of Dragon Pass; deux jeux pour lesquels je me dis régulièrement qu'il me faudrait les finir.
Pour ce qui est de l'appréciation de tous ces jeux, mon ressenti a été globalement le même pour tous : très bons selon moi malgré quelques petits trucs à reprocher. Avec un petit coup de coeur cependant pour
Celtic Tales: Balor of the Evil Eye.
Ce que je retiens surtout de l'année 2018, ce n'est pas tant les jeux eux-mêmes, qu'ils aient été joués (pas beaucoup), finis (encore moins donc), anticipés (j'ai pas vu beaucoup de sorties intéressantes cette année). Mais plutôt la façon de jouer.
Mednafen a été impressionnant sur l'émulation Saturn et la facilité pour jouer.
Wine est encore plus performant pour pouvoir jouer à des jeux Windows sous Linux, sans parler de
DXVK.
Même si j'ai toujours des builds de
Xnp2 et
Xnp2-Kai installés, je lorgne d'un vif intérêt le fait que
DOSBox-X commence à émuler le PC-98 depuis peu.
Et en parlant de DOSBox au sens large, j'ai pu enfin profiter du son midi via Fluidsynth (je n'ai jamais été tenté l'émulation MT-32 par
Munt) et de l'utilisation de shaders OpenGL (le recours quasi systématique de shaders DirectX dans pas mal de builds DOSBox m'agace un peu quand même, y a pas que des Windoziens qui utilisent DOSBox...). Ça change la vie. La plupart des jeux DOS auxquels j'ai joué depuis des lustres ont toujours utilisé l'émulation SoundBlaster 16 (ou mon AWE64 du temps de mon premier pentium 100 MHz), donc utilisant des bibliothèques Adlib. On s'y fait à force, et puis on passe vite au son qualité CD des premiers jeux sous Windows, avant d'avoir des jeux où on a du son compressé. En gros, je n'avais jamais pu profiter du son Midi sous DOS. Rien que ça, cela me donne envie de relancer pas mal de jeux déjà joués et finis, rien que pour jouer dans ces conditions.
À ce propos, j'ai pu comparer vite fait le son Midi de
Celtic Tales: Balor of the Evil Eye, sous DOS en version US originelle et sous Windows en version japonaise. Et en fait, les mélodies ont été réécrites pour la version japonaise : j'ai pu comparer le son obtenu via DOSBox et Fluidsynth de la version US avec les conversions des fichiers MID - avec Fluidsynth toujours - de la version japonaise, et l'arrangement est différent, bien que les mélodies de base soient identiques.
Ainsi, pour ce qui est de 2019, je vais me pencher à nouveau sur certains jeux déjà finis, mais il serait temps également de faire et enfin finir d'autres pour lesquels j'ai participé au financement (les DLC de
Pillars of Eternity,
Deadfire,
Divinity Original Sin,
Tides of Numenéra et
Satellite Reign - j'avais aussi backé
Jagged Alliance Flashback, mais je dois dire avec le temps je n'ai jamais été fan du background de la série
Jagged Alliance). D'autres jeux en Temps Réel avec Pause comme
Tyranny, et les récents
Pathfinder: Kingmaker et
Tower of Time. Finir des "séries" comme
Tex Murphy (
Overseer et
Tesla Effect, en attendant the Poisoned Pawn, et essayer
Ripper dans le même genre), les suites de
Panzer Dragoon, m'améliorer sur
Real Bout Special, finir les
Allods, les
Spellforce, les
The Guild, les
Trails in the Sky, et après les
Merchant Prince,
Emperor of the Fading Suns et
Imperium Galactica. Sans parler d'un certain nombre de wargames qui sont sur le feu. Bon à feu doux depuis un moment...
Obsidian revient au shoot 3D mâtiné de RPG ? Tant mieux, ce ne sera pas du Day One, donc pas de regrets. Idem pour Abbey Games qui revient au god game, j'ai donc le temps pour tester the
Emperor's challenge.
The Guild 3 est toujours en développement, faut d'abord finir les précédents.
Presque pour une fois, y a aucun jeu prévu pour 2019 pour lequel j'aurais de la hype. Je dis "presque", car c'était un peu le cas pour 2018, mais là c'est un constat qui dure.
La VR, le streaming, les DRM, les nouveautés techniques affichées comme "révolutionnaires"... Je m'en fous un peu maintenant. A part ce que j'ai évoqué plus haut sur la façon de jouer et le confort, le seul truc qui avive mon intérêt c'est le Deep learning pour les textures de vieux jeux.
AnimeLà, au contraire des précédentes années, j'ai vu pas mal de séries anime ("énormément" par rapport à mes habitudes...). Surtout une séance de rattrapage, vu qu'il n'y a pas vraiment de série récente dans le lot, surtout des séries sorties fin 90, début 2000.
D'abord, un nouveau visionnage de
Trigun (que j'avais déjà vue il y a trèèèèès longtemps), et même si j'y trouve toujours les mêmes défauts relevés à l'époque (Vash m'a toujours donné l'impression d'être un Gohan adulte SSJ2 avec ses pitreries en mode western futuriste), la série garde son côté sympathique. J'ai découvert le film
Badlands Rumble, qui malgré des incrustations numériques, arrive à garder l'identité visuelle de la série; cela dit, ça fait bizarre de le voir juste après la fin de Trigun vu que les événements de
Badlands Rumble se situent avant un certain nombre d'événements importants de la fin de la série. Par contre, constat identique sur la bande son de Tsuneo Imahori, elle est très bonne, pas mal de blues-rock, parfois des sonorités jazz, parfois de l'électro, voire même de la samba, de la mariachi ou même du boléro et du
son cubains.
Ensuite,
Cowboy Bebop, tant il est acclamé, un passage obligé. Et bien, c'est peut-être là que réside le "problème". Je ne dirais pas que je n'ai pas aimé, au contraire, j'ai beaucoup apprécié
Cowboy Bebop, mais peut-être qu'à force d'entendre des remarques dithyrambiques à son sujet, j'en ai attendu trop. Ou m'étais-je attendu à l'oeuvre "parfaite" qu'on m'avait vantée. Or non, je ne trouve pas Cowboy Bebop "parfait". Certes, les incrustations numériques étaient révolutionnaires à l'époque, mais en dehors de l'aspect technique, c'est sympa mais voilà. Pour ce qui est des références cinématographiques à chaque épisode, et même si l'ambiance est très bonne et cohérente, parfois j'ai eu l'impression que les allusions à des films cultes étaient un peu trop du fan service et que la trame de la série se tissait autour de ce fan service. Je suis également peut-être plus "blues" que "jazz", aussi la bande son, je l'ai trouvée intéressante sur ce ton jazzy très présent, mais parfois décalée et malgré m'être pris toutes les OST, je n'ai pas de réel plaisir à les réécouter souvent. Même si les critiques sur les choix de telle ou telle musique à tel ou tel passage ne sont pas à imputer à Yôko Kanno, je ne suis plus tellement si fan de ses compositions (pas mal de morceaux de
Cowboy Bebop et
Wolf's Rain ressemblent un peu trop à des musiques déjà connues). En bref,
Cowboy Bebop est une très bonne série, frôlant l'excellence par moments, mais pas si ultime que ça. Pas encore vu le film.
J'ai beaucoup aimé
Master Keaton, qui dresse un portrait plutôt pertinent des rapports complexes humains dans le monde au travers d'enquêtes policières la plupart du temps. Ça n'hésite pas à aborder des sujets sensibles, mais toujours avec justesse. La bande son est plutôt en retrait ici, et j'avoue que par moments (surtout durant les premiers épisodes), la qualité visuelle et sonore (pour les doublages japonais) sur les dvd n'était pas au top, même comparée à d'autres séries de la même époque. Un remaster de l'anime serait bien venu (pas un "remake" hein, parce que j'ai des doutes sur le genre de choix esthétiques qui pourraient être faits aujourd'hui...), mais ça n'empêche pas que
Master Keaton est une excellente série à mon sens, avec pas mal d'épisodes marquants.
Une autre très bonne série anime,
Planetes qui mélange science-fiction et aventure et humour, mais n'hésite pas à traiter de sujets sérieux. Là, je n'ai pas trop de choses à dire, si ce n'est que la série est super, mieux vaut la découvrir ;) J'ai cru comprendre que l'anime présente pas mal de différences avec le manga, aussi je me le suis pris également, mais lui, pas encore lu... Bientôt! :P
J'ai vu aussi d'autres séries sympa comme
Gungrave, qui avec Tsuneo Imahori derrière à la musique, a encore une très bonne bande son; et je dois dire que je préfère la partie "Gangsters" de la série à celle qui fait écho à la série des jeux vidéo dont est issu cet anime. Un autre anime de gunners "fantastique",
Hellsing (le premier anime) qui a aussi une bonne ost, et qui part quand même un peu en vrille à la toute fin. Après ça, je trouve un anime comme
Heat Guy J un peu trop "soft", même si la technique est bonne et le scénario intéressant (après, le perso principal à la
Cobra - donc style J.P. Belmondo en plus jeune, on s'y fait), le fait que la série ne développe pas assez peut-être, cela donne un sentiment d'inachevé; cela dit, la fin de l'anime est clairement ouverte pour une saison 2 qui n'arrivera jamais...
Trois autres séries plutôt SF mais avec un final plutôt mystique, mais très différentes :
Blue Gender,
Outlaw Star et
Wolf's Rain. Chacune a ses moments, une bonne ost (à part
Blue Gender, pour laquelle j'ai eu du mal, bien que ça aide bien l'ambiance horrifique). Et décidément, je ne suis pas fan des épisodes "
filler". J'aimerais voir
Blue Gender: the Warrior, pour savoir sur quels points la fin a été remaniée, mais je pense avoir eu ma dose de mécha-horror pour le moment.
Sinon, la grosse déception de l'année s'appelle
Last Exile. Enfin, pas tout à fait
Last Exile. J'ai vu
Last Exile au départ car curieux de la collaboration avec Range Murata qui avait travaillé sur
Wachenrôder. Bon déjà, même s'il y a des trucs sympas dans Last Exile, c'était déjà clairement la série que j'ai le moins appréciée de l'année. Développement trop en surface, un peu manichéen, certains personnages à se taper la tête contre le mur... Une bonne technique d'animation cependant, en particulier, un bon rendu des nuages et des manœuvres des vaisseaux.
Mais pour moi, le gros ratage c'est
Last Exile: Fam, the Silver Wing. Bon déjà comme je le disais, je ne portais pas
Last Exile aux nues, je partais déjà d'assez bas, mais un petit espoir que ça s'envole (humour humour). Mais non. Bon par où commencer ? Déjà trop de vaisseaux, avec une faible visibilité, donc un côté brouillon sur la technique. Même si le premier
Last Exile parlait d'enfance et d'adolescence tout ne s'enfonçant pas trop dans les gamineries, alors
Fam... y va les pieds devant. Ça pialle, ça crie, ça pleure pour un rien. Et surtout ça parle de sujets graves (la guerre, les génocides, les déportations, l'esprit revanchard, le totalitarisme) avec une nonchalance, ce n'est même plus de la simple superficialité, j'ai trouvé ça écœurant. D'autant plus que le perso principal est nombriliste et refuse de concevoir le monde en dehors de ce qu'il voit. Sérieux, elle gonflait avec sa manie pour la Grande Course et l'amitié-par-dessus-tout quand on voit ce qui se passe autour d'elle. Et puis j'ai eu la sale impression que
Fam, the Silver Wing était du genre à soutenir la thèse qu'il n'y aurait pas de mauvais chefs, seulement de mauvais conseillers... Et j'ai trouvé ça plutôt... déplacé. En bref, selon moi, rien se justifie dans
Fam, the Silver Wing. Même l'existence de la série ne se justifie pas.
Cette année 2019, il y a un certain nombre de séries anime que je compte bien visionner, en tête :
Ergo Proxy et
Basilisk. Mais aussi les
12 Royaumes (j'aime bien la DA de
Terra Phantastica alors ça pique ma curiosité),
Black Lagoon et
Samurai Champloo.
CinémaJe n'ai pas vu trop de films cette année, en réalité. Pour être plus précis, je ne suis pas allé au ciné depuis au moins six mois, bien qu'il y ait eu des films qui m'intéressaient. Un peu de flemme, des contretemps et les séries. Il fallait bien faire un choix.
Ce que j'ai retenu de mes rares visites des salles obscures en 2018, ce sont Three Billboards: Les Panneaux de la vengeance, Hostiles et Sicario: La Guerre des cartels. Trois films durs où la violence n'est pas seulement affichée dans ses actes, mais également plus implicite et sournoise dans les rapports humains. Pour Sicario 2, je n'ai pas vraiment cherché à le comparer au 1, il reste dans la continuité tout en étant différent, aussi je l'ai bien aimé.
A part ça, même si je m'attendais vraiment au pire après The Last Jedi, j'ai trouvé Solo: A Star Wars Story plutôt agréable ! Bon, un peu cliché par moments, c'est vrai. Mais j'oserais dire... meilleur que Rogue One, et donc... le meilleur depuis l'épisode VI ? Bon après, la mauvaise langue que je suis dirait que ce n'était pas trop difficile...
Il y a également la ressortie de
Mon voisin Totoro, que je n'avais jamais vu auparavant. C'est un film d'animation charmant, c'est vrai; mais j'ai peut-être perdu une part de mon âme d'enfant car il ne m'a pas bouleversé tant que ça. Faudrait que j'arrête de trop me pencher sur des histoires dures aussi...
2019, j'irai plus souvent au ciné, promis. Faut quand même admettre que dorénavant je zappe les films de super héros, les
Star Wars (malgré
Solo ou uniquement pour un film de cette veine, mais au vu des retours du film, je pense que c'est peine perdue), les suites de films à série dont j'ai loupé des épisodes, et aussi les
Jurassik Park, et... en bref, les gros blockbusters AAA, j'évite maintenant. Chat échaudé craint l'eau froide.
Séries TV
J'ai beaucoup apprécié la saison 2 de Jordskott en début d'année, qui va plus loin dans le fantastique et le folklore. Vivement la saison 3 !
En ce moment, j'ingurgite le reste de l'intégrale de
Star Trek en séries (en dvd). Terminé
The Next Generation, que j'ai bien aimé, ça a un peu vieilli, un peu trop "clean", mais qui a ses bons moments et mérite son statut de série culte.
Je suis l'ordre chronologie de diffusion alternée de
Deep Space 9 et
Voyager, et
DS9 ça y est ça envoie du lourd,
Voyager commence enfin à décoller un peu (j'ai trouvé les débuts de Voyager moins bons que ceux de
TNG, mais c'est peut-être aussi à cause du rapport de qualité avec
DS9 - faut dire aussi que j'étais dérangé au début de DS9 par le jeu d'Avery Brooks, Sisko était déstabilisant avec son regard dur et implacable, avec son sourire et sa voix douce, pour montrer l'inconfort et la complexité du personnage; maintenant je ne pourrais plus le voir autrement lol).
Au milieu, il y a eu le film Star Trek Generations, film correct je dirais. Je n'irais pas jusqu'à dire "bon", malgré la présence de sommités de The Original Series, The Next Generation et... Wing Commander ! (bah oui y a l'amiral Tolwyn aka Malcolm McDowell :D) Au risque de m'attirer des foudres, il vallait bien un Star Wars. *tousse*
Cette année, je finirai donc
DS9,
Voyager,
Enterprise et les films
Star Trek, mais j'attendrai pour
Discovery par contre.
Y aura sans doute de la place avant la fin de l'année pour
Babylon 5.
MusiqueDepuis un ou deux ans, je me suis remis petit à petit à mes premières amours musicales : le Blues.
D'abord timidement, un peu de
Santana, un album de
Larry Garner, un autre de
Taj Mahal par ci, un CD de
Keb Mo', un autre de
Popa Chubby par là.
Mais cette année, ça a été la "boulimie", en explorant un peu tout ce qui tourne autour, pas simplement le Blues ou le Blues Rock. Du blues acoustique (
Guy Davis,
Eric Bibb,
Keith B. Brown), du country folk blues (
Pura Fé,
Joe McMurrian), des concept-albums (
Mighty Mo Rodgers), des classiques anciens (
Robert Johnson,
Mississippi John Hurt,
Big Bill Bronzy), des classiques moins anciens (
Stevie Ray Vaughan,
Muddy Waters,
Buddy Guy), des harmonicistes (
J.J. Milteau,
Guy Bélanger), d'autres styles de blues rock (
Smokin' Joe Kubek & Bnois King,
Freddie King,
Sonny Landreth,
Dennis Jones,
Indigenous,
Lance Lopez,
Dirty Dave Osti)...
Je sais qu'il y a aussi d'autres styles, comme l'electro blues, des blues plus gospel, d'autres plus reggae ou le griot africain, mais je suis toujours en phase d' "exploration", il y a tant de choses à faire et à découvrir.
Pour ce qui est des sorties récentes, j'ai fait le constat, à part les rééditions Sony des Guitar Legend Series de 2017 et les rééditions Universal en format SHM-CD de mars dernier, mon album le plus récent reste
Tales from the South de
Black Mountain Prophet (un combo issu de
Screamin' Cheetah Wheelies et
Rufus Huff) de décembre 2016... A propos des rééditions, c'est au détour de soldes cet été, que j'ai découvert
Julian Sas et dans
Bound to Roll (album de 2012), il y avait une reprise de Shadow Play de
Rory Gallagher. Cela faisait longtemps que j'avais entendu parler de
Rory Gallagher et je n'étais jamais allé plus loin (à l'époque, j'avais finalement délaissé le blues et le blues rock pour le hard rock et le metal). Cette anecdote m'a fait franchir le pas et fait réaliser l'importance de l'influence de ce guitariste (par exemple Crest of a Wave a clairement été "pompé" pour Paradise City des
Guns n' Roses). L'avantage de ces rééditions SHM-CD, c'est que ce sont les remasters de 2017 et qu'ils sont de bonne qualité. D'ailleurs en regardant bien, c'est impressionnant les progrès de l'ingénierie son depuis une vingtaine d'années.
Comme pour les jeux vidéo plus haut, il y a eu du changement cette année sur la façon d'écouter et de gérer toute cette collection qui commence à peser... Actuellement, j'utilise
quodlibet comme lecteur audio et
ex falso son utilitaire comme éditeur de tags, et en fait je ne vois pas de meilleur. On peut organiser comme on veut, gérer plus de tags qu'avec les autres lecteurs (version, sous-titre du disque, date de première publication, parolier, compositeur, arrangeur, interprète, pays de publication, date d'enregistrement...) et on peut même en créer ! On peut appliquer des couleurs en Pango, afficher des listes, un navigateur à panneaux, un mur de jaquettes...; il y a aussi des greffons pour encore plus personnaliser... C'est à mon avis, le lecteur audio le plus complet. Je sais qu'
ex falso est dispo aussi sous Windows, mais je ne sais pas s'il y a un lecteur similaire à
quodlibet sur Windows, pour conseiller un équivalent.
Alors ici aussi 2019 ? Continuer d'explorer la discographie de certains mentionnés précédemment, en particulier les dernières sorties de 2018,
Global Griot d'
Eric Bibb,
Midnight Mojo Man de
Dirty Dave Osti,
Tell the Truth de
Lance Lopez,
Back to the Country de
Jody Carroll aka
Joe McMurrian; tout comme d'autres qui m'ont tapé dans l’
œil oreille comme
Hold On de
Kirk Fletcher ou
Songs from the Road de
Big Daddy Wilson.
En bref, comme dit
Buddy Guy dans son dernier titre :
Blues is alive and well.
Voilà pour mon bilan 2018
Bonne année et bonne santé !