[Preview] Yggdra Union, de Sting
Par Shadow, le 16/03/2009 à 20h03 (2498 vues)
Aujourd'hui il s'agit de la preview que j'avais écrite au sujet d'Yggdra Union, en version PSP.
Cet article fut écrit après les premières missions du jeu ; j'avais donc connaissance de quelques mécaniques du titre, que j'ai détaillées. En complément de cette preview je publierai la review complète dimanche prochain. D'ici là bonne lecture !
24 janvier 2008 (Japon)
16 septembre 2008 (USA)
Plate-forme : PSP
Genre : Tactical RPG
Développeur : Sting
Editeur : Atlus USA
Site officiel :
Cliquez ici !Réédité en septembre dernier par Atlus USA, Yggdra Union s'attaque désormais à la PSP, après un passage sur GBA. Mon expérience sur cette dernière version m'avait laissé une impression mitigée, et passé la première quinzaine de batailles, j'avais revendu le jeu. Malgré de grandes qualités, il souffrait d'une lenteur générale affligeante, qui avait résulté en un manque d'intérêt total de ma part. Alors qu'en est-il, avec le passage sur la console de Sony ?
Avant de débuter le jeu, on nous offre la possibilité de configurer les options audio : on peut en effet écouter les doubleurs anglais, ou la version originale en japonais. Ceci donne mine de rien une nouvelle dimension aux dialogues, qui semblent plus « vivants ». Pour ma part j'ai opté pour la VA, et même si je commence à bien connaître certains acteurs (la voix de Durant notamment), je dois bien admettre que le travail effectué est très satisfaisant ; jamais sur-joué malgré les situations souvent « extrêmes » dans lesquelles nous met le jeu.
Bien vite l'univers est introduit : une princesse fuit l'invasion de son pays, et dans sa course, elle fait la rencontre d'un groupe de bandits, dont elle arrive à obtenir l'aide en offrant une généreuse compensation. La première bataille sert de tutorial ; le jeu est à mi-chemin entre le Card Game et le T-RPG classique (avec progression de statistiques). On peut choisir une carte, possédant une certaine valeur de déplacement, et une autre caractéristique pour la puissance. La carte s'applique pour toutes les unités, durant le tour où elle est tirée ; ainsi donc il faut gérer ses mouvements entre les divers personnages, et également savoir qu'on ne dispose que d'une attaque par carte. Une fois l'attaque lancée, l'unité à son origine est immobilisée jusqu'au tour suivant. Là où le titre du jeu prend tout son sens, c'est dans la possibilité de former des unions avant la bataille ; les unités dans un certain champ autour de l'attaquant peuvent participer au combat après lui. Le périmètre d'union varie selon le sexe du général initiateur : les femmes prennent les alliés autour d'elles, avec la forme d'un « + », tandis que pour les hommes, c'est en forme de « x ». Ceci est important à prendre en compte, dans la mesure où plusieurs batailles avec une même unité peuvent finir par épuiser les troupes...
Les batailles suivent ce déroulement : l'union formée a l'initiative, et les troupes adverses peuvent éventuellement riposter. Ensuite il faut choisir sa stratégie, en fonction de la barre qui apparaît en haut de l'écran. Est-ce qu'on renforce la puissance de l'attaque, ou est-ce qu'on est plutôt défensif ? Dans ce dernier cas, la jauge se remplit, et une fois pleine il est possible d'activer un skill, telle que la restauration d'unités perdues, ou un provoquant l'affaiblissement des troupes adverses. A noter, le skill n'est utilisable que si le général manie la même arme que celle indiquée sur la carte : ainsi Milanor ne pourra pas activer une carte de type « lance ». De plus, il existe certains skills qui ne sont activables que par une personne particulière, ou, à l'inverse, par tout le monde !
La bataille s'achève lorsqu'un des deux camps est vaincu, c'est-à-dire que toutes les unités sont KO. Si vous êtes victorieux, le moral (barre de vie) des troupes adverses diminue, et la puissance de votre carte est renforcée. Si le moral tombe à zéro, la général doit se retirer du champ de batailles (source de game over pour vos personnages-clés). Il est à noter que sur PSP les séquences de combat peuvent être accélérées, ce qui est très appréciable quand on connaît leur fréquence élevée.
Enfin, la victoire vous apporte parfois de nouveaux objets, voire de nouvelles cartes. Si dans le second cas vous renforcez votre deck, avec un item vous restaurer le morale des troupes entre les batailles. Certains objets augmentent même les statistiques du général, et, comme dans Riviera les effets d'un à l'utilisation varient selon la personne à laquelle il est attribué.
Dans l'idée d'un Fire Emblem, les attributs de terrains peuvent renforcer votre défense, mais aussi vous handicaper (par exemple, seules certaines unités peuvent traverser les régions aquatiques). Il y a également un triangle de supériorité des armes : la lance bat l'épée, la hache bat la lance, et l'épée bat la hache. On trouvera différents types d'unités maniant ces armes (possédant leur propre force et faiblesse), et il existe même des golems, des magiciens... Bref, quand on associe cela au nombre de cartes disponibles, la diversité semble bien être de mise pour Yggdra Union. Pour l'instant, j'apprécie vraiment cette nouvelle édition, qui conserve toutes les qualités du jeu, en lui donnant un rythme général bien meilleur. Si cela continue ainsi, nul doute qu'Yggdra Union constituera une addition de choix dans la ludothèque de la PSP.