Troisième mois de Persona 4 (juin 2011), je viens de finir le deuxième donjon. Dans l'ensemble le jeu est très facile pour l'instant (j'ai mis en normal parce que je n'ai aucune envie de jouer en expert, aussi je ne me plains pas du niveau de challenge, même s'il est encore plus bas que pour P3), et niveau originalité c'est un 0 pointé que mérite le soft.
Après j'apprécie certains aspects comme le réalisme accru du titre : il y a plus de compétences du type Courage/Connaissance, et certaines sont régulièrement sollicitées (par exemple pour donner telle réponse à quelqu'un, il faut avoir assez de courage ; dans une certaine mesure ça évite de répondre n'importe quoi comme avant juste pour faire plaisir à la personne d'en face. J'aime cette idée). Aussi, on peut faire des "S. Links Combo", i.e. on peut sortir avec plusieurs amis, ce qui renforce l'affinité avec tous ceux-là à la fois (avant c'était un S. Link à la fois, maintenant je trouve que ça fait plus naturel). Il y a également les petits boulots... Bref, un bon point pour le jeu.

Par contre, je n'ai certes vu que deux donjons, mais pour l'instant il n'y a aucune différence avec le Tartarus à mes yeux. Le level design est toujours aussi basique et ennuyeux, alors s'il y a eu une évolution, j'espère que je pourrai la constater par la suite.
Sinon je trouve qu'ils auraient pu se dispenser d'enregistrer des petits bouts de phrases inutiles et, je trouve, irritants, du genre de "Yo!!!" (oui, sans parler du fait que c'est assez surjoué). On se croirait dans Trauma Center ("We need to save this patient!!") et, vous l'avez compris, je n'aime pas. En tout cas au bout de quelques heures ça me tape sur les nerfs.
Par ailleurs je trouve le casting féminin pour l'instant assez décevant (certes le rôle de Chie -garçon manqué fan de kung-fu- ne doit pas être évident à assumer), enfin pour l'instant je n'ai entendu que deux voix, donc bon...

En tout cas même si le sentiment de totale découverte s'est bien estompé depuis P3, ce jeu reste bien au-dessus des jeux New Gen (tri-Ace pourrait apprendre quelque chose sur la façon d'aborder la thématique de l'amitié dans un RPG...).


En ce qui concerne Devil Survivor, c'est un peu le même esprit : des ados qui n'en finissent pas de parler (pour répéter les mêmes choses), sur fond d'ambiance apocalyptique. Bon je plaisante un peu, car la tension dans ce jeu est, je trouve, très palpable. Atlus sait comment impliquer le joueur (lui poser des questions régulièrement, aussi simple que ça), et ça marche.
Le système habituel (skills, fusion...) s'insère plutôt bien dans le cadre d'un Tactical, même si j'ai peur que la difficulté ne soit un peu rebutante : je veux dire par là que pour l'instant, les plus dures missions me font clairement sentir qu'il faut un certain type de skill pour s'en sortir, et pour l'instant je me familiarise encore avec le système, donc...


On se déplace sur des cases comme dans la plupart des jeux du genre, mais ici on n'a aucun objet ni équipement. On peut constituer quatre équipes de 2 démons + 1 leader humain. En règle générale, le meneur est placé au centre et le vaincre revient à battre le groupe entier. Par contre dans certaines conditions, il sera préférable de ne pas négliger les acolytes, notamment contre les boss...

Côté customisation, il est possible d'apprendre le skill d'un adversaire en le battant (il faut désigner la compétence à "Cracker", puis vaincre l'adversaire avec le personnage choisi dans l'équipe). Il y a aussi la fusion, au cours de laquelle deux démons peuvent en créer un nouveau, qui possédera des skills de ses "parents". La nouveauté dans ce jeu (je n'en ai pas encore fait l'expérience), c'est qu'on peut choisir directement les skills que l'on souhaite posséder (avant il fallait annuler la fusion puis réessayer en priant pour obtenir le set de compétences désirées...). Enfin, les démons s'achètent (eh oui ils n'ont pas beaucoup de morale...) aux enchères du type eBay : soit vous tentez votre chance en augmentant votre offre face à l'ordinateur, soit vous payez directement une somme plus importante que la mise de départ.

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