• Phantasy Star III: Generations of Doom

.......

Le reste de l'OST n'est pas laissé de coté pour autant, je pense notamment à la musique de la carte, qui évolue au fil du jeu. Triste, mélancolique, sublime, profonde, au début elle tranche radicalement avec ce qu'on a l'habitude d'entendre pour une musique de Map. Le choix tape pour moi dans le mille, une tuerie évolutive qui participe beaucoup à donner cette aura si particulière à l'ensemble. Par contre je tiens à signaler que le morceau de musique qui introduit chaque combat m'a horrifié, beurk ! Comment une telle atrocité a pu être crée? Je n'ai pas la réponse, et je préfère pas la chercher. [Heureusement c'est la seule]

Mais que serait une OST de jeu, sans jeu... hum...


J'en viens donc au jeu en lui même, en commençant par le scénario.

A la base j'ai pas trop été emballé par le début de l'histoire, en effet, elle s'éloigne à "première vue" de la trame générale mise en place dans les épisodes 1, 2 [et 4 plus tard, qui forment un tout et sont parfaitement liés entre-eux]. Un peu trop héroic-fantasy à mon goût, je ne m'attendais pas à ça pour un Phantasy Star. Mais bien vite tout change, on voit apparaitre des Cyborgs dans notre groupe, des donjons au design très sci-fi pas de doute on est bien dans un PS, on commence alors à se poser des questions, qu'on trouvera évidemment vers la fin du jeu.


Un scénario un tout petit peu moins brut que celui des deux premiers épisodes, il reste toutefois minimaliste par rapport à ce qu'on voit de nos jours, il est pourtant très travaillé, et possède un background extraordinaire, la série garde une cohésion assez incroyable. Au départ très basique, le scénario évolue, jusqu'à nous marquer à jamais dans une scène qui m'a laissé sur le carreau, frissons, choc, révélation, je n'en dis pas plus mais elle m'a retourné. Au final j'ai follement apprécié le scénario.

Tout cela associé à un design répétitif, épuré, et assez strict, on obtient une ambiance glaciale, qui s'impose, qui marque.

J'ai trouvé le jeu beaucoup plus facile que le second épisode, des donjons carrément moins prise de tête.

Une bonne durée de vie, plusieurs générations de personnages à jouer, des choix simples qui modifieront la suite du scénario et la fin du jeu.

Le gameplay et les combats sont très moyens, un rpg assez classique c'est pas ça que je retiens en tout cas, mais rien qui freine l'envie d'avancer.


Encore une fois, ce jeu possède une panoplie de défauts plus ou moins dérangeants [Assez lent, répétitif, un brin vide, classique, graphismes rétro...], qui vont certainement rebuter la plupart des joueurs. Je trouve au contraire qu'ils donnent à PSIII une unité sans commune mesure, et cette ambiance si exceptionnelle dont je parlais plus tôt. Pour moi les défauts font parti du tout, ils peuvent aussi faire parti d'une œuvre parfois, sans toutefois tomber dans l'excès, et rajouter au génie. Je les accepte, et essaye de les intégrer dans ma vision globale du jeu, de leur trouver des aspects positifs, plutôt que de tout rejeter en bloc.

Des fois il faut couper le cerveau et se laisser embarquer, c'est ce que j'ai fait inconsciemment avec PSIII, et c'est ce que j'aime faire avant tout quand je joue ! Bien sûr mon avis ne sera plus vrai pour certaines belles bouses, qui n'ont rien pour rattraper leurs erreurs. Et à l'inverse, d'autres jeux comme Mana Khemia ou Chrono Trigger, dans lesquels je ne trouve aucun défaut seront les exceptions.

La quasi-totalité des jeux qui se trouvent dans mon top suivent ce schéma.

Des jeux pour la plupart en équilibre très fragile entre défauts et qualités, mais qui pour moi, forment des merveilles.

Impressions Final Fantasy XIII après 13 heures de jeu. »

« Mana Khemia 2 petit aperçu du Alchemic Art Collection.