2011, le parfum des bons crus
Par MeDioN, le 02/01/2012 à 10h51 (43862 vues)
2011 se finit, il est grand temps de faire un bilan de cette année qui marque la fin d'une génération de console dans les poches et le crépuscule dans le salon avec l'arrivée prochaine de la Wii U. Une année malgré tout bien riche en grands jeux, dont je n'ai malheureusement pu que très peu profiter...
Parce qu'il faut bien ressortir quelques RPG marquants de l'année, voici mon podium !
Bastion (PC - Xbox Live)
Véritable surprise sur la scène vidéoludique indie, Bastion est un véritable bijou d'originalité. Avec sa narration atypique sous forme de voix off, son ambiance enchanteresse et sa bande son sublime, Bastion prouve qu'on peut encore sortir du lot en 2011 avec peu de moyens. Si certains pourront légitimement rester sur leur faim à cause d'un gameplay assez classique pour du hack'n slash, il serait dommage de rater l'un des titres emblématiques de l'année, qui espérons-le en appellera d'autres de la part de Supergiant Games.
À noter que le jeu est maintenant disponible sur le Chrome Web Store.
Tactics Ogre: Wheel of Fortune (PSP)
À chaque remake d'un jeu culte, on peut craindre le pire : la dénaturation de l’œuvre originale.
Mais Tactics Ogre sur PSP a su sublimer une œuvre déjà grande, en la rendant encore plus profonde, accessible et plaisant à rejouer avec les excellents système W.O.RL.D et C.H.A.R.I.O.T.
L'un des meilleurs T-RPG sortis à ce jour, incroyablement travaillé et prenant.
Tactics Ogre avait le profil du grand gagnant de l'année 2011, et il fallait bien un jeu hors du commun pour le priver de ce titre assez convoité...
The Elder Scrolls V: Skyrim (Xbox 360 - Playstation 3 - PC)
Plus de cinq longues années d'attente entre
Oblivion et
Skyrim. Cinq années d'excitation mais aussi d'appréhension, tant la saga suscite de la passion et de l'exigence de ses fans. Vu le résultat final, on peut le dire, cela valait sacrément le coup d'attendre.
Dans la lignée de ses prédécesseurs,
Skyrim est un jeu grand, profond, proposant une liberté aussi excitante que déconcertante, qui a su apprendre des critiques formulées à l'encontre de ses ainés pour proposer une expérience hors du commun. Avec son ergonomie enfin bien pensée, son monde immense proposant quêtes et donjons à chaque détour, son système de jeu permettant de changer sa façon de jouer avec ses envies, ses combats épiques - au départ tout du moins - contre d'immenses dragons en pleine tempête de neige,
Skyrim est un titre qui se vit autant qu'il se joue.
Bien sur, il subsiste quelques bugs (bien que j'aie été relativement épargné en plus de 100h de jeu avec deux petits bugs mineurs) et quelques incohérences, mais dans son genre, il se pose en maitre incontesté qu'il sera bien dur d'aller chercher pendant quelques années.
S'il ne doit rester qu'un jeu en 2011, c'est bien lui.
L'année 2011 a aussi été marquée par les sorties de Radiant Historia, Xenoblade et Zelda: Skyward Sword. Si je n'ai pas eu le temps de tester le premier, le deuxième ne m'a emballé sur les quelques heures passées dessus, et il faudra que je lui redonne sa chance. Quant à
Zelda, n'ayant jamais été particulièrement friand de la série et encore moins de la WiiMote, j'ai préféré passer mon chemin.
Chaque année est aussi l'occasion de finir quelques titres cultes que je n'avais pu ou voulu finir à l'époque.
Cette année, j'ai décidé de redonner sa chance à...
Parasite Eve (PS1)
Après tout le bien que j'avais lu et entendu à propos du titre, le jeu ne pourra éviter le titre de
déception de l'année. Si l'ambiance est effectivement plutôt bien rendue avec une bande son convaincante, le jeu ne propose pas grand chose d'autre : gameplay assez limité et peu intéressant, lenteur général à tous les niveaux, scénario très prévisible, casting assez moyen, Parasite Eve ne me laissera pas un grand souvenir et ne m'incitera pas vraiment à m'essayer aux autres épisodes de la série.
Pour finir, 2011 a aussi été l'occasion pour moi de faire
Ys Seven, un grand jeu qui perpétue l'excellence de la série, mais surtout
Percy Jackson: Le Voleur de Foudre, surement le pire RPG qu'il m'ait été donné de faire au cours de ma vie de gamer. Une daube universelle et intemporelle, à essayer ne serait-ce que pour la culture.
Voila, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente année, en espérant qu'elle soit encore placée sous le signe du RPG.