[Avis] Theatrythm Final Fantasy : Curtain Call
Par bruninho87, le 29/09/2014 à 10h43 (1021 vues)
Theatrythm Final Fantasy : Curtain Call est un jeu de rythme de l’enseigne Square Enix. Cet opus faisant office de fausse suite à Theatrythm Final Fantasy (premier du nom), car ne fait qu’améliorer les points décevants de la version antérieure. Il faut souligner que malgré les très bonnes critiques du premier opus, les joueurs soulignaient le manque cruel de musique de la saga si on voulait éviter de passer par la case d’achat de DLC (musiques et personnages).
Square Enix, écoutant les fans, a finalement intégré d’office, dans le nouvel opus, un total de 221 musiques ; bien évidemment, certaines se débloqueront lorsque nous accomplirons des objectifs du jeu.
Le gameplay, quant à lui, n’a pas changé et c’est tant mieux. Ce gameplay faisant mouche auprès des joueurs lors du dernier opus se devait de rester inchangé. Dès les premières minutes de jeu, nous avons uniquement la possibilité de choisir « Music Stage », nous permettant de choisir sur les nombreux Final Fantasy sorti jusqu’à aujourd’hui, la musique de notre choix entre un BMS et un FMS (plus tard le EMS).
Le BMS (mode combat), avec notre groupe de 4 personnages, nous devrons – au moment opportun (jeu de rythme, normal…) – réagir selon l’indication affichée à l’écran. La subtilité et l’intérêt de ce mode combat, c’est qu’à partir du moment que nous ferons subir suffisamment de dégâts à l’adversaire, ce dernier sera considéré comme vaincu. Plus nous éliminons d’adversaires, plus on aura de chances de gagner des objets. Lors de la réussite d’une « Featured Zone », nous invoquerons une créature du leader du groupe faisant beaucoup de dégâts à l’ennemi.
Le FMS (mode exploration), avec un personnage à la fois, nous devrons également, comme dans le BMS, réagir selon l’indication affichée à l’écran. Seul changement sur le gameplay se trouve dans les déclencheurs appuyés (couleurs vertes), car nous devrons également – tout en laissant appuyer le styler/bouton – faire des mouvements haut/bas. Lors de la réussite d’une « Featured Drive », nous monterons à dos d’un chocobo accélérant ainsi le défilement des notes.
Pour finir, la EMS (mode cinématique), les indications apparaissent sur une sorte de ligne guidée où nous devrons réagir au bon moment. La subtilité vient du fait que la ligne va partir dans tous les sens compliquant ainsi notre capacité de discernement (surtout dans un mode ultimate). Avec une cinématique en arrière-plan, nous devrons réussir la « Featured Drive », nous donnant ainsi la possibilité d’accéder à une « Extended Movie ».
Sans compter, autre que le « Music Stage », un mode « Quest » (aventure) représenté comme un jeu de l’oie, donnant la possiblité de gagner plus d’expériences, d’objets et des cartes, sans possibilité de continuer lorsque notre personnage meurt, dont nous devrons recommencer depuis le début.
La magie opère dès les premiers instants, et ce dans n’importe quel mode. Un gameplay totalement addictif à travers les musiques qui ont bercés notre jeunesse, voire sur les musiques entraînantes avec son rythme totalement effréné nous rappelant, sans équivoque, nos combats épiques contre les différents boss de la saga.
D’ailleurs, les plus assidus voudront, sans conteste, peaufiner leurs différents personnages au maximum (60 au total) en leur donnant le plus d’expérience possible (gagné à la fin de chaque musique réussie), permettant ainsi de faire évoluer son équipe en leur équipant d’ « abilitys » utiles pour les modes plus ardus (utlimate). C’est avec un réel plaisir non-dissimulé de constuire son équipe avec ses personnages favoris ; quelle jouissance extrême et personnelle de jouer avec une équipe « Vivi, Zidane, Squall et Tidus ». De sucroît, Square Enix ne lésine pas pour faire plaisir aux fans de la série et pour les plus collectionneurs d’entre nous. Un système de collection de cartes (déjà dans le premier opus) rangé dans un classeur digital qui demandera beaucoup d’heures de jeux afin de pouvoir récupérer toutes les cartes. De plus, ces cartes – contrairement au précédent opus – peuvent être utilisées sur les personnages en vue d’augmenter leurs statistiques ; tout en gardant les cartes dans son classeur déjà récupérées.
Hors ce système addictif qu’offre le gameplay, nous aimons toujours pouvoir partager notre expérience, notre force et notre dextérité avec d’autres « aficionados » du jeu. Square Enix a eu la brillante idée d’ajouter un mode Versus (local et online) permettant ainsi d’affronter amis ou joueurs humains se trouvant à l’autre bout de la planète dans des duels totalement acharnés et stressants. D’ailleurs, pour pimenter le jeu, des effets EX (malus) pourront être envoyés au joueur adverse pour le déstabiliser dans le jeu aggravant ainsi son score final. En d’autres termes, un mode totalement sympa avec son ranking mondial, son obtention à la fin de chaque duel de deux cartes (pour le vainqueur contre une seul pour le perdant), son partage de sa « profile card » et de son partage de sa « quest » pour le mode aventure.
En conclusion, il est difficile de ne pas aimer ce jeu sans aucun réel point négatif. Tous les fans de la série Final Fantasy seront aux anges de prendre en main un jeu si complet et si addictif. Il est très rare d’allumer sa 3DS pour y jouer que 2-3 musiques, on se prend rapidement au jeu et on finit par faire des nuits blanches sans se rendre compte.
Merci Square Enix !