Seulement deux essais ce mois-ci mais c'était les vacances chez les éditeurs. S'parti.

A l'Assaut du Roi


AKA Hikaru no Chess, AKA Hajime no Ippei, AKA n'importe quel manga où un gamin est passionné par un sujet random, bon, là c'est les échecs au lieu du Go ou de la boxe donc.


Dois-je en dire plus ? Bon ok j'en dis plus. Donc on prend un gamin turbulent (Ippei) qui rêve de partir à l'aventure, une nouvelle élève (Hime) arrive dans sa classe et les deux commencent à sympathiser, la donzelle de condition fragile préfère jouer aux échecs que courir partout et initie donc son nouvel ami qui découvre une nouvelle dimension aussi enthousiasmante qu'une vraie aventure. Et beaucoup moins cher, surtout.
Mais comme Hime a une santé chancelante et doit partir en cure aux US, la séparation va servir de moteur à une nouvelle passion débordante d'Ippei pour le jeu d'échecs vu qu'il lui promet (il faut toujours une promesse) de la retrouver dans quelques années en qualité de meilleur joueur du monde. Bordel les gosses ça dit vraiment que des conneries.

Vous l'aurez compris, Banjô no Polaris (au passage je vois pas le rapport avec Délivrance) applique la vieille formule gamin désœuvré + passion soudaine + talent latent + Nekketsu = PROFIT. Ah et le rival aussi, il faut toujours un rival. Là le rival c'est le champion d'échecs junior du japon, propre sur lui, hyper sérieux, imbu de lui même, limite militaire dans sa relation au jeu, donc l'opposé complet d'Ippei. Sauf qu'en disputant une partie (qui est littéralement la seconde de notre héros) il passe près de perdre contre ce débutant désordonné et va donc tout faire pour prouver sa supériorité en lui donnant rendez-vous au prochain tournoi. FIN DU VOLUME 1, j'ai hâte de lire la suite tellement c'est original.

Bon plus sérieusement j'ai rien contre ce manga mis à part que comme je dis souvent, je l'ai déjà lu 1000x. mais les personnages sont attachants, le dessin soigné (j'ai cru à la couverture que c'était le dessinateur de Hero Academia), y'a pas de raison que ça ne soit pas une lecture agréable.


Sakamoto, pour vous servir

Un personnage très original pour un manga que, paradoxalement, je ne pense pas continuer.

Sakamoto est l'élève courtois, travailleur, propre sur lui, intelligent, serviable, qui fait chavirer le cœur des filles, doué de réflexes et capacités physiques hors du commun. Le genre à irradier de mille feux dans un shojo romantique. En bref, monsieur perfection. Il lui arrive plein d'aventures dans son lycée typique de la fiction japonaise (donc plein de mecs qui se font agresser par des voyous qui ont les pleins pouvoirs sans que personne ne leur dise rien).

Ce pitch rapide montre trois choses : l'une, le personnage principal assez assez différent des canons du manga puisqu'il est parfait, n'a pas besoin d'évoluer, c'est presque le one-punch man de la bogossitude. Tellement qu'on se demande parfois s'il n'est pas une créature surnaturelle menant une expérience mystérieuse. Et ça c'est plutôt cool.
La seconde, les personnages secondaires sont complètement antipathiques, puisqu'il s'agit soit de parfaits connards, soit de mecs moches qui se font taper, soit de filles en pâmoison. La plupart n'apparaissent pas de façon récurrente (dans ce premier volume) ou juste pour apporter un peu de gags. Donc on ne s'y attache pas.
Enfin, et c'est le principal problème pour ma part, la forme du manga : les histoires n'ont pas de vraie continuité, pas d'évolution dans le récit. c'est juste un mec parfait qui montre sa perfection pour faire rire l'auditoire. C'est du pur gag manga fondé sur le décalage du mec tellement parfait qu'il résout les problèmes sans le vouloir et sans s'en apercevoir.

Au final, comme pour "Seki, mon voisin de classe", même si la lecture était divertissante j'ai pas forcément envie de relire la même chose encore et encore.

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Pour finir ce billet, qu'ais-je lu de notable à part les nouveautés ci-dessus ? (je ne parlerai pas des habituels Conan 85 et autres de longue date)

Relife Tome 2 : Maintenant que tout est en place, Arata poursuit son acclimatation dans une salle de classe ; on apprend donc à connaitre de nouvelles têtes qui interagissent entre elles, et si on surinterpête la moindre de leur réaction comme moi chacune ou presque pourrait être le fameux adulte dans le corps d'un ado. J'aime toujours autant.

Akatsuki T5 : je devrais vraiment arrêter d'acheter cette série. Les persos sont nazes, on part encore sur un tournoi osef dans une tour avec un boss imbattable en haut, plein de mecs dont on se fout meurent et je peux toujours pas piffer le héros. Ni sa copine d'ailleurs. Bref j'arrête les frais.

Enfin j'aimerais attirer l'attention sur la sortie du 13ème volume de Yotsuba&. Bon ça n'est pas un évènement, mais comme on l'a attendu longtemps... C'est dans la droite ligne des anciens, mais on découvre surtout la grand-mère de la gamine au lieu de faire tourner les voisines en bourriques.

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