Bilan 2017 : Pour être Libre
Par cKei, le 27/12/2017 à 18h47 (7788 vues)
Qu'elle a été longue cette année vidéoludique 2017. Et dense aussi. Un quotient de sorties attendues au mètre carré assez hallucinant, qui aura engendré en réaction moult articles sur le retour en grâce du RPG Japonais qui en général n'expliquent pas où celui-ci était parti. Bref.
En attendant c'est aussi l'année de toutes les désillusions. Les jeux les plus anticipés ont aussi souvent été les moins gratifiants pour moi - à l'exception notable de NieR Automata - tandis que ceux que j'appréhendais méchamment se sont révélés bien moins pires, donc de bonnes surprises à analyser. Sans plus attendre et sans faire de vrai "top", faisons la rétrospective quasi chronologique de mon année de RPGs.
Un petit Disclaimer, d'abord. Comme je le disais plus haut, les RPGs les plus attendus et les plus "critically acclaimed" sont aussi ceux qui m'ont le plus déçu, et inversement. Loin de moi l'idée de passer pour le Lorenzo Lamas de la critique JV, c'est avant tout un biais mécanique : ce sont aussi des jeux sur lesquels j'avais placé de gros espoirs, qui se sont "juste" révélés moins entiers que prévu.
C'est ti-par en fanfare !
Final Fantasy XV
A tout seigneur tout honneur, FFXV était à la fois le plus attendu et le plus gros foirage 2017. Y'a même pas compétition en fait tellement ce jeu qui m'a fait saliver depuis au bas mot 10 ans a jeté la série déjà bien abimée plus bas que terre : carrément dans les bras des F2P mobiles racoleurs. Alors oui je sais, il est sorti en fin 2016 mais les lecteurs assidus que vous êtes auront noté que
mon bilan 2016 l'avait mis de côté pour laisser passer les vagues contraires de fanboys et haters. Ce qui au final n'aura pas servi à grand chose, sinon me faire ma propre opinion négative avec un peu de retard.
Beaucoup de chose ont été dites sur FFXV, en général ce n'est pas gentil et oui c'est mérité. Je n'irai pas par quatre chemins, même s'il tente de dépoussiérer la série tant dans son battle system que dans la structure même de l'histoire, pas grand chose ne va dans le bébé presque mort-né de Square-Enix. Des combats bordéliques au possible. Un quatuor de mâles supposé former un groupe aux réactions dynamiques, qui étiré sur plusieurs dizaines d'heures montrent les limites par des réactions pas du tout naturelles et assez vite répétitives. Une structure narrative qui ne sait pas sur quel pied danser entre les quêtes libres à la chaine et un monde complètement ouvert dans sa première partie d'une part, et un dirigisme total dans sa seconde partie. Au final un jeu qui se prend bien trop au sérieux pour se compromettre avec des voleurs de Flageolets (véridique) et des personnages secondaires beaucoup trop creux pour l'importance qu'ils revêtent.
Le résultat, c'est un jeu
qui promettait beaucoup mais n'a pas réussi grand chose ; Ça fait mal de l'admettre, eu égard à son volontarisme, mais c'est ce qui me reste presque un an plus tard, la frustration s'accumulant. Pas étonnant si depuis Square essaye par tous les moyens, mêmes les plus inavouables et compromettants, de rapiécer sa créature, capitaliser l'envie des joueurs encore enthousiastes à grand coup de DLC, rentabiliser son projet avec des bouts de ficelle. Même si ça signifie la fin de la série
as we know it.
Rencontrez les mobile-games chauds de votre région
Legend of Heroes : Trails of Cold Steel 2
Encore un revenant du bilan 2016 que je n'ai terminé qu'en 2017. Je me souviens d'un jeu dans la droite ligne de
son prédécesseur, qui en gommait certains défauts (son dirigisme dans la compo d'équipe, le rythme du jeu etc.) mais pas tous, et offrait une belle conclusion à la première partie de cet "arc Erebonia". Arc qui s'est enrichi cette année d'un troisième jeu, et même un quatrième en route pour la prochaine, on n'arrête plus Falcom dans son grand œuvre.
Malheureusement pour vous j'ai manqué à mon devoir de critique imperturbable car avec l'enfilade de grosses sorties des premiers mois, ma review pourtant écrite à 50% est depuis restée bloquée dans le back office en attendant que j'arrive à m'y repencher. Un jour peut-être.
Nioh (et compagnie)
S'il est passé relativement inaperçu pour le grand public, Nioh est certainement le jeu de tous les records pour mon bilan. Déjà il est resté en développement plus de temps que FFXV, ce qui est une sorte d'exploit en soi. Et surtout, c'est assez étrangement l'un des, sinon le jeu que j'aurai le plus pratiqué en 2017. Tout en fustigeant son côté trop "formulaïque" et répétitif, mais vous verrez que ce paradoxe se retrouve pas mal dans les jeux de cette année.
Mais bref, sous ses dehors de grosse repompe des Soulsborne à la sauce samurai, Nioh fait beaucoup plus que de la copie : il réinvente la formule. Certes le résultat est bien moins digeste, moins maitrisé et fair play aussi puisque largement basé sur du grinding et farming, des missions qui se ressemblent pour remplir un contenu faramineux. Ceci étant à force de DLC (pas toujours propres, notamment le troisième) et patches, le bébé de Team Ninja (qui ressort en GOTY) s'est bien amélioré depuis février et fut au final quand même bien rassasiant, quoiqu'en disent ses détracteurs. Pas étonnant si j'y suis revenu par trois fois.
Donc je vais pas épiloguer sur le jeu et ses extensions, lisez les reviews si vous voulez un avis plus développé.
Legend of Zelda : Breath of the Wild
Et je commence d'entrée par lâcher une Bombchu puisque Zelda n'est pas un RPG, paf, j'suis un fou je dénonce.
La critique en a fait des caisses sur BotW en le sacrant jeu de l'année avant même la fin du premier trimestre, meilleur Zelda ever, JV.Com qui lui met la note maximale, jeu parfait et j'en passe. Alors oui, clairement c'est un très bon jeu, une petite révolution même pour la saga trentenaire ; sans doute plus révolutionnaire qu'Ocarina of Time qui ne faisait "que" changer la série de dimension.
BotW n'est pas forcément original quand on regarde la production JV dans son ensemble. C'est tout simplement la reprise du concept de l'Open World qui s'étend à tous les univers en ce moment grâce à la puissance des machines de jeu, avec une skin Zelda et des pouvoirs et interactions environnementales plutôt innovants en leur genre. Et la sauce prend, mais ça a le défaut de ses qualités : un jeu blindé en contenu de faible qualité avec la prolifération des Sanctuaires assez vite plus kiffants à trouver qu'à battre, un monde extrêmement étendu que Nintendo a dû remplir avec des collectibles pour donner l'impression au joueur de faire quelque chose. Je suis de ceux qui pensent qu'une aventure réussie nécessite un but, et BotW en manque cruellement.
Et surtout, même si je sais que la presse comme les joueurs ont besoin de hype pour survivre j'aimerais assez qu'on ne force pas trop sur les superlatifs, ou qu'on prenne un minimum de recul avant de partir en roue libre. Qu'on ne réduise pas non plus au silence les voix discordantes qui ont l'outrecuidance d’émettre une opinion plus tempérée voire contraire. Je le redis, j'ai aimé BotW et j'y ai passé un paquet de dizaines d'heures. Pourtant tout au long de l'aventure j'ai ressenti un gros manque, un vide causé tant par le jeu en lui même que par ce qu'on en avait fait.
Déjà parce qu'en ayant tant vendu le jeu comme la huitième merveille du monde je ne pouvais qu'être déçu de ne pas retrouver ce sentiment moi-même une fois en jeu. Et surtout parce que malgré toutes ses qualités ce Zelda est très loin de l'expérience de jeu ultime. Un mauvais Zelda, même, si l'on force le trait : ce qui caractérise la série c'est Link et sa quête un peu surannée du courage contre la force brute, mais aussi les donjons et la façon d'y utiliser les équipements. Or si l'on s'occupe beaucoup dans Breath of the Wild, on n'y fait pas grand chose d'épique. On s'y balade, mais on n'explore pas vraiment des donjons millénaires. Au nombre exceptionnel de cinq (en comptant le château de Ganon), les donjons du jeu sont rachitiques et pas vraiment enthousiasmants. C'est aussi le cas des boss, sacs à PV oubliables au lieu d'être des "certificats de passage" que l'on bat en trouvant la méthode idoine.
Finalement ce que je vais retenir de ce Zelda ce n'est pas son impact en tant que jeu majeur de 2017, mais les vraies réussites inhérentes au jeu : un Open World vraiment réussi où l'on se balade avec plaisir, et un système de jeu quasiment bac-à-sable avec les interactions des pouvoirs spéciaux sur l'environnement, à la limite du gameplay émergent
World of Final Fantasy
Je mentirais en disant que j'attendais beaucoup de celui-là, mais vu que la critique semblait unanime j'en ai été déçu quand même. Voilà donc ce que j'écrivais à l'époque en imaginant ma correspondance avec le développeur :
Chers messieurs-dames de chez Square Enix,
j'ai l'honneur de vous écrire au sujet de votre World of Final Fantasy qui promettait beaucoup mais n'est finalement pas à la hauteur de mes attentes, et ce pour une raison simple : vous avec ajouté au gameplay des restrictions - nombreuses - qui cassent et gâchent complètement le plaisir de jeu ainsi que le potentiel tactique. Je m'interroge ; pourquoi faites-vous toujours ça quand sur le papier votre système était très bon ?
Votre jeu s'inspire fortement des Pokémon, licence où les monstres sont à l'honneur et occupent toutes les places en combat. Ici, le tiers de l'équipe est constitué par deux héros insipides et sans aucune techniques, reléguant ainsi la majeure partie du bestiaire riche dans les méandres des boites de stockage.
Vous avez pensé à ce système de pyramides, empilement par grandeur de monstres qui font corps unique, apportant à l'ensemble les techniques et statistiques de chaque partie. Mais là encore, les deux pingouins volent la vedette. Prenant la place soit de base soit du milieu de colonne, dans un roster évolutif où les monstres tendent déjà à croitre avec l'expérience. On se retrouve de fait à garder nos bêtes dans leur forme primitive où à les jeter au moment où elles deviennent utiles, ce qui me semble aller à rebours de la logique de progression.
Enfin, comment ne pas parler de votre logique de transmission au sein d'une même lignée. Par les mystères de l'évolution, les améliorations de caractéristiques se transmettent mais pas les techniques ? A quel moment cela vous as-t'il semblé une bonne idée ?
Je le répète, vous teniez là une occasion de mettre au monde un jeu (ou plutôt un système, le reste étant à l'avenant) ouvert riche, personnalisable et qui aurait demandé un peu de jugeote au joueur pour surpasser les difficultés que vous lui auriez imposé. Avec ces restrictions, l'empilement suffit pour triompher de tout mais dénué de vrais choix murement réfléchis, le joueur s'embête profondément et se frustre. Et quand on vise l'hommage, mieux vaut creuser le fan-service plutôt que multiplier les références creuses.
Je vous connais depuis de nombreuses années maintenant et me garderai bien d'aborder les autres points litigieux que vous connaissez, j'en suis sûr : l'écriture médiocre, la construction des niveaux. Mais concernant cette tendance à gâcher vos points points forts, je vous conseille vivement d'en parler à votre psychiatre, car cela ressemble fortement à de l'autosabordage.
Veuillez agréer mes sentiments distingués.
Touhou : Genso Wanderer
Je dois être l'un des deux français à avoir acheté ça. Du coup je regrette de ne pas avoir fait de review, mais je n'avais pas fini le jeu non plus, qui n'a été qu'un bouche-trou entre deux RPG de plus grande envergure.
Si je pense qu'il serait intéressant de critiquer la récente arrivée de la grande licence Touhou en RPG chez nous-autres occidentaux, je n'ai finalement pas grand chose à dire sur celui-ci comme l'année dernière sur Scarlet Curiosity. Genso Wanderer n'est qu'un Shiren cosplayé, un dungeon-crawler case par case totalement classique avec des éléments Rogue-lite et un ajout de pouvoirs basés sur la mythologie Touhou, notamment différents types de danmakus. En soi c'est pas mauvais mais c'est un peu transparent comme jeu.
Dark Souls III : the Ringed City
Ceux qui me lisent sur les forums ou ailleurs savent que les Souls, c'est un peu mon obsession depuis 2010. J'y reviens plusieurs fois l'an, quand j'ai un vide existentiel, que je termine un jeu trop puissant pour passer directement à autre chose ou au contraire trop frustrant. Me tester sur un nouveau "Build" intéressant est devenu un réflexe, et les extensions des jeux me donnent volontiers le prétexte pour me replonger dans l'un ou l'autre des épisodes.
Cette année n'a pas échappé à la règle, notamment au moment de la sortie de la dernière pièce à l'édifice de la grande série de FromSoft, The Ringed City. J'ai expérimenté quelques builds avant de me lancer avec ma fidèle Dragonslayer Axe, et je dois dire que j'ai été pas mal bluffé. Par la mise en scène, les idées de design des niveaux et ennemis qui te font dire que les devs ont tout fait pour te faire aller là où ils veulent avec une froideur méthodique.
Un boss final magistral pour clôturer l'histoire aussi, mais paradoxalement pas assez de paiement (au sens cinématographique) pour avoir la sensation que c'est vraiment fini, que Dark Souls ne se relèvera plus (du moins sous cette forme). Ceci étant ça ne me stoppera pas de continuer à y jouer en attendant le prochain jeu dans ce style par le studio. D'ailleurs les autres développeurs s'y mettent aussi, avec cette année Nioh et
The Surge
J'ai eu vent de The Surge sur le tard et je dois dire que si l'aspect très Soulslike mis en avant par les trailers était tentant, le reste ne m'attirait pas des masses.
Au final j'ai vraiment apprécié le jeu pour son ambiance très poisseuse et surtout la façon dont il se détache du modèle. Lisez la review ci-dessus pour plus de précisions.
C'est d'ailleurs un Soulslike plus par sa reprise de la mécanique de mort et d'XP avec un level-design tortueux qu'un pur clone : dans les faits c'est un pur jeu d'action, et non un Action-RPG. Plus qu'avec Nioh c'est ce jeu qui me fait dire que le Soulslike, comme le Metroidvania ou le Rogue-like avant lui, est devenu un genre à part entière et non un genre mémétique où tout repompe l'original sans réfléchir. Et ça c'est plutôt cool.
Aussi jouissif que poisseux, qui l'eut cru ?
Atelier Firis : Alchemist and the Mysterious Journey
J'adore les Ateliers mais j'avais fait l'impasse sur Sophie pour plein de raisons. Parce qu'il était associé à un moment pénible de mon année 2016 qui m'avait bien pris la tête, mais aussi parce qu'à force de voir la série s'auto-parodier j'ai eu envie de faire une pause.
Mais cette pause m'a quand même créé un manque à l'égard du gameplay de ces jeux, car faut-il le rappeler sous des dehors
ecchi moe uguu les Ateliers sont une des licences RPG les plus formidables pour se prendre la tête sur des tableurs Excel. C'est aussi l'un des plus grands représentants des dernières années dans les combats au tour par tour.
Bon malheureusement je parlais d'autoparodie plus haut, et Atelier Firis en est bourré : héroïne cruche, réactions idiotes qui sert de prétexte à lancer l'aventure, graphismes datés, et c'est encore un épisode qui, malgré la reprise du fameux Timer si cher à la série, le gère comme un gougnafier. Et le système de combat a un peu perdu de sa superbe depuis Shallie. Mais à côté de ça en terme d'alchimie et de boss bien velus j'en ai eu pour mon argent.
Bref ce cru 2017 a été bon mais pas top, à l'image de la série trop souvent ballotée de haut en bas sur la sinusoïde de la qualité. (C'est beau putain !)
Trails in the Sky The 3rd
J'ai beau avoir fait une petite place à la série dans mon cœur de joueur, TitS3rd a été la première victime de la surcharge de sorties du début d'année. Je l'ai pris day ouane et joué une petite dizaine d'heure avant de le remiser temporairement, depuis 8 mois donc. Ce que j'ai tiré de cet essai, c'est que le jeu restait tout aussi efficace sur le plan du gameplay, tout en changeant énormément la progression du scénario : pas de monde à explorer ici mais un aspect plus donjon-rpg où l'on explore une seule tour en ouvrant des portes plus ou moins bien fermées pour en apprendre plus sur les nombreux personnages de la série. Gros fan service d'ailleurs, puisque la totalité des personnages jouables des précédents volets font peu à peu leur retour dans l'équipe avec leur propre quête.
Pour en savoir plus il faudra attendre que je me sorte les doigts.
Persona 5
Sans atteindre le niveau de Final fantasy XV - loin de là, Persona 5 c'est aussi le RPG blockbuster qu'on attend des lustres (quasiment 9 ans quand même depuis P4) et qui une fois en main se révèle bien moins marquant qu'espéré.
Objectivement le jeu est excellent, il garde la même structure que P3 et 4 en la transférant dans un environnement encore plus pop-culturellement chargé et actuel, à savoir la mégalopole japonaise (Tokyo). Ses personnages sont classiques mais sympas (presque tous en fait, un ou deux - Haru - me paraissent superflus), son ost très
bonne, sa durée de vie énorme (dans les 150h pour ma part). Le concept du scénario est bon bien qu'un peu gentillet (personnellement les crimes réels de P4 m'avaient bien plus marqués), et a quelques bons retournements. Le système de jeu reste aussi efficace qu'à l'accoutumée tant pour les fusions de personas que le "dating-sim". Atlus a réussi à bonifier les donjons en en proposant un de procédural en annexe en plus de ceux fixes de l'histoire principale. Et visuellement c'est aussi bluffant qu'espéré.
Seulement voilà j'en attendais tellement pour un jeu qui m'a fait saliver, qui semblait si riche et mystérieux
même sur les trailers que j'en avais fait un article, que les premiers retours portaient aux nues, que j'ai passé une grande partie de mon temps de jeu à être irrité par les quelques vraies tares au point qu'elles m'ont partiellement gâché l'expérience.
D'abord, le rythme du jeu est plombé par des choix arbitraires que le joueur (moi) subit de plein fouet. C'est personnifié par Morgana, le chat qui vous empêche de sortir quand il l'a décidé, mais en fait c'est plus global : les personnages passent leur temps à rappeler des choses que vous savez en vous envoyant des chiées de sms (sachant que déjà dans la vie j'ai ça en horreur), plusieurs pans entiers de l'intrigue - quelques heures - vous coupent de la partie "dating-sim et gestion du temps" juste pour poser sur un mois des bouts de scénario qui auraient pu tenir sur quelques jours. Et c'est d'autant plus débile qu'à côté de ça des Social Link entiers facilitent énormément la gestion du temps au point que malgré toute ma frustration et sentiment d'urgence j'ai bouclé la totalité des SL avec dix bons jours d'avance sur la deadline. C'est donc quelque chose qui, avec un peu plus de maitrise, aurait pu être évité.
Je passe sur d'autres points - le personnage d'Akechi que je trouve trop mal écrit pour son rôle - pour ne pas me prendre la tête avec ceux qui ont adoré le jeu inconditionnellement ; Persona 5 ça a été un gros morceau de cette année (surtout en temps de jeu) et quand je pèse le bien et le moins bien on est tout de même assez haut dans la qualité. J'en attendais mieux, c'est tout.
God Wars : Future Past
God Wars semblait être un T-RPG prometteur que j'avais repéré depuis quelques temps, d'autant plus que le genre très répandu il n'y a pas 5 ans a pris un peu de plomb dans l'aile avec la dernière génération. Une aventure sympathique dans un Japon médiévalo-fantasique où se bousculent les fables traditionnelles, le folklore nippon étant bien mis à l'honneur... jusqu'à ce qu'on comprenne que rien ne sera creusé au delà de la légère présentation des personnages.
Grosse déception sur ce niveau, que rattrape un peu le système de combat classique mais bien développé grâce à une ou deux bonnes idées et trois classes par personnages. Honnête mais peut mieux faire, en gros.
NieR Automata
Je ne suis pas forcément adepte de mettre NieR ou Taro Yoko sur un piédestal : les deux opus en date ont de vrais défauts qui peuvent rebuter les joueurs selon ce qu'ils mettent au premier plan dans le RPG. En revanche il me parait assez impensable qu'on puisse en toute franchise ne pas reconnaitre que c'est une série (et plus généralement un créateur) non seulement très originale sur certains aspects, mais aussi complètement folle en terme narratifs.
Je ne parlerai pas du scénario, que vous pourrez lire un peu partout si vous le souhaitez. Je dirai juste que ce que le jeu met au premier plan, c'est l'empathie ressentie à l'égard de nombreux PNJ qui peuplent le monde en ruine d'Automata. Un robot qui tente de soigner son "frère", une androïde qui cherche à tout prix à plaire à l'être aimé, ou d'autres qui voudraient seulement vivre loin des horreurs de la guerre, les formes de vie rencontrées par 2B et 9S ont toutes une histoire plus ou moins déchirante à conter sur l'humanité. La forme aussi se diversifie au cours des différents "runs" qui mis bout à bout constituent une histoire prenante et dense. Loin de constituer de simples redites, chaque "boucle" du jeu dévoile une facette du scénario a la manière d'un oignon qu'on pelle couche par couche.
Si les quêtes annexes paraissent parfois un peu paresseuses et que j'ai personnellement trouvé l'ost moins inspirée que celle du premier opus, il n'empêche que je suis ressorti de l'expérience (car c'en est une) un peu rincé. La meilleure preuve, c'est que si j'ai eu une attitude un peu blasée durant les crédits définitifs, en me repassant
la chanson hors-jeu les jours suivants j'avais la larme à l’œil. Au delà des caractéristiques formelles qu'on traite dans nos critiques, la marque d'un grand jeu c'est aussi de laisser une trace durable dans notre âme de joueur.
Disgaea 2 & 3 en remakes PSP
Pas beaucoup de Tacticals cette année, j'ai profité de l'occasion pour me faire les remakes d'épisodes passés. Sans grosses surprises, c'était toujours aussi bon voire meilleur avec les ajouts, même si je trouve les scénarios alternatifs un peu trop fermés et leurs personnages dispensables. Mais j'ai quand même pris mon pied un petit moment en essayant de me limiter à des classes de base ou trop peu usitées histoire de varier un peu de d'habitude.
God Eater 2 : Rage Burst
Avec l'arrivée de Monster Hunter World, j'ai eu envie de me remettre dans le bain du hunting-game avec une série qui a son petit succès mais que je n'avais jamais essayé jusque là.
Au final j'ai été très déçu. Ce jeu, et cette série par extension, c'est surtout une tentative de surfer sur la vague MH avec des systèmes plus simples à produire et à prendre en main (très peu de zones de frappe sur les monstres, des environnements très étriqués aux décors simplistes). Mais ce faisant on perd tout le sel de ce qui rend MH si unique, c'est à dire la traque, l'obligation d'apprendre à connaitre chaque monstre pour survivre dans une nature hostile, et la richesse du gameplay. GE2RB ne propose qu'une demi-douzaine d'armes, assez peu diversifiées dans leur fonctionnement d'ailleurs. Il faut par contre y ajouter les armes à feu qui enrichissent un peu l'expérience, ainsi que les Arts de Sang au final assez peu exploités.
Avec God Eater, je n'ai pas retrouvé le hunting game au sens où je l'entends mais seulement un Action-RPG assez pauvre, qui mise plus sur la répétition de petites missions faciles que la véritable Chasse aux monstres.
Ys VIII : Lacrimosa of Dana
Ys VIII, c'est un peu la bonne surprise de cette fin d'année : d'un côté c'est une série peu connue qui m'est éminemment sympathique au départ, et de l'autre je n'attendais pas forcément grand chose de cet épisode.
La review devrait facilement vous faire comprendre pourquoi avec ça j'ai été largement satisfait de mon expérience de jeu.
Dit en deux mots, s'il s'agit d'un jeu à relativement petit budget qui aboutit à des textures de mauvaise qualité et des traductions (anglaise comme française) complètement foireuses, et une histoire pas forcément intéressante ni bien maitrisée en terme de mise en scène et rythmique, les fondamentaux de la série sont orgasmiques. Un très bon système de combat, une bande-son très cool, le tout étiré par des annexes sans que ça ne soit abusif, il n'en faut pas plus pour passer un excellent moment avec Adol et Dana.
Etrian Odyssey V : Beyond the Myth
Encore une bonne surprise avec ce nouvel épisode du très conservateur Etrian Odyssey que je n'attendais pas à ce niveau. Mon expérience sur la série se limitant en gros aux deux remakes Untold, j'avais alors rangé la licence dans la case "classicisme extrème et peu d'inventivité".
Pour faire simple, l'épisode V ne change pas - du tout - les choses en matière de game design, c'est même une reprise parfaite des donjons case-par-case à dessiner à la main. A ceci près que quelques facilitations font leur apparition, notamment la possibilité de se téléporter à un étage précis plutôt qu'une strate en rentrant dans le labyrinthe, qui fait déjà grincer les dents des puristes. En toute objectivité ça ne change pas grand chose. Le traçage automatique de la map me semble plus compliqué à accepter étant donné que c'est la principale caractéristique de la série, mais oh well.
Sur la forme donc, pas de quoi pavoiser. La véritable richesse de cet épisode demande de se pencher sur les classes de personnages : ça a souvent été une spécificité de la série que de proposer des classes de personnages déviantes, et le V ne fait pas exception en rebattant pas mal les cartes. Si les Fencer, Botanist et Dragoon restent peu ou proue des gameplays classiques, on a tout de même droit à une Necromancer intéressante en ce qu'elle se sert de corps zombifiés pour déployer ses talents, d'un Harbinger au potentiel astronomique quand il est mis dans de bonnes conditions ou d'un Pugilist adepte des Binds. Chacune des classes possède en outre deux versions Maitresses qui font évoluer ses pouvoirs dans des directions parfois très différentes, ce qui donne un potentiel tactique assez élevé à nos équipes. Voire une certaine rejouabilité.
Xenoblade Chronicles 2
Review début 2018, le temps de boucler tout ça.
J'avais prévu de passer la fin d'année à mitonner une critique du très anticipé Demon Gaze 2 mais finalement un autre "2" est passé par là du côté de MonolithSoft. Et étrangement je ne sais pas si ma santé mentale s'en tirera mieux.
Faut dire que Xenoblade Chronicles, c'était l'une des baffes RPG des années 2010. Pas le jeu parfait mais de taille à dépoussiérer le genre avec la majesté de ses environnements, son système de combat et sa bande son. Il avait enfanté d'un Xenoblade Chronicles X là encore critiquable sur certains points (l'écriture, surtout) mais qui m'avait largement marqué sur d'autres, en particulier les bases de la série. Donc si j'attendais une chose de XC 2 c'était qu'il mêle le meilleur des deux et rectifie les aspects moins reluisants. Manque de bol c'est une chimère bordélique qui sort de chez MonolithSoft.
S'il reprend les fondements de la série avec ses zones de jeu titanesques et sa bonne OST (signée Yasunori Mitsuda, excusez du peu), XC2 peine à avoir autant d'impact que les précédents. Peut-être plus convenu mais surtout moins habile dans la création d'une ambiance, il nous transbahute d'un endroit à l'autre sans vrai liant, sans s'occuper de savoir si musique et exploration se mélangent bien, sans prendre en compte la longueur des combats et le placement ennemi avec l'aggro parfois capricieuse, sans se demander s'il est agréable que le thème de combat soit en permanence couvert par des ennemis et équipe qui beuglent leurs attaques à la chaine.
Une seule question : pourquoi ?
Ce second épisode semble assembler à la va-vite des mécaniques et assets sans affinités les uns avec les autres, et ça se voit. Malgré de bonnes idées dans la création d'un univers riche, il ne s’embarrasse pas de cohérence avec par exemple un scénario et quêtes qui cherche à personnifier et humaniser les Lames, sortes d'entités pourvoyeuses de pouvoirs, quand le gameplay tout entier nous les fait stocker en masse avant de les jeter sans même un regard. Ajoutons à ça des personnages dont l'écriture est purement fonctionnelle sans s’embarrasser de cohérence du comportement, un chara-design totalement hors-sujet du fait des 76 créatifs à l’œuvre avec chacun leur style, et le tout ressemble bien à un énorme plantage annoncé.
Pour autant les features du jeu ne sont pas toutes à jeter. Une fois assimilé, le système de combat est intéressant, riche et dynamique. Ce qui prendra quand même plusieurs dizaines d'heures à arriver à maturité, encore et toujours la faute à une incapacité du jeu à se dévoiler efficacement. Beaucoup de quêtes annexes ingrates font du jeu un puits sans fond de durée de vie, mais chaque Lame a tout de même sa petite trame à elle, ce qui permet de se lier à ses champions. Difficile pourtant de pardonner au développeur de s'être compromis dans un fan-service bas du front ni dans un système de
Gachapon aussi indispensable que mal foutu, qui plombe en grande partie le plaisir de jeu. Le jeu n'est pas mauvais et je veux bien lui passer certains travers, mais y'a des limites.
Rex peut être prophétique quand il veut.
Voilà qui boucle ces résumés plus ou moins succincts de mes parties endiablés sur mon genre favori. Mine de rien 17 RPGs complets, dont certains parcourus à plusieurs reprises au gré des extensions ou ardents désirs (DSIII, c'est à toi que je parle), parfois très longs (+ de 60h pour FFXV, + de 130 pour BotW, + de 160h pour P5 et déjà + de 100h pour Xeno2), auxquels ajouter quelques infidélités conventionnelles, c'est quand même dans le haut du panier pour moi.
Mais j'ai quand même pu m'essayer à d'autres styes de jeu histoire de ne pas passer pour totalement monomaniaque.
Le non-RPG, parce qu'il en faut aussi
Super Mario Odyssey
Un peu l'équivalent de ce que je disais sur Zelda, d'un côté c'est un bon jeu bourré de bonnes idées aussi aussi innovantes que fan-service (dans le bon sens), entre autres l'utilisation de la casquette de Mario pour contrôler différents monstres pour chopper leurs pouvoirs, des passages en plateforme 2D, des gros clins-d'oeil aux épisodes passés etc. Mais de l'autre tout ça manque cruellement d'enjeu. Parallèle inverse à BotW/OoT, Mario 64 avait révolutionné la série en faisant exploser ses contours en même temps que sa dimension. De fait Mario Odyssey n'a plus l'occasion d'être une révolution et ne fait "que" ouvrir encore un peu plus la formule. Le problème étant qu'il choisit la quantité à la qualité et que ça se voit. On tombe sur des lunes littéralement en ne faisant rien, juste des actions triviales, et la plupart se retrouvent du coup insignifiantes. Dans M64 et ses tableaux (au sens littéral comme au figuré) chacune des 120 étoiles, ou presque, était recherchées par le joueur ; c'était très rare qu'on tombe sur une de façon fortuite. Tout Mario Odyssey ressemble à cette petite course contre le lapinou qu'on rackettait par deux fois pour avoir une étoile. Et c'est un peu dommage dans un jeu aussi riche.
Qu'est-ce tu fous là ?
Sonic Mania
L'autre licence historique ne me convainc pas plus. Pourtant tous les ingrédients sont là, ce jeu est une ode aux Sonic d'antan, ça devrait m'enthousiasmer autant que la critique pro. Seulement je pense que le développeur n'a pas réussi à dépasser le statut d'hommage, entre la reprise quasi intégrale des vieux niveaux (dans le premier acte des zones surtout) et le moteur de jeu qui souffre des mêmes maux que celui d'origine, surtout en terme de collisions. Le Chemical Plant 2017 donnait déjà pas mal le La puisque totalement identique à l'ancien jusqu'à un passage où je suis mort en boucle par la faute d'une hitbox mal gérée prise en sandwich par des plateformes mouvantes à distance. J'ai persévéré quelques heures sur la suite mais j'ai fini par me lasser.
Civilisation IV
Oui je retarde mais j'avais une semaine loin de mes consoles cet été, et le 5 était trop gourmand pour mon vieux laptop.
Le IV aussi du reste, ce qui fait que mes parties ont été assez laborieuses vu que l'ordi plantait régulièrement sous l'effet de la chaleur estivale que les ventilos ne dissipaient pas. Mais bon c'était distrayant et cette série, que je n'avais plus touché depuis le tout premier, reste toujours super efficace en son genre.
Samurai Warriors Spirit of Sanada
J'aime beaucoup les musou et celui-ci semblait changer un peu de la formule. Ça se sent en jeu avec une plus grande scénarisation, puisque cet épisode est centré sur la bien connue famille Sanada à un moment charnière de leur destin. On incarnera tour à tour Masayuki, Yukimura et Nobuyuki, mais aussi leurs shinobis et autres aides de camp, et le jeu n'est pas chiche en personnage puisque les clans Tokugawa ou encore Toyotomi sont aussi de la partie sur le tard. Spirit of Sanada tente des choses avec toute une partie de développement d'un village, des missions de collecte (apparentées à du farming), un mini-jeu de pêche et la customisation des armes de nos héros. Mais en tant que Musou le jeu fait un peu redite de Samurai Warriors 4, dommage.
En résumé :
Dans un début d'année 2017 qui aura vu passer Persona 5, NieR Automata, Breath of the Wild, ou Final Fantasy XV pour finir sur Xenoblade 2 parmi d'autres titres plus modestes, en faire ressortir le meilleur est un problème de riches. Comme je le disais au début de ce billet, les grosses sorties auront eu d'autant plus de mal à me captiver totalement que certaines petites se sont révélées plus convaincantes que prévu.
A titre personnel l'année 2017 a été plutôt très bonne que ce soit en terme de boulot, relationnel et évidemment jeu vidéo. Même les déceptions expliquées plus haut restent souvent de bons jeux, donc pas vraiment à me plaindre.
Et si j'ai assez peu produit d'articles dissidents (seulement celui sur FFXV, voir plus haut), la faute à une traversée du désert cet été, je me suis pas mal rattrapé sur les critiques avec une bonne dizaine de publications chez Legendra, sans compter celles encore en cours d'écriture (ou celles abandonnées d'ailleurs).
2017 m'a aussi donné l'occasion de participer régulièrement à un podcast, l'excellent
aRPiGi et son équipe bigarrée. Un exercice dans lequel je ne suis pas encore à l'aise mais qui va s'améliorer petit à petit, je vous le conseille.
Mais parlons peu parlons bien. L'année 2018 s'annonce presque aussi chargée que celle qui se termine et voici venu le temps de dresser une liste partielle des RPGs (ou pas) aguichants.
Les attentes pour 2018
Catégorie Sans compromis :
- Monster Hunter World (26 Janvier) : Pas un hasard si j'ai gardé 4 jours de congés pour la fin du mois. Monster Hunter c'est l'une de mes séries préférées en arpg, et si j'ai souvent critiqué son manque d'audace c'est justement ce changement qui est mis en avant dans ce nouvel épisode. Donc j'en salive d'avance.
- Valkyria Chronicles 4 : Si je ne m'abuse on n'a pas encore de date, mais comme Eddy Mitchel j'y crois à mort. Sachant qu'il 'agit d'une de mes séries préférées de T-RPG et que je la pensais morte et enterrée, aucune chance que je laisse passer sa résurrection.
- DBZ FightersZ : J'ai un peu du mal à suivre ce qui fut ma série manga favorite pendant plus de la moitié de ma vie. Et aussi bien du mal à me remettre sérieusement au VS Fighting. Mais en l’occurrence j'ai profité d'une promotion sur le premium Gamekult pour chopper le jeu, donc j'y jouerai fatalement.
- Indivisible : s'il se décide à sortir, bien sûr. La démo était prometteuse en tant que "Valkyrie-Profile-like" mais ça commence à faire longtemps, je n'espère que voir la confirmation du jeu final.
Catégorie Probable :
- Trails of Cold Steel 3 : S'il se décide à sortir chez nous cette année, sinon ce sera 2019. Vu la qualité des deux premiers et du reste, y'a peu de doutes à avoir.
- Atelier Lydie et Suelle : L'Atelier annuel, pas grand chose d'autre à en attendre.
Catégorie Peut-être :
- Lost Sphear (Janvier) : J'avais laissé passer I Am Setsuna parce que les premiers retours m'avaient refroidis, on verra si le suivant me tente mais uniquement en cas de période calme.
- Demon gaze II : comme expliqué plus haut je m'en méfie à mort mais j'ai quand même envie de voir qui l'emportera de ma bienveillance envers le premier ou mes gros doutes sur l'orientation que prend Experience.
- Ni no Kuni 2 : J'avais plutôt aimé le premier mais avec le temps j'en garde de mauvais souvenirs, en particulier d'un jeu naïf avec un système de combat mal exploité par l'IA déficiente. Après si les retours montrent qu'ils ont rectifié le tir, pourquoi pas ?
- Radiant Historia Perfect Chronology : Ça a l'air cool mais peu de chance que je le prenne, vu que ma version DS est en parfait état de marche et que j'essaye depuis 2 ans au moins de m'y remettre pour la finir.
- The Alliance Alive : Il me semblait que ça avait l'air cool mais à y regarder de plus près ça a l'air du type Stella Glow/Bravely default, donc ça me dit moyen.
- Penny Punching Princess : Je dis rarement non à un Nippon Ichi. Après le concept m'a l'air un peu léger et j'aimerais surtout un nouveau Disgaea.
- Dissidia FF : J'avais beaucoup aimé le premier, mélange de baston en arène et temps réel et de RPG fan service, le second beaucoup moins puisque c'était une redite. Après la série est tombée dans l'oubli et revient dans une forme un peu différente. A voir ce que donne cette nouvelle mouture.
- Little Witch Academia : de gros doutes à la fois sur la licence (que je vois beaucoup passer sans en avoir vu une minute) et sur le système de jeu, vraisemblablement assez proche de Dragon's Crown. Ceci dit ça semble quand même joli à voir.
Catégorie Lolnope :
- Sword Art Online : Fatal Bullet. Depuis que j'ai testé Re : Hollow dans le cadre d'une publication finalement tuée dans l'oeuf, j'ai gardé des séquelles irréversibles et une profonde aversion pour cette licence. Donc à moins qu'on me prouve que ma vision en est faussée pas question que j'y retouche.
- Secret of Mana HD : J'adore Secret of Mana et justement, essayer un remaster HD dont les visuels me filent envie d'éventrer des chatons c'est au dessus de mes forces. Pourquoi irais-je égratigner mes bons souvenirs avec la seule envie de retrouver ce que je connais déjà ?
J'en oublie certainement un sacré paquet (13 Sentinel Aegis Rim par exemple), ne serait-ce que pour la bonne raison qu'on n'a souvent ni date ni confirmation de sortie à se mettre sous la dent. Tabler sur l'arrivée d'un prochain RPG FromSoftware l'année prochaine serait comme anticiper la sortie de Kindgom Hearts III, FFVII Remake ou croire au père Noël. Mais sait-on jamais, l'année est longue et les commerciaux affutés.
Bonne année 2018 ! Pleine de voyages dans les univers vidéoludiques.