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Nippon ni mauvais
Bonnes surprises et infâmes bouses de la production japonaise
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Looking for choupitude
Par cKei, le 15/03/2019 à 13h48 (2149 vues)
Catégories : Animation/manga, Critique manga
Je suis dans une période émotionnellement chargée en ce moment et j'avais besoin de me faire quelques comédies romantiques qui finissent bien pour me requinquer. Du coup j'ai pris quelques notes du podcast LolJapon pour essayer certaines séries dans ce style avec un synopsis qui tient la route ; ben le moins qu'on puisse dire c'est que Forest Gump avait raison, "on sait jamais sur quoi on va tomber".

"C'est un voleur il a mis ça dans ma liseuse"


Kanojo wa Rokurokubi


Celui-ci est plutôt soft, c'est un monster girl tranquille : une jolie jeune fille avec un cou étirable qui se rapproche progressivement de son voisin, qui a un certain kink pour sa particularité physique. Évidemment ils vont de quiproquos en "vite cache toi mon frère arrive", le cou de la donzelle qui a tendance à bondir comme un ressort à la moindre émotion forte joue un grand rôle dans les gags et les mimiques. Ça ne va pas très loin mais c'est mignon et parfois drôle. J'en demandais pas plus.

Mai Ball

Du manga sportif, c'est du foot, et l’héroïne se fait régulièrement trousser par son ami d'enfance pour lui donner du courage vu que sinon elle perd ses moyens sur le terrain. Mais une fois reboosté par sa libido, elle est tellement dans son monde bisounours qu'elle en devient super forte.

Gros potentiel d’agression sexuelle par ses camarades de classe sexy aussi, qui lui forcent la main pour rejoindre le club de foot féminin local. J'en avais lu que du bien et j'ai vu quelques images marrantes mais... Je vais être clair, j'ai passé l'age pour ces conneries et j'ai pas dépassé 4 chapitres.

Recovery of an MMO Junkie

Après quelques années à errer sans but dans sa boite comme office lady, Mariko - la trentaine - décide de tout plaquer et de trainer sur le net. Désœuvrée, elle se crée un avatar masculin sur un MMORPG assez obscur. Manque de bol les premiers pas dans le monde virtuels sont difficiles, tant les mécaniques sont mal expliquées. C'est alors qu'une jeune femme de plus haut level va l'aider à franchir les premières quêtes, lui trouver une guilde, et une relation d'amitié se noue entre les deux avatars. Et peut-être plus si affinités.

Seulement voilà, la guilde en question a une règle de conduite primordiale suite à quelques déboires : il est strictement interdit de démarrer une relation sentimentale irl entre membres sous peine d'exclusion.

Même avec cette petite intro, vous devez de suite voir où la série va aller, d'autant que Moriko a la "chance" de tomber (irl) sur un homme qu'on se demande bien qui c'est. Bon c'est à peu près là que j'ai arrêté ma lecture pour le moment donc je ne peux pas vraiment en dire plus. Ça a l'air prévisible, sympa sans plus.

Forget me Not

/!\ NOT WHAT IT SAYS ON THE TIN, Trigger Warning et tout ça. /!\

Ça commence comme un rom-com classique, un jeune homme - avocat en devenir - fait une chute en scooter. Alors qu'il git au sol, il est reconnu et secouru par une connaissance sans parvenir à la reconnaitre : en gros le principe du manga est que sa créditrice est l'une de ses conquêtes passées mais il ne sait pas laquelle. L'occasion de fouiller dans ses souvenirs pour se rappeler de toutes ses ex, notamment sa toute première amourette de collège. Et c'est à cet instant précis que ça part en couille.

Pas super envie de mettre des images de dépression donc voici une des "ex" gênée.

Le protagoniste est un type qui se cherche, pas mal fauché, qui n'arrive pas à trouver un travail stable. Qui prend toujours la mauvaise décision en amour et même quand c'est pas de sa faute on lui reproche. qui va tomber sur un peu tous les types de petites amies potentielles, de la plus choupi (il va tout faire foirer) à la plus psychopathe (il va être son jouet et elle brisera sa vie). Et quand il pense avoir trouvé chaussure à son pied la vie lui rappelle qu'il n'est qu'un pantin et qu'il ne sera pas heureux.

C'est physiquement dur à lire, j'avais alternativement envie de baffer le héros et ses conquêtes pour être aussi con.ne.s. Parce qu'en fait Forget Me Not c'est pas du tout de la romance mignonne et drôle, c'est un manga sur la déprime voire la dépression chronique. Sur l'inhumanité de la société japonaise, avec ses jobs précaires, les usuriers qui viennent t'emmerder à toute heure, les fils de pute de prédateurs qui tentent de ramasser des lolis esseulées dans la rue. Sur les couples qui n'ont pas les mêmes attentes et préfèrent sourire niaisement jusqu'au point de rupture. Sur la déconstruction de la famille idéale, qui aura conditionné le héros pendant une grande partie de sa vie (avec vers la fin un parallèle à son père assez marquant)

Et puis même. C'est un manga qui semble fréquemment se chercher, virer de style plusieurs fois au long de ses sept tomes. D'abord des histoires très courtes, quelques chapitres tout au plus. Puis deux histoire très longues et chargées. Puis une plus légère et FIN DU MANGA abrupte. Je ne sais pas si c'était une volonté dès le départ - j'en doute-, mais si le "mystère" de celle qui l'a aidé est assez vite évident, la conclusion l'est beaucoup moins. La "best girl" pour moi finit évacuée d'une mauvaise manière suite à une série de quiproquos et de non-dits, et la fin du manga remet un coup dans les feels à son sujet pour bien t'achever. Quant à la toute fin, elle semble un peu précipitée (par un arrêt anticipé de parution ?) et se termine sur une conclusion douce-amère, anticlimatique, du héros qui a enfin les idées claires mais pas forcément comme on l'attendait.

Toute proportion gardée ça m'a autant retourné le cerveau qu'Evangelion (dans un tout autre style). Et le pire c'est que je ne pense pas que c'était le sentiment visé au départ.

Les mecs ont inventé le concept de Rom-Dep, Romantic-depression... Je regrette pas de l'avoir lu mais alors c'est hard. Et puissant. Ouin.

Tsurezure Children

On finit par une série BEAUCOUP plus légère et donc agréable. Tsurezure Children c'est une anthologie des amours naissantes en milieu lycéen, comme ont pu l'être Hatsukoi Limited ou Boys Be... (publié dans le Shonen Collection de Pika) en leur temps. Sauf que Tsurezure Children, qu'on pourrait traduire par "Enfants désœuvrés" est un yonkoma - ces strips en 4 cases verticales - humoristique.

Que la série - qui compte douze volumes - ait cette visée humoristique ne veut pas dire qu'elle est dépourvue de fond : sous leurs airs de ne pas y toucher, les gags et les personnages volontairement caricaturaux parviennent à traiter de sujets à la fois pratiques et concrets ; comment passer ses sentiments quand la personne en face n'a pas la même langue maternelle, le débarquement d'une famille envahissante dans les relations sexuelles de deux ados, les difficultés à communiquer de deux grands timides, etc. D'autres tropes assez grossiers aussi, avec pêle-mêle une yandere qui s'immisce entre deux amoureux, un prof imperméable aux avances pas du tout discrètes d'une élève, une osananajimi, et on en passe, qui réussissent tout de même à être drôles.

Accurate

En fait je crois que c'est totalement ce que je recherchais dans cette petite cure, une série très drôle qui parle des relations en les dédramatisant. Pour un occidental, Tsurezure Children met en lumière les énormes différences sociétales avec un Japon où s'appeler par son prénom est déjà une preuve de proximité intense, où attendre des mois avant d'embrasser son ou sa significant other est banal. Ceci dit on retrouve de gros points communs entre les cultures, on repense à sa propre adolescence en se disant "bordel mais c'est exactement ça" ou "j'étais vraiment si pathétique ?". Les réactions des protagonistes sont finalement très naturelles, réalistes.

Quant aux gags, étant féru d'humour deadpan (pince-sans-rire) je suis comme un poisson dans l'eau, les mimiques sont tordantes et la mise en scène apportée par le découpage est parfaitement maitrisée. Bref une excellente série pour lire en ces temps troublés et se faire du bien à l'âme.

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2 commentaires
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le 23/03/2019
Edité le 00/00/0000
Dangereux d'être devant l'héroïne de Kanojo quand elle dort......première fois que je vois un coup de tête arrière ! xDD
Bao
le 21/03/2019 edit eff
Edité le 00/00/0000
Ouiiiii pour Tsurezure Children
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