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[P'tit Test] Super Paper Mario
Par Raymontp, le 27/01/2018 à 18h44 (7633 vues)
Catégories :
Jeux vidéo, RPG
Super Paper Mario
2007, début d’une hérésie pour certains, tentative apprécié pour d’autres, j’avoue faire partie de la première catégorie.
Près d’une 10ène d’année, et deux épisodes moribonds, après et suite a une recherche sur les raisons de la...déchéance, je vois pas comment on pourrait qualifié autrement, de la série, j’ai eu la surprise d’avoir pas mal d’échos : « Vous abusez les mecs, il est pas si mal SPM », « Il est vraiment mal reconnu », de mêmes que certains personnages (antagonistes, surtout) reviennent plus facilement dans la commu.
Vaincu par ma curiosité, je me décide a la lancer...sur Dolphin, c’est pas que j’ai pas de Wii ou de Wii U mais elles bouffent toutes les deux les pissenlits par la racine, pas d’bol !
A cheval sur mon Gameplay
A cheval sur mon Gameplay
Pour les détracteurs, c’est certainement la raison number 1 du rejet de cet épisode : voyez quand même : Paper Mario a réussi a imposer des combats au tour a tour simples mais dynamiques grâce a un système de timing et c’est ce même système qui...ne se retrouve pas dans cette suite !
A la place, un plateformer tout ce qu’il y’a de plus Mario, les éléments de RPG existent quand même et permettent d’avoir un jeu plus aisé grâce au système de score qui fait ici office d’expérience, on se demande au passage pourquoi cette idée n’a pas été reprise dans les suites mais bon, on parle de Super Paper Mario là…
Le gimmick de cette épisode est le Système D, qui permet en fait de passer de la 2D a la 3D pour afficher des éléments qui pourrait être cacher par une perspective ou l’autre, l’idée est sympas mais dans les faits, j’ai trouvé ça assez menu vu que c’est toujours la même rengaine « Vous êtes paumés ? Changez de mode ». L’autre problème, c’est que seul Mario peut se servir du système D, parce que oui, vous contrôlerez pas qu’un personnage, sans comptez sur vos partenaires pixels qui vous débloqueront la voie.
Le jeu n’hésite pas d’ailleurs a bousculer régulièrement vos habitudes avec des séquences spéciales comme ce combat de Super Star ou bien...du dating sim, eh ouais, le jeu aime VRAIMENT bousculer vos habitudes !
Le soucis, c’est que le changement de persos se fait sur une combinaison de touches (saut+pixel) pas très agréable et se marie mal avec le rythme d’un plateformer, tout comme le coté très loquasse de ses intervenants. Il en résulte un hybride agréable a prendre en main mais qui n’empêchera pas de regretter les jeux d‘origines…
Pour terminer les grognements, je parlerai aussi de plusieurs séquences répétitives qui traînent particulièrement en longueur.
Une divergence qui se respecte
Oui mais Paper Mario, c’est pas qu’un RPG, c’est aussi un univers particulier où chaque chapitre fait office de mini-conte fantaisiste et là pour Sticker Star et Color Splash s’en fi-chent com-ple-te-ment du scénar, force est de constater que SPM respecte complètement cet esprit, en fait, force est de constater que SPM est probablement le plus abouti coté scénar :
Une divergence qui se respecte
Oui mais Paper Mario, c’est pas qu’un RPG, c’est aussi un univers particulier où chaque chapitre fait office de mini-conte fantaisiste et là pour Sticker Star et Color Splash s’en fi-chent com-ple-te-ment du scénar, force est de constater que SPM respecte complètement cet esprit, en fait, force est de constater que SPM est probablement le plus abouti coté scénar :
C’était pourtant mal parti au vu du chara design vraiment très moche pour une grosse partie du cast : a base de carré ou de rond pour donner des dessins plus proches d’un niveau école élémentaire qu’autre chose.
C’est pourtant sans compter sur le rattrapage de l’écriture qui donne une bien meilleure consistance aux personnages grace a une VF de qualité (Je changeais souvent de perso pour voir les répliques cinglantes de Bowser) et pas vide de référence pop culture.
Chose assez étrange : le scénar montre des facettes sérieuses assez inhabituelles pour un Mario même si le flegme de la série essaie d’en gommer la gravité le plus possible, il n’empêche que certains passages font quand même légèrement bizarre pour une série de jeu aussi légère.
Coté musique, certaines pistes sortent du lot pour leurs sonorités particulière mais la grosse partie oscille entre le « ok » et l’anecdotique.
Comptez une 15aine d'heures pour en voir la fin sauf si vous voulez faire le 100% avec ses puits aux 100 assaillants.
Au final, je suis quand même forcé de l’admettre : Super Paper Mario a beau avoir amorcer la descente de la série, il garde quand même l’esprit comparé a ses descendants notamment grace a son script et ses personnages haut en couleur (et en parodie).
Comptez une 15aine d'heures pour en voir la fin sauf si vous voulez faire le 100% avec ses puits aux 100 assaillants.
Au final, je suis quand même forcé de l’admettre : Super Paper Mario a beau avoir amorcer la descente de la série, il garde quand même l’esprit comparé a ses descendants notamment grace a son script et ses personnages haut en couleur (et en parodie).
Malgré tout, l’hybride n’est pas parfait et montre plusieurs faiblesses pas forcement liées a la fusion des genres en plus !
+++ Une écriture et une VF au top !
+++ Une écriture et une VF au top !
++ Un scénario qui bouscule pas mal les habitudes de la série
++ Pas mal de séquence gameplay fendard…
+ Bowser, ce héros !
- - Un hybride qui ne contentera pas tout le monde
- - Un hybride qui ne contentera pas tout le monde
- - Déplacements parfois flottants
- - Le changement de partenaires est pas très fluide, ni ergonomique
- - …d’autres séquences qui traînent trop en longueurs
- - Boss fight peu mémorables
- - Boss fight peu mémorables
- - Un chara design très...particulier
- OST grosso modo anecdotique
7/10
7/10
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