Alors que Facebook s'évertue à mettre en place un indice du bonheur national, Google continue pour sa part de suivre la propagation de la grippe devenue très médiatique avec le virus H1N1, même s'il n'en est pas spécifiquement question. Une méthodologie proche car si Facebook analyse les statuts des utilisateurs à la recherche de mots trahissant leur humeur, Google prend pour référence les mots clés saisis dans le champ de recherche de son moteur pour estimer le niveau de propagation du virus grippal.
Google part du postulat qu'un " lien existe entre le nombre d'internautes qui recherchent des termes liés à la grippe et le nombre de personnes présentant des symptômes ". On peut se demander si justement la grippe A n'est pas susceptible de mettre à mal l'indicateur de Google, avec le nombre conséquent de requêtes qui ont été passées uniquement pour obtenir de l'information. Google semble sûr de son fait en évoquant une " corrélation lorsque toutes les requêtes sont mises en parallèle ".
Mis en place aux États-Unis il y a un an par la branche philanthropique de Google ( Google.org ), ce système de surveillance se pose en complément des services sanitaires plus traditionnels. Il a gagné plusieurs pays depuis son lancement dont aujourd'hui 16 nouveaux principalement situés en Europe. La France fait notamment partie du lot et les données proposées sont ajustées grâce au Réseau Sentinelles.
Google Flu Trends est avant tout un outil de tendances afin d'anticiper un pic d'épidémie. Selon cet indice, c'est actuellement au nord de l'Hexagone que la propagation du virus est la plus élevée.
sources : http://www.generation-nt.com/