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Cette réouverture surprise est probablement à mettre sur le compte de la magie de Noël ! Après un lancement en grande pompe le 20 novembre dernier, Europeana a été dans l'obligation de subir les assauts répétés de millions d'internautes visiblement avides de culture européenne ou tout simplement curieux. Malgré le doublement en urgence des serveurs dédiés, l'architecture informatique de la bibliothèque européenne en ligne n'a pu y faire face, et de fermer ses portes jusqu'à la mi-décembre croyait-on, avant que de mystérieuses complications repoussent cette réouverture à l'année prochaine.


Europeana est de retour
Et bien non ! Sans tambour ni trompette cette fois, Europeana refait dès aujourd'hui surface sur la Toile. Une relative discrétion sans doute voulue, s'agissant d'une phase de test. Autant être tout de suite prévenu, au cours de cette phase à la durée indéterminée, le fonctionnement d'Europeana ne sera pas optimal et pendant les heures de pointe, des décrochages sont à prévoir avec un accès limité à un certain nombre d'utilisateurs.

Se confiant à l'AFP, un porte-parole de la Commission européenne qui chapeaute ce projet ambitieux de notamment concurrencer Google Recherche de Livres et ce dans le plus grand respect des droits d'auteur, a indiqué que la capacité des serveurs du sites a été quadruplée.

Disponible dans les langues pratiquées dans l'Union européenne, Europeanna propose pour rappel et pour l'heure, un accès à plus de deux millions d'objets culturels numérisés avec un objectif de dix millions d'ici 2010 à aller chercher dans les bibliothèques nationales disséminées en Europe.


On parle bien d'une phase de test
Qui, quoi, où et quand font partie des critères des recherches qui peuvent être opérées sur Europeana afin d'obtenir des résultats sous forme de textes (livres, manuscrits, lettres, thèses...), d'images (photos, peintures, partitions musicales...) voire de documents audio et vidéo avec par exemple des journaux télévisés, des émissions de radio. Une frise chronologique permet également via un carrousel de voyager dans le temps de la culture européenne.

Preuve qu'Europeana n'est pas encore totalement opérationnelle, l'utilisateur n'a pas encore la possibilité de s'enregistrer pour garder trace de ses recherches et se constituer sa bibliothèque personnelle à consulter à loisir. Ce ne sera que pour plus tard, au même titre que les fonctionnalités dites sociales avec la création de communautés pour partager et échanger autour de centres d'intérêts culturels communs.

sources : http://www.generation-nt.com/

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