[Survival Horror] Preview de Calling, d'Hudson Soft
Par Shadow, le 01/12/2010 à 23h10 (1388 vues)
Édité par Hudson partout dans le monde, Calling s'est tout d'abord attiré les regards curieux des fans de Survival Horror, ces joueurs mêmes qui, sur Wii, outre un Project Zero que Nintendo Europe a annoncé par erreur, n'avaient finalement pas grand chose de plus que des jeux d'aventure sur rails à se mettre sous la dent. Alors quand on annonça l'arrivée d'un jeu fidèle à l'horreur japonaise présente dans les Project Zero, on a eu envie d'y croire. Et puis, le jeu final nous est parvenu...
Le soft s'ouvre sur une salle de chat regroupant plusieurs personnes dont on ne connaît que les pseudos. Remarquez, il y a en a bien un qui apparaît encore plus mystérieux, le fameux "anonyme". On en saura que très peu sur cette personne ; pour l'heure on nous parle de rumeurs étranges, une personne rejoint la discution, et puis... le jeu commence. On incarne un certain Shin, qui se réveille dans une demeure qu'il ne reconnaît pas, et dans laquelle l'électricté semble faire défaut...
Un premier "niveau" qui sert plus de tutoriel qu'autre chose, une masse d'information nous étant donnée tout d'un coup. On apprend alors à se déplacer avec le nunchuk, le pointeur de la wiimote servant à orienter son regard. Premier constat, le jeu est lent. Des temps de chargement avant une cinématique, les déplacements (même lorsqu'on court !), les animations de transition entre deux zones... On croit vraiment à une mauvaise blague, on n'arrive pas à croire qu'il y ait TOUT ÇA à la fois... Eh bien si. Pire, les personnages manquent un peu de charisme pour l'instant, hormis un certain Makoto, qui rappelle vaguement des personnages rencontrés dans Project Zero au vue de ses motivations.
Et c'est bien là le problème apparent de Calling : le moindre détail suggère une oeuvre du genre horrifique (on m'a parlé d'une certaine musique qui serait quasi-identique à celle d'un film, par exemple), et le jeu combine le tout sans grande originalité. Bon, en revanche, on sursaute forcément lorsque c'est voulu par le jeu, et l'idée d'intégrer la wiimote au gameplay renforce l'ambiance du titre. En effet, la "manette" sert en particulier de téléphone portable (in game), ce qui nous permet notamment de recevoir des appels... venant de l'au-delà ! Et en VO, s'il vous plaît !
Au niveau de l'intrigue il est un peu tôt pour se prononcer, mais l'univers du jeu semble plutôt bien construit, des éléments nous sont dévoilés au fur et à mesure, espérons qu'il y aura moyen pour les plus curieux d'en apprendre plus via des petites notes disséminées dans les lieux visités. Le jeu se distingue aussi de certains Survival par le fait qu'il permet d'incarner plusieurs personnages, il n'y a pas vraiment de héros (et tant mieux vu comment Shin est un poltron né...).
Après la maison remplies de poupées en introduction, on suivra donc une jolie jeune fille prénomée Rin perdue dans un... lycée ! Et quand je dis perdue, je veux dire qu'au début on se retrouve catapulté dans cet univers, et les indices pour avancer sont plutôt rares... Il faut alors suivre sa carte pour découvrir toutes les zones non explorées, rentrer dans les pièces accessibles, et voir les objets qui sont susceptibles de nous faire avancer... Sachant qu'au troisième étage, on a un fantôme plutôt tenace qui viendra nous embêter régulièrement si on se perd en route...
Calling ne semble pas être un mauvais jeu dans le fond, mais je trouve que la prise en main s'avère difficile. Maintenant, l'ambiance est bonne, et l'univers fait qu'on a envie d'en savoir davantage.
Je vous en reparlerai donc très probablement dans un futur billet.