C'est la St Valentin, j'imagine que les publicitaires se sont chargés de vous le rappeler ! Mais comme c'est aussi mon anniversaire, j'ai décidé de sortir Filgaia de son sommeil hivernal. ^^ Et comme je suis beaucoup de choses ces derniers temps, je scinde mon billet en deux : une partie shôjo/josei et une autre consacrée aux shônen/seinen. Pour ce soir, honneur aux dames ; la suite demain soir... (allez Mikaya il y aura même un anime bourré de fan service, promis ! XD)


Mon premier drama. J'ai découvert par hasard qu'il existait une adaptation télévisée d'un joseï sorti aux éditions Kurosawa, alors j'ai décidé de regarder la série directement. L'histoire est assez invraisemblable de prime abord : une jeune office lady trouve un jour un jeune sans abris dans un carton, et décide de l'emmener dans son appartement pour veiller sur lui. Celui-ci compte cependant y rester, même si pour cela il doit... être son chien de compagnie ! Je sais, c'est fou.


Et pour retranscrire une telle folie il fallait des acteurs qui jouent le jeu. Eh bien je ne peux pas parler par expérience, mais je trouve vraiment les personnages principaux très bien interprétés. Chaque acteur remplit son rôle en insufflant les émotions attendues pour son personnage, en particulier le jeune Momo, très... affectueux. Pourtant sa "maîtresse" Sumire a été très claire : il peut rester vivre chez elle, mais pas de sexe ! Dès le premier épisode, notre OL retrouve un ancien sempaï parti étudier à l'étranger, et qu'elle a toujours admiré... Leur relation reprend là où elle (n')avait (pu) commencé, ce qui va inévitablement faire réagir le "chien" de Sumire... Le docteur que consulte cette dernière est un personnage secondaire assez récurrent, ses petites interventions étant tantôt purement comiques, tantôt utiles à l'héroïne. Ceci la fait en général se questionner sur elle-même, comment elle se comporte avec les autres...

Bref, une histoire de triangle amoureux pas si banale que ça, et vraiment très amusante, que ce Kimi wa petto. ^^


J'ai profité des soldes de janvier pour acquérir cette série entre autres choses. J'avais vu le premier épisode il y a un an, et depuis j'ai beaucoup aimé Ouran, alors je me suis dit que ça devait bien être aussi drôle... C'est pour l'instant plutôt bien parti !


Le comique de ces séries scolaires repose bien entendu en grande partie dans l'extravagance des situations, qu'il s'agisse des règles de la physique purement bafouées ou des moyens financiers déployés sans gêne à tout bout de champ. L'avantage par rapport à Ouran c'est qu'il ne s'agit pas d'un "reversed harem", et l'on retrouve ainsi 3 filles au lieu d'une (sur sept), ce qui change un peu la donne. Special A n'a cependant pas volé son appartenance au genre comédie romantique, puisque dès le premier épisode les sentiments des deux protagonistes sont très clairs (au moins dans un sens...). Ceci engendre bien entendu tout un tas de quiproquo et de situations explosives (grâce à une pointe de shôjo-ai. ^^). On ne retiendra pas l'anime pour son histoire (bien que les scénaristes fassent un effort pour que chaque épisode paraisse relié au précédent), mais d'un autre côté les dix premiers épisodes correspondent vraiment à ce qu'on peut en attendre d'après le synopsis.


Dengeki Daisy est assurément mon coup de ceur shôjo du moment.
Il est à noter un détail amusant, comme quoi l'auteur serait... un homme. Ce qui ne s'est pas vu depuis des années, si c'est bien le cas (je recommande à ce sujet aux plus curieux la lecture du numéro 3 des Éditions H, traitant "du manga au féminin". Vraiment très instructif). Mais comme l'auteur en question est très mystérieux... ^^


J'avoue que les couvertures et les (très) bonnes critiques reçues à la sortie de chaque volume ont fait que j'avais très envie de me lancer dans sa lecture depuis un moment. Déjà, le manga se démarque un peu du lot par son approche particulière : il n'y a pas seulement une héroïne idiote et insupportable, mais bien une héroïne et un héros ! L'un ne va pas sans l'autre, et on alterne entre les pensées de chacun des deux personnages. Elle, c'est Teru, une fille qui n'a en apparence pas vraiment besoin d'être défendue, sachant répondre par la force quand on s'en prend à elle ou ses amis. En vérité, elle cache un autre côté de sa personnalité, plus tendre, et auquel seul "lui" a accès. Lui, c'est "Daisy", un ancien ami du frère décédé de Teru. Sur la demande de ce dernier, Daisy veille sur Teru de loin depuis quelques années, étant en contact régulièrement avec elle par mail.

Très vite on découvre l'identité de Daisy, ce n'est donc pas vraiment là-dessus que compte l'auteur pour retenir notre attention. En revanche le dessin est très agréable, jonglant entre le SD et les gros plans sur les visages. L'humour est également très présent, avec des passages plus ou moins pervers mais tellement énormes qu'ils en deviennent excellents. L'auteur a un humour particulier, mais au moins nul doute que tout le monde y trouvera son compte (le quiproquo sur le premier acte sexuel dans le tome 4 est vraiment hilarant je trouve. ^^). Car c'est indéniable que le lien très fort entre Daisy et Teru fait que l'on se retrouve inévitablement dans l'un d'entre eux. Teru fait office de figure féminine en devenir, dans toute sa fragilité et sa détermination, tandis que Daisy incarne "le mâle protecteur dans toute sa splendeur", pour dire les choses simplement (ses hormones le travaillent un peu... beaucoup. ^^). Sinon j'oubliais de préciser que l'histoire est bâtie sur un drame familial en quelque sorte, l'héritage du frère de Teru semblant attirer beaucoup de convoitises... Il y a même quelques références pour les geeks de temps à autre ; un peu comme dans l'excellent Cat Street aux éditions Kana.


En bref un très bon choix de l'éditeur Kaze, qui a adopté un rythme de sortie plutôt bien équilibré. Vivement la suite. ^^

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