Oui bon je vous vois venir "oh, un shônen sur Filgaia, et un vieux qui plus est !". La vérité c'est qu'une amie m'a fait découvrir et que j'ai plutôt bien accroché. ^^ Apparemment il y a pas mal de saisons donc j'en ai pour un moment avant de voir le bout, mais la première quinzaine d'épisodes est assez sympathique.

Sans être forcément très original, l'humour est assez présent et l'histoire s'efforce de garder un fil directeur (aspect que je reproche parfois à ce genre de manga). Donc j'espère que cet anime continuera de s'améliorer. ^^



Ce seinen nous est parvenu grâce à Asuka et est en cours de réédition par Kaze (qui a également licencié l'anime en France). Je dois dire que c'est une très bonne surprise ! Déjà, le cadre du titre est plutôt original pour un manga, puisque l'intrigue se déroule en Italie. On y suit plusieurs duos de jeunes filles cyborg ayant chacune un "frère" pour coéquipier, et chacun de ces duos se voit attribuer des missions à remplir pour le gouvernement. L'oeuvre sait trouver un bon équilibre entre les scènes d'action et la psychologie de ses personnages, on s'attache vite au devenir des acteurs principaux. Le bilan après la lecture des quatre premiers tomes est donc très positif. Une belle découverte.



Attention, ce manga est destiné à un public averti. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il aborde un sujet qui nous concerne tous, mais qu'on a du mal à regarder en face : la société dans laquelle on vit, avec tous les laissés-pour-compte que l'on peut trouver dans le monde actuel. Pour ces pauvres jeunes, il existe tout de même un espoir de changer de vie, un certain "veilleur" ayant décidé de suivre l'évolution de certains adolescents qui se sont égarés, pour les remettre sur le droit chemin. Ce n'est pas chose facile, et les conclusions à la fin d'un chapitre sont parfois très dures à encaisser, même pour le lecteur ! Une oeuvre choc par un auteur et un mangaka visiblement réputés, et dès le premier tome on comprend pourquoi. À découvrir.



Un peu dans le même ordre d'idée que Blessures nocturnes, Syndrome 1866 se veut néanmoins très différent : on est plongé dans la conscience d'un futur tueur en série. Le jeune homme n'apparaît pourtant pas dangereux de prime abord, si ce n'est qu'il est un peu bizarre et semble prolonger sa crise de l'adolescence par-delà ses vingt ans. Tout est né d'une observation scrupuleuse de la société dans laquelle il vit : las de voir les gens souffrir sans raison, le protagoniste va mettre en oeuvre son "projet", celui-ci se concrétisant dès le deuxième tome... Où j'ai malheureusement dû arrêté ma lecture pour l'instant (vive les colis perdus). Quoiqu'il en soit ce manga est vraiment particulier, et très oppressant. Je pense notamment à cet été qui n'en finit pas (ah ces cigales...) mais aussi aux traits sur les visages malfaisants. On y perçoit vraiment l'envie de nuire pour la simple raison de s'amuser.


À part ça l'auteur croit "globalement" en l'humanité, et est un grand amateur de shôjo (si vous ne me croyez pas allez lire une interview le concernant). Il est à noter que cette oeuvre est en fait une adaptation d'un roman russe (Crimes et Châtiment). Terminée en dix tomes, on attend donc la conclusion en France d'ici la fin de l'année/début 2012.


Un anime que j'ai découvert sur le tard, mais qui s'est avéré très marquant. La thématique évoquée avec Syndrome 1866 est un peu reprise dans Death Note, où l'on a un "héros" qui se transforme petit en petit en véritable salaud. Froid et manipulateur, il a en face de lui un génie à sa mesure, répondant au nom de L. Les deux hommes étant d'intelligence égale, leur "duel" est truffé de rebondissements. Et vraiment ça mérite d'être vu sans en savoir plus. Je lirai peut-être le manga à l'occasion. ^^



Là on s'intéresse à un manga dont l'héroïne va forcément retenir l'attention ;

...ne serait-ce que par son charisme naturel !

Là encore il s'agit d'une adaptation à la japonaise, cette fois d'un comic américain. Bon par contre ne vous laissez pas trop avoir par ma présentation racoleuse, oui l'anime regorge de fan service (en particulier sur le surnom que va se trimballer l'héroïne, en rapport avec sa poitrine généreuse), mais par définition celui-ci n'est pas très utile à l'intrigue. Et celle-ci fait un peu penser à un Darker Than Black, de prime abord. Notre héroïne se voit dôtée d'un pouvoir qui fait des envieux, et elle est recrutée par une société à laquelle elle doit ses services... Il est trop tôt pour me prononcer sur l'intrigue, mais l'alternance des scènes tranches de vie et action est plutôt bien huilée, et certains passages sont vraiment impressionnants (comme la fin d'un épisode où un personnage secondaire meurt, non sans avoir beaucoup souffert auparavant...). À suivre.

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