Dernier jeu fini : Devil Survivor 2 ! Vous n'avez pas fini le premier ? Bon en gros si vous finissez un DS, ce n'est pas comme finir un Pokémon. Vous ne serez pas maître de la ligue, mais un Master Survivor ! C'est bon c'est bon, je sors -> Sur ce bonne lecture ^^
Introduction : Il y a 3 ans, le premier MegaTen de la DS était localisé aux USA. Pour l'occasion, point d'opus s'inscrivant dans la lignée principale, mais une nouvelle spin-off, prénommée Devil Survivor. De même qu'un certain The World Ends With You, le jeu se déroulait sur 7 jours, et le thème principal était celui de la... survie. Rien de bien surprenant jusque là, même si le titre aurait aisément pu s'intituler Digital Devil Survivor, avec l'un des amis du héros qui était un vrai geek, nous sauvant de bien des pétrins. Alors dans DS2, on prend les mêmes et on recommence ?
On se gardera bien de faire des allusions vaseuses au sujet de la couleur prédominante dans ce deuxième Devil Survivor ; le bleu après le rouge pourrait faire penser à un certain RPG de chez Nintendo sorti sur GameBoy... Mais trève de digressions. L'histoire est celle d'un adolescent banal, qui passe ses examens comme tous les étudiants de son âge. Ce qui le rend particulier, c'est lorsqu'il entend parler d'un certain site de la mort, Niscaea, dont l'objet est de montrer à ses membres le trépas prochain des personnes qui leur sont proches... Vous voulez connaître quelque chose d'encore plus rassurant ? Ce lycéen se voit très vite mis au courant de sa propre mort à venir... ça commence mal tout ça. Pourtant, notre jeune ami, ainsi que deux de ses camarades, se voit donner le choix, alors qu'un TGV menace de leur tomber dessus : ils peuvent accepter leur propre mort et retourner à l'état de poussière, ou bien lutter pour leur survie...
Ce qu'il y a de chouette avec les DS, c'est qu'ils vous mettent tout de suite dans l'ambiance, et donnent un peu l'impression de lire un "livre dont vous êtes le héros". Dès les 15 premières minutes, le joueur a donc le choix entre mourir et lutter pour survivre. La première décision mène irrémédiablement au game over évidemment, mais il n'en reste pas moins que ce passage est très représentatif de ce qui vous attend par la suite. Le jeu vous sollicitera en effet régulièrement, vous faisant comprendre une chose : vous pouvez détourner le regard 5 minutes, mais ne vous y trompez pas, vous êtes bien dans la même galère que les héros de l'histoire...
Ceux qui ont joué à DS1 se souviennent probablement encore de son univers complètement schizophrène, où de simples individus pouvaient faire preuve d'une cruauté sans nom. Tout cela au nom d'une seule chose : assurer sa propre survie. Survivre, ici, c'est savoir observer les deaths clips, ces petites vidéos uploadées sur Niscaea qui vous informent de la mort programmée d'un de vos compagnons. Le problème de ce système, c'est qu'il s'avère très prévisible. Averti, le joueur reste sur ses gardes et désamorce toutes les morts programmées. À moins de le faire exprès... Il n'y a donc pas réellement de surprise, alors que dans DS1, une décision pouvait avoir des conséquences plus ou moins prévisibles. Au final, le jeu fait preuve de plus de transparence, mais certains regretteront sans doute que l'aspect survie soit moins bien mis en oeuvre dans ce second opus.
Par ailleurs, DS2 apparaît comme un RPG plus linéaire que son aîné au niveau de son scénario ; dès le premier jour, le joueur sera plus ou moins mis sur des rails, alors que dans DS1 il fallait se débrouiller, presque seul contre tous. En fait, DS2 met l'accent sur le côté social de l'aventure : c'est une suite d'évènements terribles qui se succèdent, mais ce n'est qu'une raison de plus pour se serrer les coudes et apprendre à connaître ses camarades. Ceci permet aussi de savoir sur qui on pourra compter en cas de crise... À la manière d'un Persona 3/4, DS2 met en place un système de "Social Links", avec 5 niveaux. À chaque niveau monté, vous gagnez divers avantages, qui renforcent l'efficacité des personnages en combat. Un bon point donc, même si la première partie manque un peu de petits "à-côtés", des évènements qui pourraient détourner de la socialisation, tout en servant l'intrigue ou le développement de l'univers.
Si la comparaison avec DS1 paraît un peu sévère, il faut dire que le soft la cherche un peu : on se retrouve au départ dans la même ville, avec les mêmes graphismes et certains lieux connus, sans parler des artworks des PNJ... Pourtant, le jeu sait se démarquer de son aîné et enrichir l'expérience de jeu proposée. Explications.
Pour les retardaires, on rappellera que les DS sont une déclinaison orientée Tactical de la série Shin Megami Tensei. On retrouve donc un enchaînement de missions proposant des terrains découpés en plusieurs cases, pour permettre le placement des unités et leur mouvement. Ici cependant, point de complications comme des classes de combattants se déplaçant de différentes façons sur des terrains sablonneux ou de plaines. Point non plus d'attaques plus efficaces par l'arrière ou d'équipement à gérer entre les membres de l'équipe. DS va à l'essentiel : chacune de vos missions peut s'effectuer avec 4 équipes de 3 membres. Une équipe reste sur le terrain tant que son leader (au centre) est vivant ; sinon elle est éliminée. Les deux membres accompagnant le leader ont un rôle protecteur et divise les dégâts que celui-ci subit tant qu'ils sont vivants... Une équipe est obligatoirement menée par un leader humain, et les deux autres membres sont des démons. Lorsque le héros survit à l'accident dans le métro, 3 démons l'attaquent, lui et ses amis. En les battant, il devient possible d'établir avec eux un contrat qui les oblige à vous venir en aide. Et c'est de là que tout part...
Au cours de l'aventure, de nouvelles options s'offrent progressivement à vous : l'argent gagné en combat peut servir à acheter des démons aux enchères, pour ensuite les fusionner dans la cathédrales des ombres (cf DS1). Ce qu'il y a de nouveau (et de vraiment très intéressant), c'est que DS2 met aussi à votre disposition un compendium, dans lequel vous pouvez enregistrer chaque démon entré en votre possession, pour le réinvoquer à tout moment. Le nombre de démons dont on peut disposer sur un instant t est toutefois limité, et invoquer un démon par le compendium coûtera plus cher que de l'acheter aux enchères. Mais si vous avez fait monté en niveau le démon et qu'il a appris de nouvelles capacités via la fusion, il sera possible de l'invoquer tel que vous l'aviez, et non dans sa version "de base". S'il manquait bien quelque chose à DS1, c'était ce précieux compendium. D'autant qu'il est clairement un facteur de motivation pour poursuivre le jeu après la première partie, étant donné qu'on peut savoir où on en est par rapport au total de démons existants.
Autrement, DS2 reprend le système de combat de beaucoup de MegaTen, à base de press turns, ces tours supplémentaires qui sont octroyés lorsqu'on attaque avec succès une faiblesse adverse (parmi le feu, le vent, les malédictions, etc.). Ceci n'est pas toujours acquis, notamment en fonction de votre agilité, il se peut que ne gagnez pas de tours supplémentaires. Il se peut aussi que l'ennemi vous en vole s'il vise une de vos faiblesses. Dans tous les cas on apprécie toujours autant l'ergonomie offerte par le deuxième écran, qui renseigne sur les faiblesses/résistances de l'ennemi pendant qu'on entre les actions à effectuer en combat. Dans la mesure où les ennemis sont tous différents, mais aussi et surtout que leur résistance peuvent véritablement vous empoisonner la vie (attaque réfléchie ou absorbée dans le pire des cas...), c'est un facteur à ne pas négliger dans l'établissement de vos stratégies. D'autant que si les ennemis n'agissent pas toujours de façon très cohérente, ils savent très bien se soigner lorsqu'il leur reste 10% de PV...
Le gameplay déjà simple en apparence mais extrêmement riche de DS1 est donc repris, avec l'ajout du compendium. De plus, en lien direct avec le côté social du soft, une nouvelle feature apparaît, avec la possibilité de coopérer d'une équipe à l'autre. Selon votre niveau d'affinité, vous pourrez ainsi renforcer les résistances de vos compagnons humains, mais aussi leur venir en aide en envoyant un de vos démons dans leur équipe. Enfin, le skill crack est moins restrictif qu'auparavant. Dans DS1 il fallait vaincre l'ennemi choisi en début de mission avec l'équipe attribuée, afin d'obtenir une nouvelle compétence. Si votre lien avec quelqu'un est assez fort, peu importe que ça soit lui ou le héros qui tue un ennemi avec une compétence donnée : le skill crack fonctionnera. Les skills obtenus servent ensuite de commandes supplémentaires en combat, ou bien de skills passifs (activation d'un effet en combat et skills à effets permanents) que vous pouvez attribuez à vos héros.
Outre ces petits ajouts qui fluidifient davantage l'expérience de jeu, on notera deux choses très importantes qui distinguent DS2 de son aîné : la difficulté revue à la baisse, et la présence d'une ost (pour ainsi dire). Là où DS1 a frustré beaucoup de joueurs qui avaient recours aux combats annexes pour avoir le niveau, DS2 a une difficulté beaucoup plus progressive. En fait, les boss majeurs de chaque journée sont les seuls véritables obstacles la plupart du temps, et leurs caractéristiques uniques (attaque en ligne droite, clonage régénératif, etc.) rendent à vrai dire les combats d'autant plus passionants. On voit quand on les affronte qu'ils ont quelques niveaux de plus, et c'est ainsi que cela doit être. Enfin, le jeu se dote d'un nombre assez conséquent de battle themes, et sait les gérer pour ne pas lasser le joueur (là où l'ost de DS1 se réduisait à une peau de chagrin, ce qui accentuait d'autant plus la frustration engendrée par la difficulté). Les pistes sont d'ailleurs très entraînantes, et on ne manquera pas d'en fredonner quelques unes à l'occasion. Dommage toutefois que la musique un peu dramatique du jeu soit jouée juste avant certains passages plus légers. Ça casse complètement l'effet recherché, et décrédibilise rapidement cette musique...
Conclusion : Il y a en définitive beaucoup de choses à dire de ce Devil Survivor 2. Beaucoup d'entre elles renvoient certes à une image qu'on s'est faite de la série avec le premier opus, mais les quelques nouveautés apportées font qu'on ne peut s'en tenir au simple comparatif entre les deux softs. Un nouvel univers s'offre à nous, une nouvelle réflexion sur le comportement à adopter en cas de crise mondiale. Mais aussi et surtout pour les gamers, le jeu présente suffisamment de grands moments et de missions annexes (débloquées en New Game Plus) pour justifier qu'on s'y attarde et ce, bien au-delà de la première partie. N'est-ce pas là la marque des grands jeux ?
+ Une intrigue qui agit comme un miroir sur le joueur, ça reste assez rare pour un J-RPG + Plusieurs fins et un contenu post game qui comblera les afficionados de la série + Les cinématiques où la DS donne tout ce qu'elle a dans le ventre, excellent ! + Les combats contre les boss intéressants et la difficulté bien dosée + Une ergonomie de jeu encore accrue par rapport à DS1 + La customisation des démons/humains très réussie + Une ost richement fournie
- L'intrigue est très linéaire, souvent trop - Dommage qu'il faille refaire tout un cycle en New Game Plus - Character design ridicule (en partie), juste là pour flatter la rétine des otakus et lolicons
Le seul perso qui me semble à peu près classe niveau design dans DS2, c'est celui dont on ne voir jamais la tête en fait. Comme quoi
Le seul perso qui me semble à peu près classe niveau design dans DS2, c'est celui dont on ne voir jamais la tête en fait. Comme quoi :ph34r:
Je suis pas du tout fan de sa coupe avec ses deux antennes sur la tête à la manière d'un namek..c'est juste ça en fait
Je suis pas du tout fan de sa coupe avec ses deux antennes sur la tête à la manière d'un namek..c'est juste ça en fait:)
Le héros du premier est bien plus classe selon moi, tellement que le mec garde son casque et écoute sa musique tranquille alors que le reste de Tokyo est en train de mourir autour de lui.
Ha ba tiens pour une fois je désapprouve ;)
Le héros du premier est bien plus classe selon moi, tellement que le mec garde son casque et écoute sa musique tranquille alors que le reste de Tokyo est en train de mourir autour de lui.
Une fois de plus pareil que Morm (mais avec Radiant Historia quand même) Ça me donne envie de relancer une partie en NG+ tout ça^^ Je suis pas vraiment d'accord pour le design ridicule mais vu que je suis un pervers c'est un peu normal, le héros a quand même plus de classe que celui de DS1 à mon goût.
Tres bon article sinon
Une fois de plus pareil que Morm (mais avec Radiant Historia quand même):lol: Ça me donne envie de relancer une partie en NG+ tout ça^^ Je suis pas vraiment d'accord pour le design ridicule mais vu que je suis un pervers c'est un peu normal, le héros a quand même plus de classe que celui de DS1 à mon goût.