Dans la longue série des "Causes perdues / Causes toujours", je vous présente King's Field IV; tout ce qui va être dit ici peut se retourner contre tous les King's Field connus, méconnus, décriés ou bannis! Que le roi se rassure, je suis un inconditionnel de la Saga. Mais, en endossant la tenue d'avocat (du diable ou de dieu, c'est selon!), je suis conscient de m'exposer aux railleries de La Grande Majorité... (n'y voyez aucune projection vidéopolitique, ou alors, seulement dans ma présentation: "Apolitique, je suis; Maître Yoda, je crois")...qu'à cela ne tienne, en mon âme et conscience, je veux prendre sa défense; et puis, ça me plait de lutter au côté du "petit" (voir Master of Monster), étant, moi aussi, d'une taille plutôt modeste...ça se voit moins;...Aimant mais pas aveuglé, adhérant mais pas indécrottable....je sais distinguer le vrai du faux, le bien du mal, la femme de la belle-soeur(!)... la preuve... (roulement de tambour)... EN IMAGE !...euh...non pardon...par écrit.
The Great Quality Street To The World Of The King's Field (?)
Cette licence posséde sa propre identité, un charme particulier qui le distingue des autres jeux estampillés "console" (du moins dans le genre Héroic-Fantasy). Bien sûr, il nous renvoie à nos bons vieux jeux PC des familles...enfin quand je dis "des familles", c'est pour l'expression uniquement. L'atmosphére est oppressante, lugubre, presque déprimante...(concernant les dépressifs, mieux vaut en finir maintenant !...)
Mais d'où vient cette galette funeste?
Les concepteurs sont japonais, faut le lire pour le croire parce qu'à le voir, c'est tout autre. Le monde se veut réaliste, trés occidentalisé, pas l'ombre (lueur?) d'un Kawaii à l'horizon, pas de ninja amnésique...Si l'effluve(Grand)Oriental émane de ce disque, c'est sous forme de réflexions. Aprés quelques heures de jeu, un sentiment de renfermement, de perdition, nous envahit. C'est alors qu'une sorte de "philosophie zen du non-sens" (le koan), de "folie salvatrice", nous rassure, autant que "fer se peut", comme pour mieux combattre le désenchantement. Et désenchantement il y a, c'est le moins qu'on puisse dire. L'entourage est loin de respirer la joie, de respirer tout court d'ailleurs! La désolation régne en maître sur un monde vidé de ses tripes. Le héros solitaire, que nous incarnons (vue subjective), n'est rien d'autre qu'un épouvantail en Lego. Lego réanimé, pour l'occasion, des meilleures intentions de fin du monde. Bref, L'image de la mort est partout, tapie dans les moindres recoins, s'infiltrant comme la peste, suintant entre vos doigts. Votre quête(!), si vous l'acceptez(!): Ne pas tomber dans le découragement...en menant à bien votre JEU...!!! (un concept intéractif comme un autre!).
Si on se la joue plus technique, le moteur, poussif au possible, illustre, à sa façon, la mélancolie ambiante du soft...Si l'esprit défaille, le coeur, lui, n'est pas prés de s'emballer, le trône du roi n'est pas à la fête, dans tous les sens du terme, on est loin du manège à sensation. Et pourtant, tous ces ralentissements et arrêts sur image n'entravent en rien notre (transe)formation. Lentement, lugubrement, nous nous immergeons dans la plus morbide des contemplations. On vit presque une expérience "mimi" stique (bien moins poussée que dans la série des Chronos, Shin Megami Tensei, BoF V, Xeno & co, Ico & Colossus, ou, plus récemment, Baroque ou Bioshock.)...King's Field ne délivre sa substancielle moelle qu'aux plus émérités...ceux qui prennent le temps comme on prend son bain (l'heure est plutôt à la douche...froide) ceux qui APPRIVOISENT le temps...
-N'importe quoi! des conneries!... Gambader, rêvasser, prendre son temps, se laisser porter, quelle ineptie!!! et dans un jeu vidéo, en plus!!! Pantouflard de mes deux!!!(?)
(les grabataires me traitent de "sale fainéant" et les jeunes boutonneux de "ramolli du paddle", vous pouvez, dans un sens, vous serrer la main!) S'armer de patience jusqu'aux lèvres, ce n'est plus dans l'ordre(?)des choses. De nombreux critiques L'ont condamné avant même sa comparution...en tant que suspect...faut dire qu'IL avait déja, à son actif, une affaire compromettante du nom de "Eternal Rings", de là à ce qu'Il récidive, le doute était permis, certes, mais le doute, messieurs les jurés, lui donne t'il le droit de juger?, et, de surcroit, de maniére définitive, irrémédiable? Je vous fait grâce du temps qu'il vous reste pour y réfléchir...Malheureusement, le temps, c'est de l'argent, et quand on est payé au rendement, à l'article (article au pluriel de préférence!), ces "criticacadeballes" ne cherche pas plus loin...Adjugé Coupable?, dans le doute, on ne s'abstient pas!
Faut-il, pour qu'un jeu soit bon, satisfaire l'impatient et réduire le champ de réflexion? (ici ou ailleurs, on n'encourage plus la réflexion pure, elle doit être suivie de résultats, accompagnée d'actions (faut qu'ça bouge!); Penser "Pratique": rapporter des actions, être productif; plus question de s'arrêter trop lontemps, les temps de réflexion ne rythment plus les saisons...( tout s'explique !!) "Réfléchir vite et bien", n'y a t'il pas contradiction? et, par extention, le plaisir immédiat sans désir préalable? La joie de résoudre une énigme, qui ne l'a jamais éprouvée? Les régles du jeu sont-elles en voie de disparaître?...En vitesse (d'exécution) et jusqu'à l'arrêt de Mort...La sémantique et nos slogans en mode duel...(voir Lost Odyssey).
...Dispersion n'est pas réflexion....une petite minute, je rassemble les morceaux...
Pour en revenir à mon petit protégé, Non!, King's Field n'est pas une fumisterie, c'est un jeu qui vous invite "au grand voyage du monde dévasté", comme une sorte d'initiation...au danger, à la peur, à la solitude...à la vie, à la mort (Exit toute proposition "Hors-jeu", bien évidemment). Vous l'aurez compris, si vous étes du genre "Black and White-Power",... écartez-vous de mon chemin!.../...le narrateur enfile un drôle(?) de costume, adopte un comportement différent, quasi militaire, puis reprends la parrôole.../...
-Camarrades!... premièrre à drroite toute(!), dirrection "Warr of God", (à gauche toute, direction "god of War", c'est kifkif, bourrik!) mais Rrattention!, restez bien sur vos gardes, Mes "300" vous attendent au tourrnant, Ils veillent aux grain(e)s(?), restez dans la lignée, Camarades, et vous n'aurez rien à craindre, aprés la prise d'ADN, la prise de pouvoir!...Rren avant, camarrades!
.../...le narrateur se déshabille, se désinfecte, et retrouve sa tenue et sa voix d'origine.../...Au contraire, si vous étes tendance "Flower-Power", vous risquez, quand même, de vous liquéfier sur place! Vos entrailles au kaléidoscope. De mot rose en grise mine...mouches et parasites sur la ligne...de votre main...Chez King's Field IV, c'est l'automne à longueur de temps. La couleur "Terne-Sienne" domine sur terre comme au ciel. La couleur de la décomposition. L'Apocalypse de l'an mille. Fallout en armure!...
Manuel de survie: Pensez à faire une pause récré-colorée pour le quatre-heure. Réservez-vous un espace "détente" et masser bien vos "tempes" sous peine de payer l'addiction.
Liste Noire: Combats molassons (fougueux du pad, s'abstenir!). Décors réduits en peau de chagrin (lié au concept du Grand Vide?). Clichés outranciers du genre Héroic-Fantasy (mais quand on aime...). Somme toute, relativement classique, si l'on posséde des jeux PC.
Epilogue; Le vrai pouvoir de la vie d'un vrai joueur de rôle: entrer et sortir, à loisir(!), d'un monde à l'autre, les plus différents possible, ne jamais se laisser enfermer (le syndrome de la sardine confite!), voir du pays, gai ou pluvieux, proche ou lointain cousin, plat ou généreux.
L'ode à la Diversité dans le "gammeplay"...en gardant à l'esprit qu'une lame peut être à double-tranchant...
-A part ça?
-Tout va bien, merci beaucoup!
MARC le 15/05/2009 Edité le 15/05/2009 |
RoOROo! ça fait plaisir, j'te pose une p'tit devinette, c'est le titre d'un jeu que t'aimes bien(?) et qui te fait faire pipi au lit! (fais gaffe, y' a un piège) + attrait bientôt. |
roro14150 le 15/05/2009 Edité le 00/00/0000 |
Moi je préfére zelda et doom 3 lol ... Biz mon ami |