Flux
Dans ce contexte, mon intérêt se tourne également comme souvent dans ces moments-là, sur les jeux PC. Et l'année qui aura vu notre omnipésident prendre possession de son palais est une grande année du jeu sur PC. Avec notamment un titre qui annonce ce que sera le jeu vidéo de demain, il était bien opportun en cette année, après quelques jeux attentivement sélectionnés, d'éteindre sa console...sauf si l'envie d'un remake vous titillait fortement!
Le jeu de l'année est bien (une fois de plus), un RPG. Oui, mais celui-ci ne vient pas du Japon. Il vient à mon sens concrétiser le travail et le talent du studio Bioware, qui depuis des années, se hisse à la hauteur des pointures mondiales (et toutes ou quasiment, japonaises) du genre. Une juste récompense en quelque sorte.
Commençons par faire un tour d'horizon des jeux sur console qui ont égayé cette année, essentiellement sur les anciennes génération. Des titres en général agréablement peaufinés, à l'image du péplum de Sony, que je considère aujourd'hui comme le beat them all le plus abouti de l'histoire, et qui nous sert, sur un plateau, les dieux de l'Olympe. GOD OF WAR II et son héros Kratos sont la parfaite illustration d'un jeu léché jusqu'au bout des ongles. Après un premier épisode mémorable (le premier niveau restera pour longtemps dans les esprits: Une introduction haletante à cette superbe série!), ce deuxième opus fait tout, en mieux! Je me ballade ainsi d'une ville romaine remplie de cyclopes aux temples majestueux ou pullulent les cerbères, et même jusqu'en enfer! A pied ou à dos de pégase, aidé d'un Kratos sous vitamines, je me fraye un chemin jusqu'au dieu des dieux, Zeus, pour un face à face final impressionnant. Vivement que je découvre d'autres épisodes de la vie de Kratos, Hercules des temps modernes.
Le renouveau du jeu orienté space opéra n'est pas à mettre au seul actif de Bioware en cette année, et Level-5 à sa manière, nous propose son épopée, rafraichissante et terriblement bien construite, dans la plus pure veine du RPG à la japonaise cette fois! ROGUE GALAXY, pendant galactique d'un Skies of Arcadia, avec son scénario enlevé, empruntant à la piraterie bon enfant, me propose une ballade à travers quelques planètes aux styles très différents, m'apportant une variété agréable. Je façonne l'équipement de mon équipe avant de me lancer dans des donjons, assez longs, mais remplis de combats dignes des meilleurs action-RPG. Il manque peut-être un grain de folie et un peu de rythme à ce Rogue Galaxy pour en faire un jeu digne d'accéder au panthéon du genre sur console, mais certains passages resteront à mes yeux mémorables.
Une année résolument tournée vers le passé!
Débarqué d'entrée de jeu dans une bataille galactique digne des meilleurs moments des films de science-fiction, l'action haletante plante le décor. Mass Effect, un RPG, certes, mais un RPG d'un dynamisme jamais égalé. La moindre escarmouche, course, et surtout dialogue avec mes amis soldats de l'espace sont intégrés, sans temps mort. Rien, aucun, nada. Une autre conception du jeu de rôle est née sous mes yeux à cet instant. l'histoire elle, ne fait que débuter.
Mass Effect est un vrai space-opéra qui emprunte à nombre de films, séries et autres livres évoluant autour de thèmes semblables. Une véritable guerre entre les hommes et les espèces alliées de la fédération d'une part et les machines d'autre part, prends place sous mes yeux. Dans un univers restitué d'une superbe façon, immense, magnifique et empli de surprises, je prends les commandes de mon vaisseau spatial afin de me confronter à mon ennemi, qui reste entouré de mystères durant une bonne partie du jeu. Bien entendu, les relations avec les autres espèces de la galaxie ne sont pas toujours au beau fixe, et chacune d'entre elle, à sa manière tentera d'apporter ses solutions au conflit inéluctable qui s'approche. L'aveuglement de certains compensant l'énergie sans bornes de notre héros à sauver les siens. Un scénario qui tends quelque peut vers le manichéisme. Travers bien courant dans le monde du cinéma qui aborde le space-opéra. Bien dommage que Mass Effect n'évite pas cet écueil. La base scénaristique aurait indéniablement pu le permettre aisément.
L'intérêt principal, même si l'histoire est à mon sens tout de même plus qu'acceptable, réside encore une fois dans l'ambiance que propose le jeu. Servi par son dynamisme unique au monde, tout ce petit monde évolue autour de vous avec cette impression encore une fois prononcée, de se retrouver dans un véritable film de science-fiction du calibre de Balde Runner ou Star Wars. Nombre de productions actuelle feraient bien de s'inspirer de la voie qu'emprunte ici le titre de Bioware, qui pose à n'en point douter ce que sera le RPG de demain. L'avenir seul me dire si l'évolution du genre se confirmera dans ce sens, ou si je me trompe. Un autre terrain en chantier, et qui reste à améliorer afin de parfaire l'univers de Mass Effect, se situe au niveau de la cohérence d'un monde aussi gigantesque. Bien sur, les planètes sont nombreuses, mais pour la plupart souffrent encore d'un sacré effet de vide. Il est compréhensible d'avoir recours à de tels artifices à cause de limites techniques, ce qui laisse présager à l'avenir d'un certain regain de contenu, et donc de cohérence, les barrières techniques qui tomberont aidant.
A mon sens, et malgré ses défauts, Mass Effect mérite (d'une courte tête) sa médaille de jeu de l'année pour son univers et la manière dont les petit génies de Bioware s'attachent à rendre tout ce beau monde vivant et interactif. En attendant la suite, qui sort en ce moment sur nos consoles et PC! Ce titre est résolument sur la bonne voie.
 Allestharle 03/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Ahltar > ben déjà plus que Persona 3 et Mass Effect  |
 Tompoucele 03/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Tom au boulot!  |
 Medionle 03/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Et je soumets 1993 pour après  |
 Ahltarle 03/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Ha ben bon courage alors  |
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Tompouce le 03/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Ahltar: Non non je faisais juste référence au msg de Médion sur un autre billet ou il voulait 2002. Donc dans l'ordre ça donne à aujourd'hui: 2002, 2004, 1991, et 2005. |
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Ahltar le 03/02/2010 Edité le 03/02/2010 |
Fuck yeah, P3, Rogue Galaxy et Masse Effect !!! Allesthar : Eternal Sonata jeu de l'année ? Really ? Et, heuu, on te propose 2004 et 2005 et tu décides de faire 2002 et 2005 ? |
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Tompouce le 03/02/2010 Edité le 03/02/2010 |
@Médion: ok 2002, puis 2005 alors  @Riskbreaker: Merci. Je crois que tu as raison, c'est une erreur de langage de ma part. J'ai dû penser à "détoner" et inscrire "dénoter". "Un superbe titre qui détone quelque peu dans le paysage devenu pléthorique des RPG sur Playstation 2" c'est mieux non? @Allesthar: J'ai fais Eternal en 2008 (PS3 ), et jamais essayé Blue Dragon, malheureusement! |
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Allesthar le 03/02/2010 Edité le 03/02/2010 |
Tompouce > Il manque pour moi: Blue Dragon et Eternal Sonata |
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Medion le 03/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Je propose 2005 |
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Tompouce le 03/02/2010 Edité le 03/02/2010 |
@Allesthar: Tu t'attendais à quel jeu plutôt?? @Mikaya: Oui! D'autant plus que la suite sort en ce moment c'est le meilleur moment  @Volke13: Merci. Non non tu es le premier à proposer une nouvelle date; 2004 c'est bien noté. @Zak Blayde: Oui!!Bien vu, c'est corrigé, merci pour la remarque! Mass Effet!  @Canicheslayer: Ah ah celui-la...Je vois que j'ai à faire à un amoureux des 8bits  |
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