Ah Muramasa... Ce jeu là, il fallait que j'en parle ! Même si Allesthar et Mikaya ont déjà bien traité le sujet. Et oui, je l'attendais à bloc, parce que les graphismes 2D aujourd'hui c'est rare, surtout sur les consoles de salon, et parce que quand un jeu si beau débarque, ça se fête (vraiment !). Alors c'est parti...
Comment ne pas tomber sous le charme de ces décors sublimes peignant un Japon médiéval onirique fort en couleur et en lumière ? Chaque endroit est une merveille absolue, les effets de lumières sont sublimes, on a l'impression de parcourir des peintures. La sensation existait déjà dans Odin Sphere, mais cette fois on passe au 16 : 9 et ça change. La notion de paysage est beaucoup plus présente, Muramasa a une ambiance très lumineuse (Odin Sphere était lui, plutôt sombre), on a souvent des soleils couchant en fond créant des effets de lumières toujours particuliers.
Le chara design frôle encore une fois la perfection (merci Vanillaware pour tous ces persos sublimes inventés depuis Princess Crown) avec un sacré coup de coeur pour l'héroïne la plus mignonne jamais inventée dans un jeu vidéo, la jolie Momohime.
En plus de ça, nos copains de chez Vanillaware se payent le luxe de donner une superbe fluidité aux mouvements des persos, ennemis, boss... Ces "sprite qui respirent" dont ils ont l'habitude me laissent toujours autant ébahie.
Pourtant on se sent moins happé par l'univers que dans Odin sphere... la raison ? J'ai trouvé la mise en scène moins fouillée que dans ce dernier, les personnages sont moins gros et les zooms plutôt léger... Mais l'ambiance aidée par les doublages et les musiques compensent tout ça plutôt efficacement et on n'est heureusement pas dans un jeu dénué de toute immersion. Seulement elle n'arrive pas tout de suite mais au fur et à mesure qu'on joue.
L'univers est cohérent et limité en un seul lieu, ce qui résulte un petit manque de variété global gênant pour certains peut-être.
Autre claque, les combats. On en prend encore une fois plein la vue grâce à nos 2 maîtres du style Oboro, ça vole dans tous les sens, c'est nerveux et jouissif, on tranche à tours de bras et avec classe en plus ! Comment résister à l'envie de balancer nos ennemis en l'air pour les enchaîner avec style et de les achever sur un finish splendide ?
Si on a pu regretter le manque de variété des ennemis, les boss eux, ne manquent pas à l'appel. Tous différents, tous impressionnants, les combats sont épiques, grandioses ou tout simplement ultra bourrins.
Les styles de boss diffèrent selon le personnage qu'on joue : Momohime a droit à des combats insolites et incroyables dans lesquels bourriner n'est pas vraiment la meilleure option tandis que Kisuke a plus souvent droit à du martelage de bouton intensif et la seule réflexion qu'il s'octroie est "comment éviter les coups". Les 2 styles sont appréciables et renouvellent les combats qui du coup, ne perdent jamais leur fun, au contraire !
Même si, contrairement à Odin Sphere, les 2 personnages ne changent pas de style de combat, les 2 différents types de sabres nous font changer notre façon de jouer, sans compter l'assez grande variété de techniques spéciales.
Nous voila devant un scénario bien complexe de Vanillaware.
Même si, au premier abord, il donne l'impression d'être laissé de côté, de nous laisser en face d'un jeu privilégiant plutôt l'ambiance et le gameplay, et si quelque part ce n'est pas complètement faux, l'histoire... enfin les histoires (puisque chaque personnage a la sienne) prend de l'ampleur au fur et à mesure. Les dramas entre chaque niveau deviennent de plus en plus intéressantes et prenantes. Les personnages évoluent et sont bien travaillés (mention spéciale à Jinkuro) et on refait avec grand plaisir les 3 fins de chaque personnage parce qu'on ne s'en lasse pas, au contraire !
Mais voila, ce jeu est étrange parce qu'on débarque quand même d'on ne sait où, sans introduction, directement dans l'action. Le début est assez perturbant pour ça, on doit découvrir qui on joue au fur et à mesure et ce n'est pas toujours très clair. On arrive dans l'histoire... alors qu'elle a déjà commencé !
À cause de ça il est plus difficile de rentrer dans le jeu quand on le commence. Il s'agit de comprendre tout ce qu'on a loupé, tout ce qui s'est passé avant, qu'est-ce qu'on doit faire et pourquoi. Toutes ces choses on les comprend heureusement à mesure qu'on joue, et c'est beaucoup plus passionnant passé les premiers chapitres de confusion.
C'est d'autant plus rageant que le plaisir de jouer est toujours présent, que l'histoire aurait pu être encore plus prenante et que les 3èmes fins de chaque personnage laissent même présager de ce que ç'aurait pu être.
Mikaya le 21/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Le plus beau jeu du monde >> sans aucune contestation dans le monde de la 2D C'est vrai qu'on a l'impression de débarquer en plein milieu, mais ce qui s'est passé avant nous est dévoilé au cours de l'histoire et j'ai trouvé ca très original et bon pour ma part |
Harly Sama le 21/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Medion > je préfère Odin Sphere... à part pour les graphismes Ben > yep c'est de moi le Kisuke qui mort le demi CD Merci ! |
benjimaru le 20/02/2010 Edité le 20/02/2010 |
Ahhhh un screen avec Kongiku! < (et pas n'importe lequel. ) Plus beau jeu du monde t'exagère ma vieille! Sympa le billet sinon l'illus' "de la moitié du jeu a se mettre sous la dent" c'est de toi non? |
Medion le 20/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Je l'entame bientôt Merci pour ce super billet ! Au final, tu préfères lequel, Muramasa ou Odin Sphere ? |