Bravely Default était le jeu que j’attendais de pieds fermes. Sorti fin 2012 au Japon et un an plus tard en Europe, je dois avouer que ce jeu m’a bien fait patienter. En même temps, de ce que j’en avais lu, les critiques étaient plutôt bonnes et Square Enix avait l’air de proposer un « Final Fantasy like » résolument old school en s’affranchissant des débauches d’effets visuels qui caractérise la série depuis Final Fantasy VII.
Il n’en fallait pas plus pour m’enthousiasmer et me pousser à mettre Bravely Default dans ma wishlist Amazon pour Noël. Un bel RPG sous le sapin, rien de tel pour passer de belles heures à sauver le monde tout en étant pénard au coin du feu.
"Sliders : Les Mondes Parallèles"
Vous incarnez Tiz, un jeune villageois (un pécore comme dirait le Roi Arthur). Alors que vous rentrez chez vous avec votre jeune frère, le sol tremble et la terre s’effondre. Stupeur (et tremblement) ! Votre village tout entier disparait dans les profondeurs de la Terre et seul reste de votre patelin un immense cratère.
Vous vous réveillez quelques heures plus tard dans une auberge et vous apprenez que vous êtes le seul survivant de cette catastrophe. Pour en avoir le cœur net, vous décidez de vous rendre sur les lieux afin de voir cela de vos propres yeux. Sur place, vous rencontrez une mystérieuse demoiselle du nom d’Agnès accompagnée d’une Cristalline (Fée) du nom de Airy. Elle prétend être la vestale du Vent, en fuite depuis l’engloutissement du Cristal du Vent par les Ténèbres.
Comme vos deux affaires semblent liées, vous décidez de vous unir pour tenter de réveiller les cristaux un à un avant que tout ne parte en cacahuète. Peu de temps après, vous serez rejoint par deux autres personnages, Ringabel et Edea.
Tout commence donc par du grand classique : quatre Héros de la Lumière (dont un orphelin et un amnésique, voilà qui est plutôt inhabituel dans les J-RPG) et des Cristaux à sauver des Ténèbres. La trame principale est donc à l’image du jeu : classique.
Toutefois, sous ses airs de ne pas y toucher, le scénario se veut tout de même un plus complexe qu’il n’y parait. Sans déflorer le sujet, viendront assez vite se mêler des problématiques de géopolitique et d’univers parallèles digne de Sliders (merci pour ceux qui seront suffisamment vieux pour comprendre la référence).
Bon, certains diront que c’est un peu capilotracté mais j’ai trouvé ce scénario franchement sympathique et assez surprenant au final. Le monde est très cohérent et l’aventure se poursuit presque sans temps mort. De plus, les quêtes annexes dédiées à l’acquisition de nouveaux jobs permettent naturellement d’approfondir cet univers en découvrant à chaque fois de nouveaux personnages et leur histoire. Car contrairement à un Final Fantasy III ou V, il ne suffit pas de toucher un Cristal pour obtenir un job mais il faut corriger le PNJ qui y est associé ! Ce sera l’occasion de réaliser une quête scénarisée et d’en apprendre un peu plus sur les personnages et l’univers du jeu. Riche idée que celle-ci !
"Mais ça c'était avant !"
MAIS, tout bon scénario qu’il soit, il y a comme qui dirait une « couille dans potage ».
Pour schématiser, le jeu se compose en deux parties (Partie 1 : chapitre 1 à 4 et Partie 2 : chapitre 5 à 8). La première partie du jeu est, comme je l’ai décrite plus haut, entrainante et bien rythmée. La deuxième partie est quant à elle d’une effroyable répétitivité, à la limite du supportable. Si du point de vue du scénario cette deuxième partie du jeu se comprend et se justifie, d’un point de vue purement ludique, c’est une aberration. Il est difficile d’en dire plus sans gâcher l’histoire à ceux qui n’y ont pas joué mais disons que malgré toutes les qualités du jeu j’ai bien failli lâcher l’affaire…
Heureusement que dans cette édition Européenne, le jeu nous permet de paramétrer à la volée la fréquence des combats et leur niveau de difficulté car sans cela, je pense que cette seconde partie aurait été un véritable chemin de croix !
C’est franchement dommage car sans cela, ce jeu aurait pu être un vrai petit bijou de A à Z. Gageons sur le fait que Bravely Second gommera ce Default pour faire de cette suite un Best Game Ever.
"Tu pointes ou tu tires ?"
Le système de combat est du type tour par tour classique (vous avez dit classique ?), agrémenté par les commandes « Brave » et « Default ».
"Final Stage"
En définitive, ce jeu aura été une très bonne expérience avec un petit goût amer du fait de cette deuxième partie. Malgré tout, j'ai réellement hâte de découvrir sa suite ! Si les développeurs corrigent les erreurs du premier opus Bravely Second s'annonce d'ores et déjà comme une vraie tuerie !
Shadow le 26/09/2014 Edité le 00/00/0000 |
Ouais fonce, je garde quand même un bon souvenir du jeu (ce qui explique que je m'y replongerais avec plaisir... quand un peu d'eau aura passé sous les ponts). La fin est assez intéressante, c'est juste dommage d'attendre autant pour la voir. |
Lokki le 17/09/2014 Edité le 00/00/0000 |
Tu peux craquer sans soucis et y jouer, le jeu est bon. La deuxième partie est effectivement pénible/décevante mais bon, le jeu en lui même est un vrai petit bijou et la première partie (une bonne quarantaine d'heures) vaut vraiment le coup ! |
Yahiko le 17/09/2014 Edité le 00/00/0000 |
J'ai pas fait le jeu mais c'est quand même balo ce suicide ludique dans la deuxième partie quand je vois l'ambiance qui se dégage des screen et qui fait méchamment envie... |
Lokki le 15/09/2014 Edité le 00/00/0000 |
J'ai fait exactement comme toi pour la deuxième partie Easy Mode + No Fight Par contre, je ne me replongerai pas forcément dedans avant le 2. |
Shadow le 15/09/2014 Edité le 00/00/0000 |
La deuxième partie ne m'a pas parue insupportable, mais j'ai clairement passé en easy - no fight pour la torcher vite fait. Et malgré ça j'ai bien joué environ 60h! Je m'y remettrais probablement d'ici la sortie du 2, pour faire les quêtes annexes! |