Après les deux arcs scénaristiques, Camelot quitte la série, et tous les nouveaux Shining sont des hack'n slash assez bourrins (à part sur mobile japonais...) sans liens entre eux. Pas des mauvais représentants du genre, mais la série change totalement d'âme.
Shining Soul (Game Boy Advance)
(
Japon : 28/03/2002,
USA : 23/09/2003,
Europe : 07/03/2003)
(Next Entertainment)
Camelot parti, Sega qui possède les droits confie le développement d'un nouvel épisode à Next Entertainment (ou Nextech).
Pour tenter de relancer la série 5 ans après la conclusion de Shining Force 3, le développeur opte pour un hack'n slash (!).
Hélas, si l'ambiance et le design (signé Yoshitaka Tamaki) sont bien là, avec des graphismes soignés, le jeu propose une histoire basique, un gameplay un peu simpliste et est super répétitif. La bande son est elle aussi loin des standards de la série.
On retiendra uniquement le mode 4 joueurs, mais honnêtement, Shining Soul reste comme une grosse déception, et je vous conseille de passer votre chemin.
Pour plus de détails, je vous renvoie au test.
Shining Soul 2 (Game Boy Advance)
(
Japon : 24/07/2003,
USA : 20/04/2004,
Europe : 26/03/2004)
(Next Entertainment)
Les fans n'en redemandaient pas forcément, mais l'année suivante a vu la sortie du deuxième opus de la série.
Toujours un hack'n slash bien répétitif, le jeu gagne tout de même en profondeur, avec plus de classes, de compétences etc etc.
Yoshitaka Tamaki fait toujours des merveilles. Sans être une tuerie, Shining Soul 2 est un des meilleurs jeux du genre sur la console, si ce n'est le meilleur.
Si le genre (répétitif) ne vous laisse pas de marbre, laissez-vous tenter par cette suite bien meilleure, toujours jouable à plusieurs.
Shining Tears (Playstation 2)
(
Japon : 03/11/2004,
USA : 22/03/2005)
(Nextech/Amusement vision)
Fin 2004, la série débarque pour la première fois sur Playstation 2.
Développé par Nextech et Amusement Vision, le jeu continue dans le hack'n slash bourrin. Si les Shining Soul pouvaient s'avérer peu techniques, on atteint ici le summum, avec des vagues de centaines d'ennemis à l'écran, que l'on va trucider sans finesse aucune.
Le héros, Xion
Le jeu semble à première vue être digne de la saga : design magnifique (par Yoshitaka Tamaki et Tony), bande son des plus réussies et 2D superbe. Hélas, le jeu manque grandement de profondeur... Un scénario assez plat et un trop grand bourrinnage empêche vraiment le jeu d'atteindre les sommets. Reste un mode deux joueurs sympa, qui aide à faire passer la pillule et à combler l'IA bancale du deuxième personnage lorsque l'on joue seul.
Pour plus de détails je vous renvoie au test.
Shining Force Neo (Playstation 2)
(
Japon : 24/03/2005,
USA : 20/10/2005)
(Neverland company/Amusement Vision)
Avec Shining Force Neo, Sega va franchir la ligne blanche.
Jusqu'alors, les Shining suivaient une logique : les Force étaient les tactical de la série et fer de lance, tandis que les autres n'avaient pas de genre défini et une qualité variable. Soul et Tears (hack'n slash) s'inscrivaient dans cette ligne directrice et tenaient compagnie aux in the Darkness (D-rpg) et Wisdom (action-rpg).
Mais là, on nous ressert un nouveau hack'n slash ultra bourrin portant le doux nom de "Shining Force"! Un crime de lèse majesté que de nombreux fans ne digèreront pas.
Le héros, Max
A cause de ce fait, le jeu fut souvent vite jugé comme une énorme déception. Pourtant, si l'on creuse, Shining Force Neo est un des meilleurs hack'n slash auxquels j'ai touchés. Il en a hélas les plus gros défauts : bourinnage à l'extrême, répétitivité abusive et scénario assez léger. Mais ses systèmes de skills, de forge d'armes, sa technique soignée ou encore l'ambiance assez fidèle à la série contenteront les amateurs du genre.
Pour plus de détails je vous renvoie au test.
Note : le jeu fait un petit clin d'oeil au premier Shining Force. Ainsi le héros, Max, a été élevé en compagnie d'un robot, Adam, mais il n'y a pas plus de lien que ça.
Shining Road to the Force (Mobile FOMA)
(
Japon : ??/??/2005)
(Sega)
Comme toute série à succès, Shining a fini par se décliner sur les FOMA, les fameux portables japonais.
En 2005 Sega sort Shining Road to the Force, un hack'n slash qui nous donne le contrêle d'Affen, un chasseur de trésor de 16 ans. Son rêve est d'intégrer la "Shining Force", troupe de soldats d'élite.
Affen est accompagné de trois personnages: Razac, l'homme loup garou, Tialiss, une magicienne et Kouryuuki, un dragon.
N'y ayant pas touché, je ne pourrais pas détailler le gameplay ou parler de la qualité du jeu, mais il y a peu de chance qu'il intéresse un lecteur de ce dossier, de toute façon... (qui lui même a peu de chance d'intéresser un lecteur tout court haha).
Shining Force Exa (Playstation 2)
(
Japon : 18/01/2007,
USA : 20/03/2007)
(Neverland company)
Moins de deux ans après Shining Force Neo, Exa vient confirmer deux choses:
- Il y a peu de chance de revoir un Shining Force tactical en dehors des mobiles.
- La série devient peu à peu celle du hack'n slash par excellence.
Le héros, Toma
Reprenant la recette du Neo, le jeu garde la même ligne directrice : assez beau, bourrin et scénario peu profond. Encore un bon hack'n slash, un brin meilleur que Neo, avec un design superbe.
Pour plus de détails je vous renvoie au test.
Shining Wind (Playstation 2)
(
Japon : 17/05/2007)
(Nextech/Amusement vision)
Suite spirituelle de Shining Tears, Shining Wind y ressemble fortement, tant le fond que dans la forme. Le jeu amène tout son lot de nouveautés, avec le système de "link skill" amplement amélioré, avec des formes et des pouvoirs dépendants du partenaire, bien plus de customisation possible et surtout la possibilité d'entrer dans l'esprit de ses partenaires, à la manière d'un Ar Tonelico. Pour couronner le tout, il y a de très nombreuses superbes scènes animées.
On regrettera que le jeu ne soit jamais sorti du Japon.
Le héros, Kiriya
Les personnages principaux de Shining Tears apparaissent dans le jeu.
Un peu meilleur que Tears, un bon hack'n slash en somme, toujours bien bourrin et jouable à deux.
Shining Force Exa Mobile (Mobile FOMA)
(
Japon : 13/02/2008)
(Sega)
Voila une petite surprise.
Retour au tactical-rpg (!!!) avec ce jeu qui rapelle les gaidens par ses graphismes. Encore une fois, le jeu n'étant disponible que sur mobile japonais, je n'y ai pas touché. Mais il semble qu'on ait droit à un Shining Force plus classique, avec toutefois des attaques à plusieurs.
Comme son nom l'indique, le jeu est en relation directe avec Shining Force Exa, on peut d'ailleurs reconnaître les personnages de celui-ci.
Shining Force Feather (Nintendo DS)
(Japon: 19/02/2009)
Annoncé par certains comme le retour aux sources de la saga, Shining Force Feather n'a finalement pas grand chose en commun avec ses glorieux ainés. Certes, le jeu se rapproche grandement du T-RPG, mais avec ses petites aires de combats et son noyau articulé autour de missions et d'un point central, le jeu se veut bien moins ambitieux et épique.
Le héros, Jin
Reste un jeu agréable avec un design de qualité, qui malheureusement n'a pas franchi les frontières du Japon.
Shining Force Cross (Arcade)
03/12/2009
Surprise en 2009 avec la sortie de
Shining Force Cross, un A-RPG communautaire sorti sur... Arcade. Une upgrade/extension,
Shining Force Cross Raid, a vu le jour en 2010. Pas grand chose d'autre à dire, puisque non testé.
Voila.
Shining Hearts (PSP)
16/12/2010
En décembre 2010, on a cru à un énième revival de la série, un de plus !
Un C-RPG mâtiné de princesses et de drague, avec
Tony Taka au design, ça n'inspirait finalement pas grande confiance.
Le héros, Rick
Et finalement, le jeu n'est qu'un petit RPG, assez plaisant certes, de plus, sans grandes ambitions. Dommage, mais il y a pire.
