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Emerald Dragon
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Emerald DragonSorti d'abord en 1988 sur PC88, en 89 sur PC 98, en 1990 sur X68000, puis en 1992 sur FM TOWNS, voici que l'un des meilleurs RPG débarque sur notre console fétiche en 1994 sur NEC Super CD Rom 2 (il aura droit ensuite à une version Super Famicom en 1995 avec un village supplémentaire, nommé Yuurei no mura = Ghost Town).
Au final, pas moins de 6 versions pour un seul RPG, mais pourquoi donc ? On regarde ça de plus près avec le test. Hajime !!! ScénarioIl y a plusieurs milliers d’années, une race divine nommée Hols arriva sur Ishburn, un monde nouveau et décida de s’y installer. Des siècles de paix s’écoulèrent jusqu’à ce qu’une autre race fasse son apparition : les Dragons. Chaque espèce se mit à prospérer de son côté, n’ayant que de rares contacts, jusqu’à ce qu’une guerre éclate...
A l’issue de cette guerre sanglante, les deux espèces se retrouvèrent en voie d’extinction et passèrent un pacte pour que chacune puisse vivre paisiblement. Les Hols quittèrent Ishburn sans laisser de traces et les Dragons se retrouvèrent frappés par une malédiction qui rendit leur existence impossible sur Ishbahn, un air irrespirable pour eux se répandit dans l’atmosphère. Seule une petite île, nommée Draguria, ne fut pas affectée par ce phénomène et c’est donc là qu’ils se réfugièrent, ils n’eurent ensuite plus aucun contact avec le monde extérieur. Sur cette nouvelle terre, des légendes continuent à se transmettre de générations de Dragons en générations, décrivant la perte de la terre sacrée d’Ishburn et l’héroïsme du dragon émeraude, qui perdit la vie en protégeant les siens. L’histoire prend place deux millénaires plus tard, alors qu’Atorushan, un jeune dragon, trouve un navire échoué près de la côte. Il décida de fouiller l’épave et y trouva une enfant humaine amnésique. Les Dragons ayant une vie extrêmement longue, ceux-ci ne se reproduisent pas souvent, et la tribu décida d’élever la jeune fille comme l’une des leurs. Afin de marquer cet évènement, l’ancien dragon nomma l’enfant Tamryn, ce qui signifie « cœur pur » dans l'ancien langage des dragons. Dix huit ans ont passé, et le conseil des dragons envisage de renvoyer Tamryn sur Ishburn à la recherche de son bonheur. Attristé par cette décision, Atorushan lui donne une de ses cornes, un souvenir certes très romantique mais surtout d'une grande utilité ; elle pourra l’appeler en soufflant dedans en cas de danger. Aujourd'hui, trois ans après cet évènement, Astorushan entend le son de sa corne résonner au-delà des mers... Vous prendrez donc forme humaine grâce au sage et brave dragon blanc et partirez aussitôt pour rejoindre Tamryn sur Ishburn.
Atorushan ayant rejoint Tamryn, celle-ci lui explique qu'une maléfique armée a fait son apparition sur les terres d’Ishburn. Lors de votre périple, vous ferez la rencontre de valeureux guerriers, magiciens comme Bagin, Falna , Hatram , Hoslow, ... . Pour combattre l'armée, vous devrez rechercher les cinq reliques sacrées (corne du dragon rouge, cristal du dragon pourpre, écaille d'argent, griffe du dragon noir et les canines d'or) qui ont été dispersées dans le monde par l'Emerald Dragon, et lorsque celles-ci seront réunies, un miracle doit se produire. Vous serez amené à combattre un mystérieux guerrier : Ostracon. Plus tard, vous apprendrez qu'il s’agit en fait d'un dragon déchu qui s'est mis au service de la race des anciens habitants d’Ishburn : les Hols. Ces derniers seraient revenus sur terre sur la décision de leur roi Garusia pour reprendre le contrôle du monde. Par la suite vous apprendrez que Tamryn n'est peut être pas une simple humaine, mais qui est-elle donc ? Mystère... GameplayExtrêmement bien conçu, Emerald Dragon est un des meilleurs RPG Nec, à ranger à coté de vos Tengai makyô, Seiya Monogatari ou Ys. Le principe reste simple ; on avance de village en village, on prend les renseignements et on file au donjon ou à la grotte du coin défoncer l’ignoble boss, pour obtenir l’item indispensable pour continuer l’aventure. Seul le système de combat reste différent du RPG classique. Pas la peine de chercher dans les options de combat, vous ne pouvez contrôler qu’Atorushan, le CPU se chargeant de vos compagnons. Ensuite l’arène de combat, votre personnage dispose d’un nombre de points qui vous servent à vous déplacer ou à frapper l’ennemi (bien sûr les magies utilisent plus de points qu’une simple attaque). Emerald Dragon est donc un mixe de T-RPG et de RPG classique car votre emplacement sur l’arène peut influer sur la victoire finale. Pour le reste, les phases de déplacement sur la carte du monde et le système de level up est « on ne peut plus ordinaire », à savoir que les ennemis battus vous donneront des points d’expérience et les rpgistes de longue date se sentiront très peu dépaysés.
RéalisationEmerald Dragon reste donc un de ces RPG qui se rendent intéressants par leur incroyable scénario riche en rebondissement et qui ne se sera que bonifié avec le temps et les portages. Les sprites sont d’assez bonne taille et assez agréables à voir. Quant aux cut-scenes, elles sont magnifiques et en plein écran (plus d’une heure de scènes animées quand même pour tout le jeu) ce qui rend la version PC Engine bien meilleure que la version Super Famicom. Emerald Dragon est compatible avec l’avenue pad 6, qui simplifie l’accès au menu. Il est aussi compatible avec l’arcade système card qui réduit un peu les loadings notamment avant les cut-scenes. Le jeu dispose d’une assez bonne durée de vie (bon ok, on est loin d’un Manjimaru mais bon ^^ ), il faut en effet compter une vingtaine d’heures pour arriver à bout d’Ostracon et sa bande. Les musiques sont de bonne facture et assez entraînantes.
Le design des personnages est de Akihiro Kimura à qui l’ont doit Alnam no Kiba: Shouzoku Juunishin-to Densetsu sur le même support. Le projet est signé Shoji Masuda (Momotaro, Tengai Makyo Ziria & Manjimaru, Linda³) et c’est Hirohiko Fukuda (Tengai makyo Manjimaru) qui a composé les musiques. Emerald Dragon est clairement un titre à posséder sur PC Engine, il saura vous charmer dès le début avec son scénario et ses musiques fabuleuses. Le jeu n’étant pas extrêmement complexe, même un non japonisant arrivera au bout de l’aventure !
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