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Black Sigil: Blade of the Exiled
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Black Sigil: Blade of the ExiledArlésienne à l'ancienne
On a longtemps cru que Black Sigil rejoindrait Duke Nukem Forever dans les rangs des arlésiennes mythiques du jeu vidéo. Maintes fois repoussé, le jeu est finalement sorti le 9 juin, non sans avoir éveillé la curiosité de nombreux joueurs.
Après une demi-douzaine d'heures de jeu, premiers constats sur un jeu qui se veut comme un hommage aux RPG de l'ère 16 bits, peut-être même trop... No magic, you're bannedLe monde de Bel Lenora est régi par la magie, et tous les habitants naissent avec la capacité d'en utiliser. Il y a cent ans, un homme qui ne pouvait utiliser de magie, Vai, traversa le continent, apportant avec lui morts et tragédies, et finit par être banni par le puissant Duc d'Averay.
Aujourd'hui, Kairu, le fils adoptif du Duc, ne peut utiliser de magie, et les craintes d'antan ressurgissent. Après avoir tout tenté en vain pour que Kairu puisse utiliser la magie, le Duc se retrouve obligé de bannir son propre fils à la demande du roi, à un moment où le monde est de nouveau en proie à de nombreuses attaques de monstres. Banni par les siens, Kairu va se retrouver dans des mondes inconnus et découvrir sa destinée, en compagnie d'Aurora, sa "sœur"... Faux clone de Chrono TriggerBlack Sigil, c'est un peu le dernier jeu SNES qui sortirait sur DS. Les graphismes évoquent un mix flagrant entre Chrono Trigger et Final Fantasy 6, tant dans les décors que dans les sprites. On a donc droit à une 2D correcte, plutôt jolie, qui possède le fameux découpage de zones en blocs carrés si chers à Rotka, ainsi que des polices qui semblent tout droit sorties des anciennes gloires Squaresoft.
Le système de combat rappelle aussi grandement celui de Chrono Trigger, avec une barre qui se remplit sous nos yeux pour les trois personnages qui peuvent prendre part au combat, et on note la présence de combinaisons spécifiques à plusieurs protagonistes. On peut malheureusement regretter que les barres mettent tant de temps à se remplir, espérons que ça évolue au fur et à mesure du jeu. Les musiques, hélas, n'évoquent pas vraiment Chrono Trigger. Les compositions sont pour le moment, à une exception près, assez quelconques et proposent une qualité sonore assez faible. Grosse déception sur le thème de combat, qui est soporifique à souhait... Un manque de finitionLe jeu emprunte à l'époque jusqu'au bout, et propose une fréquence de combats digne des pires jeux de l'époque. Ceux qui pensaient que Suikoden Tierkreis était une ode aux combats aléatoires devront vite revoir leur jugement, Black Sigil propose tout simplement un combat tous les deux pas.
Le problème, c'est que le jeu souffre clairement d'un manque de finition, malgré les nombreux reports. Les combats sont mal introduits (un simple écran noir de deux secondes), les ennemis ne produisent aucun son en étant vaincus, et l'ensemble est vraiment mou, ce qui peut vite perturber étant donné le nombre de combats. Le jeu est également très exigeant, après quelques heures de jeu j'ai déjà du passer de longues minutes à faire du leveling et récupérer de l'argent, tant finir un lieu peut poser problème, sachant que les sauvegardes se font rares. Bref, pour le moment, si le plaisir nostalgique opère, le fun n'est pas forcément constamment au rendez-vous... Black Sigil respire bon l'ère 16 bits, comme prévu. Malheureusement, un dernier report aurait été le bienvenu pour revoir à la baisse la fréquence des combats bien trop élevée et la "mollesse" de l'ensemble pour le moment.
Mais les nostalgiques peuvent se lancer sans hésiter, quant aux autres... Ils doivent être conscients du caractère bien particulier du jeu.
Black Sigil: Blade of the Exiled
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