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Last Ranker
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Last RankerLast but not for long
Imageepoch, jeune studio de développement japonais à l'origine des Luminous Arc (entre autres), semble avoir sorti l'artillerie lourde pour développer Last Ranker. On retrouve donc notamment le designer de Breath of Fire V, la compositrice de la série Kingdom Hearts ainsi que le scénariste des Final Fantasy VII, VIII et X. Équipe intéressante sur le papier, en somme. Cependant, les vidéos laissaient un petit goût amer quant à la lenteur apparente des combats. Mais qu'en est-il une fois le jeu en main ?
La toute puissance du shonenZig a grandi dans une ville isolée, loin de tout. Héros type du shōnen par excellence, celui-ci désire un beau jour gagner en puissance. Seul moyen à sa disposition : devenir un "Ranker". Il choisit donc d'aller à Ghandor, la ville la plus proche afin d'accomplir sa volonté. Au moment où il devient Ranker, une jeune princesse du nom de Ren accède également au même statut. S'ensuivra une rivalité caractéristique des shōnens voire pokémonesque entre les deux protagonistes.
Le concept du soft est simple : afin d'augmenter son rang, Zig doit accomplir des missions et venir à bout de Rankers plus haut gradés que lui afin de leur prendre leur rang. Mais en même temps, il doit faire face à une nouvelle menace pour le moins énigmatique : les ibinos, des insectes un peu bizarres, commencent à apparaître. Votre rôle, pour le moment, est de les exterminer. Des rivalités, le besoin d'une montée en puissance, le charisme de Zig... Rien de mieux que les éléments nécessaires à un shōnen pour faire un RPG japonais entrainant. Ce côté totalement assumé du soft est servi par un casting alléchant, tout ce qu'il y a de plus réussi et qui convient parfaitement à l'ambiance du jeu. Mais passons. Un gameplay plus dynamique qu'il n'y paraît ?Imageepoch risque gros avec Last Ranker. Miser sur des combats façon classical-RPG ne mettant en scène qu'un seul et unique personnage, est-ce là une bonne solution ? De prime abord, force est de constater que les premiers combats du soft sont un peu mous et d'un certain ennui. Mais c'est sans compter sur un gameplay évolutif très bien pensé.
Vous disposez de SP (cinq au commencement) qui vous servent à effectuer diverses actions, lesquels points se rechargent une fois utilisés. À la manière d'un Final Fantasy XIII, certaines compétences vous couteront plus ou moins de SP, mais contrairement à la production de Square Enix, vous ne pourrez pas attribuer plusieurs actions afin d'utiliser la barre dans sa totalité. En effet, et c'est là où se trouve toute la dynamique du soft, lorsque vous choisissez une action, celle-ci s'exécute immédiatement, sans véritable temps de latence. Se rapprochant ainsi d'un action-RPG, Last Ranker a le mérite d'être polyvalent. Bien évidemment, il existe un bémol à ce système en apparence plutôt bon. Une fois la totalité des SP consommés (ceux-ci se rechargeant en permanence, même si tous n'ont pas été utilisés), il faudra attendre que ces points reviennent afin de pouvoir exécuter une nouvelle action, causant de cette manière un léger blanc qui pourra casser le rythme habituel des combats. Petite particularité qui fera toute la subtilité du gameplay, les SP ne se rechargent pas à la même vitesse selon le nombre restant. Plus le nombre de SP que vous possédez est élevé, plus le rechargement est rapide, et inversement. Il vous faudra alors faire les bons choix : attaquer sans relâche afin d'utiliser tous les SP pour venir à bout de l'opposant et prendre le risque de s'exposer à une éventuelle contre-attaque s'il n'est pas mort (tout en sachant qu'il faut des points pour garder) ou bien frapper petit à petit, en conservant des SP, ce qui peut faire durer le combat et vous mettre en difficulté. Dilemme qu'il faudra résoudre le plus vite possible durant les affrontements qui ne laissent que rarement le temps de boire le thé. Mais comme indiqué plus haut, les possibilités de gameplay sont extrêmement réduites au départ de l'aventure avec peu de SP et de techniques. Voyons plutôt quelles sont les évolutions majeures. Last Ranker progresseAu fur et à mesure du jeu, quelques nouvelles features font leur apparition, et pas des moindres. Plusieurs styles de combat seront accessibles. Leurs effets sont différents, mais les seuls auxquels j'ai eu accès durant les premières heures de jeu furent l'"Attack Style" ainsi que le "Break Style". Il s'agit donc ici de modes de combat qui influeront différemment sur l'adversaire et sur vous-même. L'Attack Style, celui de base, que vous possédez dès le départ, est, comme son nom l'indique, un mode consacré à l'attaque afin de faire le plus de dommages possible. Mais le Break Style est bien plus intéressant. D'une simple pression sur un bouton en combat, vous pourrez switcher entre les Styles. Une fois en Break Style, vos coups seront moins puissants mais feront baisser une jauge de "break" qui, une fois à zéro, placera l'opposant dans une position de faiblesse où la puissance des coups sera décuplée. On pourrait encore une fois apparenter ce système à la jauge de choc de Final Fantasy XIII. C'est donc à ce moment là qu'il faudra profiter de l'ouverture ainsi créée pour utiliser à bon escient les skills attribués à Zig, selon le style choisi.
Car en effet, les styles sont entièrement personnalisables, de l'équipement aux techniques qui lui seront associées. De cette façon, les diverses compétences récoltées au préalable en venant à bout des Rankers qui seront sur votre chemin vous permettront de diversifier vos stratégies en combat. Ajoutez à cela une augmentation des SP au fil du jeu, la découverte de nouveaux styles et vous obtenez de nombreuses alternatives de gameplay, que ce soit au niveau des combos ou de l'exploitation de la faiblesse de l'ennemi en état de "break". Néanmoins, une fois au cœur de ces joutes pour le moins rythmées, il ne sera pas toujours chose aisée que d'exploiter les situations de la meilleure façon possible. Bric-à-bracMais Last Ranker c'est aussi une patte artistique plaisante, que ce soit pour le design ou la bande son. On notera donc des décors soignés et parfaitement modélisés ainsi qu'un character-design des plus sympathiques, malgré des mains totalement disproportionnées par rapport au reste du corps, ce qui peut troubler. Quant à l'OST, Shimomura fournit des battle themes enjoués de très bonne facture ainsi que des pistes volontairement langoureuses afin d'accompagner le joueur. On remarquera la présence de quelques vocales qui semblent être à la mode après Nier ou God Eater.
Mais, car il y a un infime mais, le jeu subit quelques problèmes d'ordre technique. En effet, des lags peuvent survenir lors d'une balade en ville, certains PNJ mettent un peu de temps à s'afficher et lorsque l'on veut parler à ces derniers, bien trop souvent une icône de chargement apparaît, nous forçant à attendre quelques secondes avant que le dialogue ne daigne se montrer. Pour finir, le syndrome de la carte de Final Fantasy XIII refait surface : la mini map et le plan de la zone n'étant pas orientés de la même façon selon la position dans laquelle vous vous trouvez, il faudra faire marcher ses méninges pour tout remettre dans le même sens. Au final Last Ranker pourrait faire mentir certaines mauvaises langues avec un gameplay qui se révèle être plutôt dynamique malgré tout. Peu de choses à redire également quant à l'enrobage du titre qui semble tenir ses promesses au vu des noms qui planchent sur le soft. Reste à savoir si le système de jeu évolue de manière satisfaisante, si le scénario suit et surtout si le jeu sortira au moins aux US.
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