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Ar Tonelico Qoga: Knell of Ar Ciel

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Ar Tonelico Qoga: Knell of Ar Ciel
Une chanson pour sauver le monde
Particulièrement actif sur Playstation 3, Gust n'a pas loupé l'occasion d'offrir un troisième épisode d'Ar Tonelico, une série débutée il y a quelques années sur Playstation 2. Intéressants mais perfectibles, les précédents opus avaient posé les bases d'un RPG alternatif suffisamment solide pour s'intercaler entre deux mastodontes sur le marché. Disponible en France (mais uniquement avec des textes anglais), Ar Tonelico 3 suivra-t-il le même chemin ?

Ar Ciel

Ar Ciel est un monde qui se meurt. Le reste de l'humanité survit dans des cités construites à même une gigantesque tour pour éviter le pire : être englouti par les nuages toxiques qui recouvrent la surface. Au milieu du chaos ambiant, deux factions, les humains d'Archia et les reyvateils de Clustania qui se livrent une bataille sans merci, le premier pour se rebeller, le deuxième pour garder le contrôle sur ceux qui jadis les ont créés.

Nous allons suivre Aoto, un jeune homme fougueux au physique convaincant que lui offre son travail sur les clochers. Recueilli très jeune, il n'a de cesse de jouer les bons samaritains pour les villageois et est particulièrement apprécié pour la qualité de ses services. Sa vie va cependant basculer lorsqu'un beau jour il va venir en aide à un homme et une femme chevalier qui sont pourchassés par des officiers de Clustania. Après l'assaut, la femme se transforme en jeune fille et s'évanouit, tandis que l'homme, avant de mourir, demande à notre héros de s'occuper d'elle. C'est ainsi qu'Aoto va faire la rencontre de la reyvateil Saki, et débuter une incroyable aventure pour restaurer un monde qui court à sa perte.

Tout comme les précédents jeux, le scénario d'Ar Tonelico 3 est son point fort. Non content de poser un univers travaillé, les auteurs parviennent avec succès à tenir le rythme des évènements grâce à une galerie de personnages pétillants. En effet, hormis Aoto et ses compagnons de fortune, les reyvateils Saki et Finnel possèdent trois personas chacune pour autant de variété dans les situations. Ainsi, la prédominance de texte inspirée des visual novels et la cosmophère (sorte de thérapie ludique) permettent de pousser les facteurs cognitifs et émotionnels comme peu de RPGs ont su le faire. D'ailleurs, le résultat est un poil plus réussi ici, on sent que les auteurs ont souhaité plus de fluidité dans la narration et plus d’accessibilité dans la compréhension de la mythologie locale. On reste donc constamment accroché au destin de notre équipe et aux difficultés qu'ils vont rencontrer, sachant que l'histoire est très loin d'être avare en séquences fortes. "Presque", cela dit, puisque le rythme du dernier tiers du jeu est massacré par une conception bancale qui imposera trop de rallonges inutiles. Ce petit accroc mis à part, le jeu peut se vanter de proposer un récit vraiment solide qui satisfera le plus grand nombre, pour leur plus grand plaisir.

(A noter que le jeu fait suite aux deux précédents jeux, mais qu’il peut se jouer sans souci même si vous n'aviez pas touché aux précédents opus)
Ar Tonelico Qoga: Knell of Ar Ciel
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Ar Terre

Après une ouverture aussi flatteuse, on redescend d'un bon cran avec la réalisation technique du jeu, comme d'habitude ai-je envie de dire. Pourtant les efforts sont sincères et pour ce passage en haute définition, Gust opte à nouveau pour la 3D.
Fini les sprites, place à des modèles au style cel-shadé assez simpliste mais néanmoins cohérent visuellement, avec une jolie colorisation. Les décors des villes gardent une 2D plutôt soignée mais ce sont surtout les donjons et les combats qui passent en 3D, pour un résultat assez mitigé. Les rixes notamment tiennent la palme avec un arrière-plan unique (quand il y en a un !) et quelques textures pour le sol. Pas de quoi faire briller les yeux, surtout avec des effets graphiques d'un autre âge.

On pourrait aussi ajouter des animations médiocres avec le fameux "saut lunaire" du héros hors combat, un saut qui ferait passer Tidus version 50hz pour un coureur normal. Quelques bugs ici et là, des temps de chargement assez fréquents, voila les défauts majeurs engendrés par une probable limite de moyens, voire de compétences. Mais ce serait aussi omettre les (rares) séquences en dessins animées somptueuses, la qualité du chara design et la patte esthétique certaine dont font preuve les graphismes. Du bon et du moins bon, donc.

En revanche, s’il y a bien un point quasiment irréprochable, c'est la bande-son. Là aussi c'est une habitude puisque les précédents Ar Tonelico jouissaient de mélodies et de chansons enivrantes, offrant aux joueurs une ambiance hors du commun, entre les sonorités celtiques et les chœurs en passant par les performances vocales. Idem pour Ar Tonelico 3, fier de proposer une OST parfaitement dans le ton et presque 20 chansons. Avec le bon goût du choix des doublages en anglais ou japonais, on regrette juste des bruitages trop superflus qui ternissent un peu le tableau. Mais si peu.
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Tu me fais un strip-tease ?

Pas d'inquiétude à avoir malgré le titre aguicheur. Certes, vous allez régulièrement demander aux filles de se mettre en sous-vêtements, certes il y a quelques artworks plein écran un brin suggestifs mais du moment que vous avez 12 ans pas de problèmes, ce n'est pas moi qui le dit c'est écrit sur la boîte. Ça, c'est fait, attardons-nous maintenant sur le nerf de guerre de ce RPG avec son système de jeu.

Dans Ar Tonelico il y a trois phases de jeux distinctes. La première est la très forte consonance visual novel pour les adeptes de la lecture et quelques questions pour arriver à plusieurs fins. La deuxième concerne les cosmophères, également de type visual novel mais de structure différente. Enfin, la partie RPG.
Les phases de dialogues étant particulièrement nombreuses, elles ont aussi le mérite d'offrir aux joueurs la possibilité d'interagir avec une des reyvateils de l'équipe, histoire de tisser des liens pour altérer la fin. Pour ce faire un système de discussion via des petites sphères récupérables un peu partout est disponible et il suffira de faire un tour au campement ou à l'auberge pour faire la causette.

La cosmophère ne se fait qu'en ville dans des boutiques "Dive". En connectant son esprit à la reyvateil, Aoto peut aider la fille à surmonter ses tourments les plus enfouis, et par la même occasion récupérer des fées pour améliorer les magies. C'est aussi dans cette phase de jeu que vous obtiendrez les personas, jouable à part entière ensuite. Un menu permettra de mettre tout ça à profit en privé avec une fille : offrir des cadeaux pour monter la jauge de strip-tease permettra par exemple de placer des fées aux attributs spécifiques (augmenter l'attaque, résistance des états anormaux...) plus puissants, sachant que vous pourrez en mettre jusqu'à 4 (les 4 boutons de tranches).

Pour le reste, on se déplace en point'n click sur une carte du monde assez laide et restreinte, ressemblant comme deux gouttes d'eau à celles des opus PS2 et en ville le nécessaire en boutique est présent histoire d'obtenir ce dont vous avez besoin, ou pas. Je dis cela car le système de craft - qui permet d'obtenir skills et équipements - concerne également tout un tas d'objets dont une bonne moitié laisse perplexe. Enfin, pas de quoi perturber notre équipe fin prête pour des donjons en 3D assez basiques et le traditionnel écran de transition qui annonce un combat (à noter qu'il y a toujours une jauge permettant d'estimer le nombre de combats d'une zone, histoire de ne pas craquer sur la fréquence desdits combats).

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Combats :

Trois vanguards (les attaquants) et une reyvateil dans l'équipe. Dans Ar Tonelico le but est de laisser suffisamment de temps à la reyvateil pour que sa chanson monte en puissance et lâche une magie dévastatrice, qui enverra généralement ad patres tous les ennemis du jeu (boss y compris, à quelques exceptions).

Ainsi, Gust a décidé pour ce troisième jeu de troquer le tour par tour classique contre le temps réel, la tendance HD. Nous avons donc le contrôle d'un seul personnage (mais on peut switcher de leader) dont le but sera d'appuyer sur la touche d'attaque au moment où les harmoniques aigües culminent sur une jauge en bas de l'écran qu'on appelle l'Harmographe. Cette jauge correspond au tempo de la chanson et vous pouvez l'altérer en temps réel grâce aux fées que vous obtiendrez dans la cosmophère.
Pour cela, un cœur sur l'écran représente les battements de celui de la reiyvateil. Plus vous êtes précis sur les harmoniques, plus son cœur bat vite et la température augmente. C'est le bon moment pour activer l'une des fées sur un bouton de tranche tout en secouant la manette et de demander à la fille de se soulager d'une partie de ses vêtements. Plus la chaleur corporelle de la fille est élevée, plus la magie sera puissante en somme. Sachant qu'il y a quatre paliers, inutile de vous dire qu'elle sera en petite tenue au bout du chemin, prête à lancer une petite séquence que vous devrez valider en rythme. En cas de réussite, vous pourrez obtenir des dégâts à six ou sept chiffres indispensables puisque les vanguards ne font que peu de dommages, même avec quelques skills simples sur la croix directionnelle (ils auront tout de même une furie, mais très tard dans le jeu).

Le problème du soft reste le même qu'avant : les combats nous paraissent interminables et répétitifs : on monte la chanson au niveau adéquat et on lâche la magie pour rayer de la surface les mécréants. Très répétitif donc, rébarbatif et limité, le combat en temps réel n'apporte pas vraiment de plus value et on se demande si l'abandon du tour par tour était vraiment judicieux. En l'état les combats et le gameplay en général avec ses allers-retours indigestes (3-4 fois les mêmes donjons) sont le maillon faible du jeu, malgré des intentions louables. C'est à se demander comment Gust, avec l'expérience accumulée, a pu répéter trois fois les mêmes erreurs.

Tu m'aimes ou quoi ?

Une quarantaine d'heures pour la trame principale, bien plus avec le système de routes.

Endings/routes : trois reyvateils, deux fins chacune et une mauvaise fin, il y a de quoi faire pour les adeptes du 100%, surtout pour récupérer tous les sujets de conversations et mener les cosmosphères au palier ultime.

New game+ : histoire de ne pas se décourager dans la quête du grand amour avec la fille qui était de côté lors de la première partie, les développeurs proposent de reprendre le jeu aux moments les plus importants, tout en gardant l’expérience et l’équipement.
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Ar Tonelico 3 c'est un peu Ar Tonelico sur PS2 mais en HD, avec les mêmes qualités et défauts. Une histoire passionnante portée par des personnages inspirés et des mélodies enivrantes d'un côté, des errements techniques et un gameplay enroué de l'autre. D'autant plus frustrant que certains défauts de conception semblaient évitables puisque déjà présents dès les origines de la licence. N'en demeure pas moins un jeu plaisant qui tentera de convaincre à nouveau les amateurs du studio, ou tout simplement les amateurs d'histoire bien racontée.

29/07/2012
  • L'histoire et ses personnages
  • Une ambiance au diapason
  • Durée de vie confortable
  • Des filles en petite tenue, argument imparable...
  • ...mais pas pour tout le monde
  • Techniquement insuffisant
  • Gameplay qui manque de profondeur
  • Les allers-retours poussent au crime
5.5

TECHNIQUE 2.5/5
BANDE SON 4/5
SCENARIO 4/5
DUREE DE VIE 4/5
GAMEPLAY 2.5/5
Ar Tonelico Qoga: Knell of Ar Ciel > Commentaires :

Ar Tonelico Qoga: Knell of Ar Ciel

5.5
8.5

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6 commentaires
Remilia Scarlet

le 11/07/2020
10

Voilà des années que je n'étais pas repassé par ici... le fait de faire un jeu, par hasard, qui me rappelle un peu cette époque (il date de 2010 et j'avais suivi son annonce et les réactions à l'époque) a du susciter en moi un brin de nostalgie, et je me prends de la folie de laisser un commentaire par ici !

Tout d'abord en guise de préambule, un point me choque en lisant les commentaires. Nous avons ici un jeu qui s'inspire fondamentalement des eroge / bishôjo game et qui tente d'en intégrer les principes dans un écosystème RPG (routes multiples en fonction de l'héroïne que l'on choisit, CG et sprites un petit peu érotiques à débloquer, dialogues pléthoriques avec les héroïnes au centre de l'histoire et mise en valeur du passé de ces héroïnes, etc. etc.). Et là, nous avons des Occidentaux qui se plaignent sur toute une page du fanservice.
Hélas, l'expérience me dit que ce qui était vrai en 2010 ne serait pas mieux reçu aujourd'hui en 2020... on rappellera qu'aucun fandom asiatique ne perd son temps à cracher sur le fanservice dans un jeu qui, toujours, a promis de satisfaire la partie otaku de son public et répond à ses exigences. Obsession occidentale sur la sexualité, donc, mais qui a sans doute déjà fait des dégâts car on oublie trop souvent que les développeurs Japonais se préoccupent (souvent trop à mon goût) de ce que disent, précisément, des Occidentaux qui représentent encore une part trop importante de leurs débouchés en dehors du strict marché intérieur. "Ignorance is bliss", dit-on, mais les Occidentaux voient-ils parfois la nature ethnocentrique profonde de leurs présupposés culturels lorsqu'ils émettent de tels jugements ? Critiquer le fanservice n'a rien d'universel.

Je ne cacherais pas que je laisse un message ici en partie car je suis surpris de relire telles quelles ces réactions qui, en 2010 à l'époque de l'annonce du jeu, m'avaient quelque-peu choquées (même si à l'époque j'hurlais avec les loups). Et aussi car j'ai envie de corriger à mon niveau la note de la review que je trouve vraiment trop dure par rapport au travail prodigué sur ce jeu par Gust, eu égard à ses nombreuses qualités (rappelons que c'est le Ar Tonelico qui aura vendu le plus de toute la trilogie, tout de même).
Mais bon, quand on pense au fait que mon seul autre commentaire était une sur-notation de Romancing SaGa 3 datant d'il y a 10 ans pour les mêmes raisons, difficile de ne pas y sentir une forme de poussée inconsciente chez moi à faire cela ! Je surnote donc à dessein. Je préfère le travail bien fait aux jeux parfaits.

Trève de bavardage, parlons du jeu.
Jeu fait en 2020 en version japonaise. Ar Tonelico I et II non faits. Je confirme qu'on peut parfaitement commencer par le III comme moi sans avoir fait le I et le II, on "comprend" que des éléments sont repris des précédents épisodes mais l'on est jamais perdu. Un glossaire extrêmement bien fait nous permet de mieux saisir ces références.

Je vais commencer par les points indéfendables du jeu. Le jeu est un-friendly à en devenir malade, avec en plus des archaïsmes surprenant de la part d'un studio expérimenté car facilement évitables. Ergonomie qui fait penser à un jeu de la génération précédente (sérieusement, pas de respawn en cas de game over, pas de skip de cinématiques, micro-chargements entre chaque réplique doublée ?). Comme très bien dit et répété par ici, système de combat effarant et répétitif qui consiste à marteler carré puis remuer sa manette pour activer les cutscene mignones de deshabillement qui sont le vrai intérêt (le seul ?) des combats — on pourrait dire que ça n'est pas bien grave dans un jeu centré sur le scénario, sauf qu'il se targue en plus le luxe d'être dur contre plusieurs boss. Heureusement, on peut mettre le mode easy quand ce système de combat nous a par trop tapé sur le système.

Cependant, je suis incapable d'être aussi dur avec ce jeu que le rédacteur et d'autres personnes ici. Si notre critère universel de jugement pour un jeu vidéo doit devenir les triple A à la Square-Enix, alors l'industrie japonaise centrée sur les petits et moyennes productions pourrait tout aussi bien disparaître demain.

Le jeu a un très très bon scénario. Je ne peux pas comparer avec le I et le II, mais je vois un univers riche et développé qui cache difficillement une implication personnelle du réalisateur (qui participe aussi à l'élaboration des musiques). Les détails sont nombreux, la structure du scénario est intelligente, les explications cohérentes. Chaque personnage est attachant, et l'on se prend de s'intéresser réellement aux affres de chacun. Les Cosmospheres des héroïnes sont, évidemment, le haut du panier et l'élément mémorable de la série, où l'on peut réellement "découvrir" (dans tous les sens du terme) le passé des héroïnes dans un story telling pour le moins schyzophrénique et que j'ai trouvé très réussi, un traitement largement au-dessus, si on parle de décuplement de la personnalité, à des jeux que l'on encence sur ce même point juste car ils reprennent le nom de Jacques Lacan sur un personnage (je pense évidemment ici au cosmosphere de Finnel qui est... ouch, très percutant psychologiquement et humainement).

La réalisation sur le plan esthétique est une réussite. Les artworks, bien sûr, mais les filles aussi ont subi un travail sur leur modèles 3D qui mérite d'être salué et qui n'a pas à rougir de se montrer sur les gros plans fanservice durant les combats ! (même si les filles, elles, rougissent bien à l'écran)
En revanche, les décors font époque Dreamcast bien comme il faut. C'est le lot des petits studios japonais qui doivent souvent faire le choix entre des personnages beaux ou des décors harmonieux, et difficile de réellement critiquer ce choix. Le jeu aurait pu rester en 2D, mais nous aurions raté les très beaux modèles 3D des personnages que Gust était enfin en mesure de produire à cette époque !

Les musiques sont absolument magnifiques, parmi les plus belles qui m'aient été données d'entendre dans un RPG. Je connaissais comme tout le monde la série Ar Tonelico pour ce point — je n'ai pas été déçu d'en faire l'expérience moi-même. On notera une participation de Hirota Yoshitaka à deux musiques, ce qui m'a agréablement surpris en tant qu'amateur de son oeuvre, mais hélas il ne se démarque ici pas assez du reste de la bande son à mon humble opinion, cela reste une commande.

Bref, ce jeu me laisse une image très très positive, quoi que je doive concéder qu'il m'a aussi bien fait souffrir et que j'ai eu une forte impression de pénibilité à plus d'un moment. En cela, il m'a un peu rappelé mon rapport à Shadow Hearts, mais en quand même mieux (en tout cas par rapport à ma sensibilité personnelle). A savoir un jeu que j'ai trouvé très pénible à finir (et, oui, je n'ai jamais autant retraversé de donjons de toute ma vie, et pourtant habituellement je ne suis pas dur là-dessus...), mais dont je sais que je vais me souvenir et en garder une trace indélibile, et juste pour ça, il mérite un petit pouce vers le haut à l'adresse de l'esseulé lecteur qui, un jour, tombera sur ce commentaire de 10 ans en retard.


yunfa

le 11/10/2016
5_5
Grande déception pour ma part.
Le titre est une insulte pour les fans des précédents opus.
Moche, gameplay pas terrible, histoire peu accrocheuse.

Heureusement, le jeu a tout de même su sauver 2 aspects importants à la série : l'OST et des personnages féminins attachants (oui je ne mentionne pas le héros que je trouve vide).

A essayer pour les curieux pour un prix de 20euros max.

mimylovesjapan

le 31/10/2011
9
mea culpa d'avoir osé penser dans les premières heures que ce jeu était ratage. Effectivement, ca demarre pas fort... textes peu inspirés, mauvaise incrustation 2D 3D, musique peu marquantes, combats incompréhensibles.
Pourtant on s'y fait à ces combat, et meme si le jeu ne brille pas a ce niveau là, il fini par tout écraser (les volets précédents) en terme de design, doublages, et finalement scenar. Et oui, le scenar dechire, on reste scotché des heures devant son écran a lire des textes de plus en plus accrochants. Et que dire des cosmospheres surtout de celle de Finnel qui est juste enorme, avec des passages qui melent habilement , et . Bref un vrai régal pour ceux qui aiment. Finnel BPE de tous les jeux de la terre !
Ceux qui aiment les histoires d'amour et les scenes fortes en emotion trouveront leur compte ici aussi.
Et j'avoue que ça faisait longtemps que je n'avais pas autant été triste de voir le jeu s’achever ! j'aurais tellement voulu que le jeu dure encore plus longtemps ! vivement la suite !
Badtetsuo
le 07/08/2011
9
j'ai beaucoup aimé ce volet de Ar Tonelico. J'avais déjà adoré le 2ème épisode (qui pour moi reste quand même le meilleur de la série). Que dire sur ce jeu : une durée de vie plus que correcte avec 60 h en hard. Pour finir le jeu contrairement à ce que j'ai pu lire a un scénario bien sympathique qui reprend tout les Ar Tonelico (il est quand même conseillé d'avoir fini les autres pour y jouer). Les chansons sont excellentes (moi en tout cas j'ai adoré). Deux petits points noirs : le fan service très lourd et beaucoup d'aller-retours dans les niveaux. A part ça j'ai vraiment adoré et je le conseille donc aux fans de la série ou de RPG japonais tout simplement.
RyleFury
le 16/06/2011
9
Excellent jeu qui conclue la trilogie Ar Tonelico. Cet opus est la suite des 2 autres Ar Tonelico.

Il n'est pas si moche que ça quoi que les gens puissent en dire. Ce qui fait la force de ce jeu est son scénario complexe et très bien travaillé. Il faut d'ailleurs jouer aux précédents opus pour bien comprendre la totalité et aller faire un tour sur Ar Tonelico wiki qui explique de manière très détaillée le monde de Ar Tonelico. Les musiques mettent bien à l'ambiance et certaines sont très jolies. Les Hymns (chansons) sont magnifiques et accentuent de manière très positive l'ambiance du jeu (surtout pendant les gros combats).

Le jeu est bourré de scèens textuelles et donc soyez avertis que les scènes priment beaucoup sur le reste. Le gameplay quand à lui est intéressant. Les combats ressemblent à ceux d'un Star Ocean cependant les possibilités sont beaucoup moins variées. Mais le système mis en place est tout de même très original et accrocheur grâce à une bonne utilisation des Reyvateils. Il y a souvent de très légers freezes au niveau des combats malheureusement.

Comme dans chaque Ar Tonelico, les cosmosphères sont très importantes. Je les ai quasiment toutes faites (2.9/3) et personnellement j'en ai trouvé 2 particulièrement excellentes, donc à vous de voir. J'ai aussi terminé les DLC (Elemia Island) mais ce contenu additionnel n'est vraiment pas terrible, donc je ne le conseille pas, sauf si vous aimez beaucoup le fan service.

Maintenant pour la durée de vie j'ai mis personnellement 75h de jeu en ne le terminant qu'une seule fois. J'ai pris mon temps sans non plus errer sans but et fait le maximum de choses en ne le terminant qu'une fois avec la vraie fin de Finnel. Il y a pas mal de fins dans le jeu dont une mauvaise, une normale est une vraie.

Pour une fois je dis c'est un miracle ! Chez Gust ils ont réussi à donner de la difficulté à un jeu
Il y a 3 modes de difficulté : Easy Normal Hard. N'ayant testé que le mode Hard, je peux dire qu'à certains moments du jeu il est tout de même assez difficile sans être insurmontable. Le fait que certains combats soient devenus assez difficiles rend le jeu bien plus intéressant à jouer. Car malheureusement bien que les combats étaient excellents dans le 2, ils étaient vraiment trop faciles même en hard, et ne parlons pas du 1.

Alors pour l'ambiance cela dépend des fois. Dans les débuts du jeu, il y a énormément de fan service... Personnellement le fan service ne me dérange pas lorsque qu'il reste assez discret, comme dans les 2 premiers opus. Mais là quelques fois cela devient vraiment ridicule. Je parle essentiellement des scènes de purge et de fusion où les filles se déshabillent à en devenir presque nues... Déjà qu'elles ne sont pas très bien modélisées à ces moments là mais cela peut casser l'ambiance (c'est surtout ce que je reproche). Bon je trouve que c'est le seul point vraiment négatif du jeu. Car à part ces scènes douteuses, l'ambiance peut être vraiment excellente, que ce soit dans les combats ou dans les scènes.

Un second point qui peut en embêter certains, c'est qu'il y a enormément d'aller-retours, mais Ar Tonelico ça a toujours été comme ça et ça ne m'a pas beaucoup dérangé.

Pour finir les bugs. Eh oui malheureusement il y a encore des bugs... Il peut y avoir des fautes d'orthographe pas très graves, ou alors carrément des scènes (j'en ai vu que 2 mais très importantes) où les voix JAP sont désynchronisées par rapport aux textes et NIS America ne sort même pas de patch pour ça... C'était vraiment frustrant... Il y a aussi des freezes aléatoires. J'en ai eu 4 ce qui est déjà pas mal.

J'ai vécu une très bonne expérience avec ce jeu, tout comme les 2 premiers et je le conseille vraiment aux fans des 2 premiers et aux joueurs de RPG ouverts d'esprit. Pour moi cette série des Ar Tonelico sera pour toujours une expérience inoubliable pour son scénario et son ambiance sublimes !
devildestinyman

le 25/09/2010
8
Très bon jeu mais qui n'est pas à la hauteur du gameplay des deux précédents opus ...
Des graphismes magnifiques un passages au cell shading rend vraiment agréable la vision du jeu ...
Les musiques pour ma part un peu en dessous des deux précédents opus ...
L'histoire est pas mal même si encore une fois je n'ai pas bien saisi tous les détails ...
Un gameplay qui reste asse difficile il faut quand même utilisé e sisaxis ce qui n'est pas évident à comprendre dans le tutorial mais l'ambiance du jeu nous permet de vouloir continuer à faire plusieurs combats sans se lasser ...
La durée de vie est de 30 h environ mais qui augmentent avec les bonus ...
Un jeu assez fan service (plus que les deux autres) qui feront sourire plusieurs d'entre nous, il faut aussi savoir qu'il y a beaucoup d'image osé alors âme sensible s'abstenir ...
Pour ma part ce jeu ma bien plu encore de multiple fin que je n'ai pas fait et des milliers de bonus alors n'hésitez pas pour moi ce titre reste pour moi une valeur sur ...
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