Genso Chronicles > Fiche complète du jeu

Genso Chronicles

Informations Générales

Plate-forme :

Genre :

Nombre de joueur(s) : 1

Appartient au(x) groupe(s) : Chronicles,

Aussi sur :

Aussi appelé : Fantasy Chronicle, Mystic Chronicles

Nom original : 幻想クロニクル

Développeur(s) : Kemco, Hit-Point,

Chara-designer(s) : Katsuhiro Nakade, Ryoichi Aki,

Compositeur(s) : Ryo Shintani,

Remake/portage de

Remaké/porté en

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2 membres l'ont fini (Temps moyen: 43h)

3 membres le possèdent

Genso Chronicles (Fantasy Chronicle, Mystic Chronicles)

europe 19/01/2012
Site officiel
Editeur : Kotobuki Solutions
Disponible uniquement en dématérialisé

amerique 19/01/2012
Site officiel
Editeur : Kotobuki Solutions
Disponible uniquement en dématérialisé

japon 19/01/2012
Site officiel
Editeur : Kotobuki Solutions
Disponible uniquement en dématérialisé

Genso Chronicles > Articles > Review

Genso Chronicles

Le fer de lance de Kemco

Fantasy Chronicles est un énième C-RPG de Kemco / Hit-Point disponible sur Android et iOS de par chez nous. Le dernier Kemco décortiqué ici - Eve of the Genesis - ne l'a pas été sans larmes et a laissé planer un énorme doute sur les autres RPG de la firme. Pourtant, Fantasy Chronicles semble posséder une certaine aura, qui lui a permis de rejoindre le marché plus "noble" des consoles portable au Japon, et s’apprête à faire de même aux USA (PSP et Vita via le PSN). Alors, que penser de Fantasy Chronicles ? En fait, c'est mieux, mais loin d'être parfait...

What the...?!

Le jeu commence par une petite prophétie donnant quelques détails sur le background du monde de Fantasy Chronicles : "quand les ténèbres se relèveront une personne se dressera sur leur chemin pour défendre la lumière, aidée de sa bête sacrée et repoussera définitivement les ténèbres". Voilà voilà, que va-t-il bien pouvoir se passer dans ce jeu ? Vous y incarnerez Light, un jeune homme du village de Selka qui vient de réaliser son rêve de rejoindre l'organisation "Holos Over" (la garde armée du coin quoi). Tout se passe bien avec ses missions jusqu'au jour où son village est attaqué. Light a beau être matinal, il a du mal et arrive trop tard. Puis tout s'enchaîne : personnages secrets, bêtes gardiennes, la Tribu des Ténèbres... Mais jusqu’où Light ira-t-il ?

Le scénario, même s'il n'arrivera à perdre ou à surprendre personne, démontre quand même un effort d'écriture plus important qu’auparavant, avec un début proposant une véritable mise en situation et une fin convenable. Le développement de l'histoire est d'ailleurs assez conséquent, elle aurait d'ailleurs pu être intéressante si elle n'avait pas été plombée par une traduction anglaise au rabais. L'ensemble est compréhensible mais les fautes sont fréquentes, les "trous" dans l'histoire également, sans oublier les passages ou l'on saute du coq à l'âne.

Vaste pays que les Terres du Milieu

Kemco est passé maître dans l'art du C-RPG 2D à l'ancienne (et très très réchauffé), Fantasy Chronicles ne fait pas défaut à leur expertise dans le domaine. Vous voyagerez à travers une carte du monde classique avec des points d'attention à sélectionner pour vous y rendre, tandis que le scénario du jeu avancera en suivant des flèches plus ou moins grosses tout en laissant la liberté au joueur d'accomplir de nombreuses quêtes annexes de fermier, chasseur ou livreur. Les musiques vous accompagnant pendant ce périple ne sont pas mauvaises, avec un petit air d’antan pas forcément désagréable. Mais la bande son doit être composée de quatre pistes seulement, ce qui est bien trop peu, surtout sur un RPG ayant une durée de vie entre 30 et 40 heures (ou plus encore, suivant votre affinité avec le jeu et votre façon d'y jouer). A travers les trois "cartes du monde" vous verrez aussi un panel de décors relativement redondant, ainsi qu'une myriade d'ennemis fervents adeptes du simple changement de couleur.

Bref, globalement, Fantasy Chronicles est un jeu Kemco pure souche, c'est assez "cheap" comme on dit. Reste que le titre est assez long et qu'il faut bien admettre que de gros efforts ont été effectués pour le rendre un peu meilleur en tous points.

Touch of Death

Le gameplay est travaillé, efficace et complet. Chaque personnage est associé à une bête gardienne (ou sacrée, au choix), et chaque couple peut être modifié. Les personnages peuvent s'échanger les bébêtes, donc. En combat, ces créatures agissent à leur guise et effectuent une action par tour. On peut les calibrer en leur donnant une ligne de conduite simple. A la manière d'un Xenoblade, vos personnages créeront des liens entre eux et leur gardien avec comme résultat d'améliorer leur efficacité au combat. Vous aurez un maximum de 6 personnes dans votre équipe, dont 3 en combat, de quoi faire de nombreuses combinaisons de styles et d'effets, et de quoi booster la durée de vie pour les adeptes de complétion qui voudrons pousser le niveau de relation de tout le monde au maximum.

Si l'affinité personnage/gardien influe sur l'efficacité du gardien, l'affinité personnage/personnage va influer sur les attaques combinées entre les personnages. Vous pourrez - comme dans un Chrono Trigger - choisir de combiner les tour de deux ou trois de vos personnages plutôt que de faire une action par personnage. Les affrontements, déclenchés aléatoirement en donjon, ont une fréquence raisonnable. Mais les affrontements contre les boss sont souvent difficiles, ils représentent même des pics de difficulté parfois pénibles à passer, car nécessitant de grosses séance de grind, cassant un peu le rythme du jeu.

Le blockbuster de Kemco

Chaque membre peut s'équiper de divers objets et accessoires mais les gardiens aussi : là où l'équipement est classique pour les personnages joueurs (armes, protections et accessoires), cela l'est moins pour les gardiens qui pourront mettre à peut près ce qu'il veulent dans leurs trois slots (même des objets de soin) et dont les différents effets seront visibles d'un simple coup d’œil. A noter que pour utiliser des objets en combat il faut les affecter aux personnages au préalable (plusieurs slots disponibles par personnage, dont le nombre augmente suivant le niveau), un personnage ne peut donc utiliser que les objets qu'il a sur lui. Pour finir sur les équipements, sachez que le système de craft en deviendra très rapidement votre unique source.

La patte graphique est propre, bien dans l'esprit des RPG 16bit à l'ancienne. L'interface du titre est assez claire mais la navigation est parfois laborieuse ; vous aurez le choix entre une interface bancale entièrement tactile et qui aboutira rarement à ce que vous vouliez faire et une autre interface avec pad virtuel, bien plus efficace mais ayant le désavantage de masquer une partie de l'écran et aussi parfois de ne pas répondre correctement, surtout avec des gros doigts (comme les miens).

Fantasy Chronicle est une production qui commence à s'approcher de la qualité minimale d'un RPG sympathique. Le gros défaut du jeu reste sa traduction anglaise, défaut que l'on retrouve certainement sur tous les titres actuels de Kemco qui a déjà admis n'avoir que très peu d'argent à consacrer aux localisations. Pourtant, ils comptent bien localiser toujours plus de leurs titres et font tout pour s'améliorer. Gardons espoir et, en attendant, Fantasy Chronicle reste un choix de RPG rétro convenable sur le support, au regard de sa qualité globale et de son prix (6€ à plein pot). Pour rester sur une note positive, Natsume a déjà annoncé reprendre entièrement la traduction pour la version anglaise du titre sur le PSN.