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Dark Chronicle

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Dark Chronicle
Une Merveilleuse Histoire du Temps
Au début des années 2000, un petit studio profite de l'arrivée de la Playstation 2 pour faire son entrée sur la scène du RPG Nippon. Alors que les rôlistes rongent leurs freins en attendant Final Fantasy X, la société Level-5 présente son tout premier titre, Dark Cloud, un rpg modeste qui parviendra tout de même à faire parler de lui grâce à un gameplay original et bien construit. Le jeu reçu un accueil correct des critiques mais fut malheureusement éclipsé par la sortie du nouveau blockbuster de Square. Toutefois, le studio ne s'arrêta pas là et donna naissance, deux ans plus tard, à la suite de cette aventure avec Dark Chronicle (Alias Dark Cloud 2 chez l'oncle Sam) qui allait bien mieux s'imposer parmi les bons RPG de la console. Il devint ainsi l'un des premiers produits à l'origine du succès de la firme.

Le temps de partir

Il ne pleut pas souvent dans la ville de Palm Brinks, et il a fallu que cela arrive le soir le plus attendu de l'année où le chapiteau du grand Monsieur Floatsam vient s'installer sur la place de la mairie. C'est un événement car depuis que le chemin de fer a été condamné, les habitants ne sortent plus au-delà des murs et il y a tout aussi peu de visiteurs, comme si le temps s'était arrêté ici bas. Mais pour le jeune Maximilien, l'heure continue de tourner, un peu trop vite même. Aussi, le voilà en retard, déambulant dans les rues son billet à la main, à quelques minutes du premier discours de Monsieur Loyal. De plus, l'imposante pierre précieuse lestant son cou n'est pas pratique pour courir ! Si ce n'était pas un cadeau de son père, cela ferait bien longtemps que ce vieux pendentif aurait atterri au fond d'un tiroir.
Après quelques péripéties, Max parvient enfin à contempler l’impressionnante performance acrobatique des clowns. En cherchant un meilleur point de vue, le jeune homme s'aventure discrètement près de l'entrée des artistes, c'est alors qu'il surprendra une inquiétante conversation entre le maire de la ville et le patron du cirque du genre "Dites-moi où est la pierre.", "Les gens d'ici ne doivent pas apprendre ce qui se passe dans le monde extérieur.", bref, ce genre de sujet qui n'augure rien de bon en général. Doté d'un talent d'espionnage plutôt discutable, Maximilien ne tardera pas à se faire repérer par le vilain Floatsam, qui dépêchera sa horde de clowns belliqueux à ses trousses ! (Oui c'est intense je sais). Mais au-delà de le faire taire, il semblerait que l’intérêt du diabolique homme de cirque se porte davantage sur le pendentif du jeune homme. Pourquoi ? Bien décidé à découvrir la vérité sur cette pierre, Max décide alors de quitter la ville en quête de réponses. Son aventure débutera lorsqu'il contemplera pour la première fois l'horizon du reste du monde, mais également lorsqu'il fera la connaissance de Monica, une jeune princesse venue d'un futur décadent. Les nouveaux compères devront alors s’acquitter d'une lourde tâche, explorer et reconstruire un présent fragile pour sauver l'avenir...
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Le temps de découvrir

L'univers de Dark Chronicle est facile à décrire, il n'y en pas ! Du moins, pas tout de suite...
Lorsque votre périple débute, seule la ville de Palm Brinks se dresse encore alors que la plupart des lieux enchanteurs connus ont disparu, effacés du cours de l'existence par le maléfique empereur Griffon. Le but du malandrin est simple, détruire les lieux emblématiques de l'époque de Monica en éliminant leurs fondations dans l'époque de Max. Ainsi, la plupart des régions seront entièrement vides lors de votre première visite, et il ne tiendra qu'à vous de leur redonner leur splendeur d’antan. Peu à peu, le monde reprendra vie et de nouveaux pionniers viendront peuplés les différents lieux que vous aurez restaurés. Bien que cette résurrection géographique se fasse selon certaines règles, vous aurez le loisir de disposer la plupart des éléments du décor librement, concept hérité du premier opus de la saga et ayant porté ses fruits.

La patte graphique enfantine du jeu vient renforcer ce contexte de magie et de grande aventure. Le cell shading fort bien géré, couplé à des tons colorés mais pas agressifs, donne un aspect à mi-chemin entre le jeu vidéo et le dessin animé. Détail original concernant le charadesign : les concepteurs n'ont pas été trop loin dans la "Japonisation" de leurs personnages, proposant un style manga allégé proche des Studios Ghibli. Ces derniers sont par ailleurs hauts en couleur et singuliers, chaque visage, modèle ou dégaine ayant été travaillés pour que tous soit reconnaissables et représentatifs de leur personnalité. Les PNJ se rapportent tout de même à des stéréotypes bien connus du genre RPG (la grand-mère, l'enfant turbulent, l'artiste, le prêtre, le médecin) mais ils parviennent, en majorité, à rafraîchir ces standards grâce à ce petit quelque chose en plus, issu de la créativité des concepteurs. En revanche, l'animation de tout ce petit monde se trouve être bien moins travaillée et même plutôt rigide. Egalement, les mouvements et déplacements des deux jeunes héros sont plutôt lents. Un brin de nervosité aurait été souhaitable, surtout lors des combats en temps réel, qui sont d'une mollesse assez affligeante. Et ce n'est pas la pauvre palette de mouvements de vos personnages qui viendra améliorer ce triste constat. Malgré tout, l'ensemble visuel demeure plus que correct et propulse le jeu parmi les plus beaux RPG de la PS2 à cette époque.
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Le temps d'explorer

Le gameplay de Dark Chronicle se découpe en trois branches que sont l'exploration, la construction et la restauration. Chaque région visitée dans le présent est composée d'une zone habitable (et aménageable) appelée Georama et d'un donjon. Ce dernier est découpé en plusieurs dédales qu'il vous faudra parcourir les uns après les autres, afin d'obtenir à chaque niveau un précieux artefact nommé Géopierre, élément incontournable du jeu. Vous serez bien entendu amené à affronter bon nombre d’ennemis jusqu'au dernier palier où vous attendra le boss. Ainsi, jongler entre Max et Monica pour utiliser leurs compétences propres sera judicieux voire nécessaire. Le jeune homme possède un style axé sur la force alors que la jolie princesse fait plus dans la finesse et la rapidité, le tout proposant un équilibre assez plaisant. La notion de crafting est également présente dans la gestion de votre équipement car il vous sera possible de faire évoluer votre arsenal grâce à divers composants, que vous trouverez au sein des niveaux. Enfin, en cas d’ennemis retors, pour pourrez compter sur les capacités spéciales des deux compères. Là encore, Max optera pour l'approche brutale en chevauchant un puissant robot mobile et Monica utilisera sa magie pour se changer en monstre. Tout comme pour vos armes, il sera possible d'améliorer ces pouvoirs en personnalisant votre monture mécanique et en obtenant des badges qui permettront à Monica d'étoffer ses possibilités de transformation.

Mais la diversité n'est pas nécessairement signe de profusion, aussi, il est bien dommage de constater que les nombreux moyens que vous avez pour vous défendre sont plutôt limités dans leur conception. En dehors d'un basique enchaînement de trois coups, n'attendez aucun combo et bien évidemment aucune évolution du style de combat. Le choix des affrontements en temps réel aurait pu s'avérer fort intéressant si un vrai système de gestion des personnages avait été proposé. De simples compétences à activer étoffant les capacités de combat auraient été appréciées. Une idée certes classique mais qui a fait ses preuves, notamment dans Kingdom Hearts sorti la même année. Au lieu de ça, la seule impression qu'il nous reste est que les combats sont là pour valider l'étiquette Action-RPG du jeu. Les affrontements sont lents, parfois même ennuyeux et identiques du premiers au dernier monstre, exception faite des boss qui vous demanderont un minimum de tactique et d'adresse pour obtenir la victoire.
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Le temps de Construire

C'est donc plutôt déçu et sans trop avoir transpiré que vous revenez du combat, votre géopierre sous le bras, pour vous adonner à une activité bien plus passionnante : la construction. C'est à bord du Charpention, un robot bâtisseur mutli-fonction, que vous accomplirez le sauvetage du futur. Chaque pierre trouvée dans les dédales pourra être analysée pour débloquer différentes pièces à placer sur le géorama. Il ne suffira cependant pas de déverrouiller un élément pour en disposer et vous devrez faire preuve de persévérance en fouillant les donjons afin de récolter les précieux composants nécessaires à la conception d'une maison, d'un arbre ou d'un lampadaire. Chaque région possède son identité visuelle propre et les pièces qui s'y rapportent mais également des objets uniques, plus difficiles à fabriquer et qui joueront un rôle primordial dans la restauration du lieu. Car oui, édifier son petit village est amusant et on vous laisse carte blanche sur la forme, mais il faudra tout de même respecter certains critères sur le fond. Aussi, afin de rendre à un lieu son aspect dans le futur, vous devrez remplir certaines conditions dans le passé. Cela se traduira par le placement d'un nombre défini d'éléments basiques (par exemple placer dix arbres au moins), la création d'un élément clé unique ou encore l'installation d'une personne spécifique dans le lieu. En plus de chasser les composants et de construire, il vous faudra donc retourner régulièrement à Palm Brinks afin d'exproprier certains habitants pour les loger dans d'autres régions, mais attention, ces derniers ne vous suivront qu'après avoir accompli certaines tâches ou accéder à leurs requêtes. A mesure que vous validerez les différentes étapes de cette reconstruction, vous ferez évoluer les choses dans le futur et pourrez ainsi constater le fruit de vos efforts en voyageant d'une époque à l'autre. En plus de faire avancer le scénario, la renaissance progressive des lieux débloquera des éléments utiles comme des boutiques, des améliorations pour vos personnages et de nouvelles idées pour vos inventions.

Effectivement, entre deux régions secourues, Max a un hobby, celui de fabriquer autant de gadget que son imagination le lui permet. De nombreux livres disséminés de par le monde vous suggéreront divers schémas de fabrication, et il ne tiendra qu'à vous de trouver les composants nécessaires dans les alentours. Débute alors une véritable quête parallèle à l'aventure, celle du remplissage du carnet de notes du jeune bricoleur. Vous aurez à votre disposition un appareil photo qui vous permettra de mémoriser une idée à travers un cliché et il ne vous faudra pas bien longtemps avant d'être frappé du toc du mitraillage extrême. Chaque objet, décoration, ou élément du paysage peut potentiellement être une source de d'inspiration si bien que photographier l'intégralité d'une maison, du canapé à la petite cuillère, sera vite une habitude. Plus vicieux, des photos uniques dites "Scoop" permettront des inventions plus sexy mais attention, ces clichés seront bien plus durs à obtenir et certains feront même l'objet d'un événement unique, comme un combat de boss par exemple. Il s'agit là d'un concept forçant la rejouabilité et pouvant très vite devenir frustrant, tant certains scoops sont faciles à rater malgré les indices trouvés dans les ouvrages. Pour finir, le principe de création reste le même que pour la construction des lieux, et vous aurez de nouveau besoin de fouiller les coffres et de rendre visite à certains marchands afin de vous procurer les matériaux de nécessaires. Au fil du jeu, vous trouverez des schémas de plus en plus intéressants, allant de costumes pour vos personnages à des pièces de robots en passant par de nouvelles armes.
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Le temps de tout faire

Le maître mot de Dark Chronicle est "Diversité". On s’apercevra rapidement que les combats constituent un élément secondaire du titre qui préfère mettre l'accent sur l’abondance d'activités. Reconstruire le monde et inventer toutes sortes d'objets n'est que le commencement. En effet, durant l'exploration des donjons, chaque dédalesvous proposera son lot de défis à réaliser afin d'obtenir des médailles qui pourront être échangées contre des récompenses uniques. Si certaines épreuves demeurent classiques, comme terminer un niveau en temps limité ou sous certaines contraintes, d'autres sont plus originales. Vous pourrez tout d'abord vous essayer au Spheda, sorte de golf amélioré qui vous demandera beaucoup de pratique, mais également à la pêche près des points d'eau afin de capturer des poissons que vous pourrez cuisiner ou bien élever en aquarium. Cette dernière possibilité à son importance car à un certain stade de votre partie, vous pourrez depuis l'écran titre accéder à un module externe, le chapiteau de Palm Brinks, afin de participer à des concours de pêche.
Ces ajouts augmentent considérablement la durée de vie d'un jeu dont la trame principale dispose déjà d'une longévité plus que correcte. Ainsi, les joueurs de passage qui traverseront l'histoire et quelques quêtes annexes afficheront un compteur d'une soixantaine d'heures. Cependant, les plus persévérants qui auront en tête de terminer les Georamas à 100%, d'obtenir toutes les médailles et de fabriquer l'ensemble des inventions verront ce nombre doubler, au minimum. Si malgré tout vous n'êtes pas rassasiés, sachez qu'une toute dernière aventure vous attendra post-générique, un immense donjon de plus de 80 dédales offrant un rab d’ennemis puissants et de nouveaux challenges. Bien au-delà de sa longueur, Dark Chronicle plaira surtout pour son abondance de contenus. On ne s'ennuie jamais, on passe d'une activité à une autre et on varie les plaisirs, le tout dans une ambiance édulcorée définie par la direction artistique et les mélodies du jeu.

Si tu "Temps" l'oreille

Effectivement, Dark Chronicle perdrait considérablement de sa thématique enchanteresse si les promenades effectuées durant l'aventure se faisaient sous fond d'eurodance, voire dans le silence complet. Mais encore une fois, les équipes de Level-5 n'ont pas bâclé le travail en nous proposant un développement sonore appliqué. En passant rapidement sur les bruitages, certes basiques mais en adéquation totale avec l'univers et la direction artistique, on sera surtout interpellé par les travaux de Tomohita Nishiura en matière de musique. Le compositeur ayant signé la bande son de Dark Cloud, on retrouve ce florilège de musiques guillerettes et surtout une grande présence d'instruments à vent. Le choix des sons et des rythmes s'associent parfaitement à cette idée de nature et surtout de sauvegarde du monde. On ressent la notion d'aventure dans son côté le plus innocent, à l'image de nos deux héros encore jeunes mais plein de courage. Pour finir, le titre s'offre un doublage de qualité bien qu'il demeure exclusivement anglais. L'interprétation est un brun surjouée mais le jeu vise avant tout un jeune public. Cela ne choque pas donc pas outre mesure, du moins, pas autant que la synchronisation labiale tout simplement inexistante. La faute à cette animation rigide et pas suffisamment détaillée. Néanmoins, l'ensemble tient bon, ce que l'on voit s'accorde parfaitement avec ce que l'on entend, créant ainsi une ambiance harmonieuse dans laquelle on se perdra volontiers.
Si level-5 était un Géorama, s'il y avait un point d'origine à ce petit studio devenu grand, ce serait sans doute Dark Chronicle. Le titre est un des piliers du genre aventure/jeunesse que les développeurs semblent si bien maîtriser. Il est temps de partir vers une époque où les RPG étaient denses sans que le moindre DLC ne soit nécessaire. Il est temps de découvrir une histoire captivante et des héros attachants. Il est temps d'explorer un monde peuplé de personnages mémorables. Il est temps de construire le décor de vos aventures. Il est temps de tout faire pour restaurer cet univers et découvrir tous ses secrets... Et si on "Temps" l'oreille, on entendra alors l'écho d'un modeste rédacteur du web qui vous dira "Dark Chronicle, c'est une merveilleuse histoire".

18/12/2016
  • Un Cell-Shading de qualité
  • La construction des lieux
  • Le système d'invention
  • Des activités annexes variées
  • Une durée de vie conséquente
  • Des combats mollassons
  • Les photos scoops faciles à rater
  • La répétitivité des donjons
8

TECHNIQUE 3.5/5
BANDE SON 4/5
SCENARIO 3.5/5
DUREE DE VIE 4/5
GAMEPLAY 3.5/5
Dark Chronicle > Commentaires :

Dark Chronicle

8
6.5

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23 commentaires
cKei

le 12/03/2016
9
Quand j'ai acheté Dark Chronicle à sa sortie, j'avoue que je ne savais pas trop à quoi m'attendre. J'avais bien fait la démo de Dark Cloud, mais n'avais pas fait le lien entre les deux, c'est donc uniquement la jaquette qui m'y a décidé.

Et le moins que je puisse dire c'est qu'il ne m'a pas déçu le moins du monde, et que c'est vite devenu l'un de mes RPG préférés sur PS2, voir tout court.

Pour commencer, le scénar est surtout là pour donner un peu de liant au gameplay. C'est lui qui mettra en relation les deux protagonistes, Max et Monica, deux ados au look enfantin mais très complémentaires et attachants. Des graphismes en très beau cell-shading, et une OST somptueuse, et vous obtenez un enrobage de premier choix pour un gameplay déjà au top.

En effet, si DC est un Dungeon RPG, un nombre conséquent d'activités annexes vous permettra d'aller régulièrement respirer l'air libre. La première étant la grande passion de Max, les inventions. Vous pouvez à tout moment prendre diverses choses en photo et transformer celles-ci en idées pour créer de nouveaux objets allant des armes aux pièces pour robot qui vous seront très utiles dans vos pérégrinations. Car si les deux compères peuvent s'entraider en switchant facilement pour tirer partie de leur armement et compétences respectives, Max peut aussi contrôler un puissant robot customisable, et Monica se transformer en diverses sortes de monstres. Loin d'être simpliste comme j'ai pu le lire, le gameplay demande donc d'adapter son matériel, son personnage et sa façon de combattre aux différents ennemis et environnements traversés.

Coté exploration donc, plusieurs environnements seront à explorer au fil du jeu. Vous commencerez par des égouts, puis une foret, un volcan, une grotte sous-marine, etc... Chaque partie de niveau étant générée aléatoirement, tant sur le plan topographique que sur les ennemis et trésors rencontrés, ce sera à vous de vous débrouiller pour mener les frêles corps des héros à bon port.
Car ici, pas de niveaux d'expérience pour vous endurcir, seulement quelques petits objets qui viendront, si vous arrivez à les obtenir (et ce n'est pas une mince affaire), gonfler légèrement votre défense et vos points de vie. Ce sont en fait les armes qui évoluent à votre gré. En tuant vos ennemis, ceux-ci relâchent des boules d'xp qui viennent augmenter le niveau de l'arme employée, ce qui vous permettra ensuite d'y fusionner diverses améliorations (attaque, éléments, durabilité, etc...), puis de transformer l'arme une fois certaines valeurs atteintes en une plus puissante, voir dotée de nouvelles caractéristiques. Sachant que chaque personnage manie deux types d'armes (une de mêlée, une à distance) et que vous avez plusieurs branches à votre disposition (ex: faire de votre pistolet un lance grenade ou un laser, opter pour une arme rapide ou une arme très puissante) vous en aurez pour un bon moment.

Mais la plus grosse originalité du titre vient du système géorama: vous devrez pour résoudre les problèmes majeurs de l'histoire reconstruire des villes telles qu'elles étaient avant le cataclysme initial, et pour cela réfléchir deux minutes à l'organisation des lieux. Vous pouvez bien sûr vous contenter de satisfaire aux quelques conditions obligatoires pour y arriver, mais vous serez récompensé si vous parvenez à maitriser suffisamment le système par de belles récompenses.

Bien d'autres quêtes annexes sont disponibles, comme la possibilité de pêcher des poissons, de les élever comme de véritables bêtes de course. Une sorte de jeu de golf assez addictif est également de la partie, ainsi que la possibilité de refaire chaque niveau des dédales pour obtenir des médailles, par exemple en tuant tous les ennemis en un certain temps, ou encore en ne vous servant que d'un type d'arme. Bien plus de cent heures sont nécessaires si vous souhaitez tout faire, et je peux vous dire qu'on ne les voit pas passer.

Il y aurait bien d'autres choses à dire sur ce chef d’œuvre, mais pas besoin d'ajouter grand chose, vous aurez compris qu'il s'agit d'un vrai coup de cœur pour moi et que je vous recommande vivement d'y jeter un œil par vous même.
Selene

le 06/04/2014
8
Le meilleur donjon-rpg auquel j'ai pu jouer. Le sénario est un peu trop gamin mais une fois commencé on ne peut plus s'arrêter. Entre le spheda, la pêche, le système d'évolution d'armes et surtout le principe de reconstruire dans le passé pour changer le futur vous en aurez pour votre argent.
De plus, les graphismes sont superbes et les musiques très sympathiques, une vraie réussite pour Level-5!
Herbrand

le 16/04/2013
5
Un D-RPG dans un univers très coloré avec un gameplay et un déroulement simples mais parsemés de détails qui les rendent tout de même attrayant. Son plus gros problème reste une grande répétitivité qui en lassera plus d'un. À essayer tout de même.
Yusuke

le 21/10/2011
8
Dark Chronicle est un D-Rpg assez simpliste dans son déroulement,le jeu est divisé en chapitre,et dans chaque chapitre,il nous est demandé de parcourir un donjon divisé en plusieurs dédales(allant de +- 10 au début à 40 vers la fin) afin de progresser dans l'histoire et de récupérer les fameuses pierres du géorama. Dans Dark Chronicle,une seule ville existe(Palm Brinks),qui est la ville du héros(Max),le reste du monde a été dévasté par Griffon,l'empereur super méchant qui veut conquérir le monde. Il nous faudra donc reconstruire plusieurs endroits à l'aide du dit Georama,qui consiste à recréer les objets qui nous serviront à remplir les conditions nécessaires à l'élaboration de la "ville". En résumé,on construit le point d'origine des différentes villes,pour aller ensuite dans le futur afin d'y trouver les personnes qui devaient nous fournir des informations cruciales sur Griffon mais qui n'étaient plus là dans le passé.
Voilà en bref,comment le scénario de Dark Chronicle va se mettre en place.
Au niveau du gameplay,c'est un action-rpg tout ce qu'il y a de plus basiques -> une touche pour attaquer au corps-à-corps ou à distance,une touche pour défendre,des raccourcis-objets.. bref,un système de combat simpliste et très accessible.
Les graphismes cel-shading sont à tomber,même si le jeu date,le jeu propose une qualité graphique de très grande facture.
L'ost est excellente,et certains morceaux sont vraiment magnifiques à écouter en dehors du jeu.
En ce qui concerne la durée de vie,elle est relativement élevé mais est surtout boosté par les nombreux à coté que le jeu propose(photographie,pêche,spheda,concours,invention,médailles).
Ces quêtes annexes sont très bien vues,car le jeu se résume en une succession de 3 actions -> dédales + morceau de scénario + géorama + boss + histoire,cette boucle sera présente à chaque chapitre.
Dark Chronicle est donc un excellent rpg qui possède de nombreuses qualité malgré sa répétitivité constante qui pourrait en lasser plus d'un.

dandyboh

le 31/05/2011
Edité le 31/05/2011
8
Un bon Action-RPG, dont le système hors-combat est original (constructions de villes) avec un paquet de quêtes également originales (photos, golf, pêche, ...) et des donjons générés aléatoirement, deux personnages très sympathiques et une superbe bande son, une durée de vie très élevée.

On pourra lui reprocher sa répétitivité, heureusement un peu corrigé par le comportement des monstres, qu'il faut analyser pour pouvoir plus facilement les battre.

Level-5 fait un très bon boulot, une fois de plus.
nefrem

le 11/04/2011
5
Un jeu en demi-teinte.
D'un coté il est joli, bien réalisé, possède des idées originales.
Mais d'un autre coté il est répétitif au possible et surtout, sans saveur et sans âme.
Et niais. Très niais. Trop niais
Xinginn
le 01/10/2010
3
Des graphismes certes soignés, mais pas au niveau de ce qu'on a vu à la même époque (je pense par exemple à Tales of Symphonia...). Des musiques, heu...standard. Le système d'évolution est bien pensé, assez sympa. Point fort, le système de fabrication, avec la recherche de recettes. Le scénario est TRES mauvais, pas très recherché, bourré d'incohérences et de niaiseries. Les personnages (et pas que les principaux) ont un charisme très lointain. Les cinématiques et les doublages sont quand à eux, tous les deux navrants.

N'oubliont pas les bugs, parfois automatique (par exemple, impossible de fabriquer dans les donjons sans quoi le jeu freeze et nécessite de redémarrer la console!!). Le fait d'être un DRPG n'excuse pas tout.

Bref, un jeu qui parait prometteur durant 20 minutes, et qui devient vite répétitif à outrance (TOUS les niveaux se déroulent de la même manière), instable, et inintéressant, bref: mauvais. Passez votre chemin. Même si vous aimez les DRPG.
Faizon

le 07/03/2010
8
Un action-dungeon-RPG au sommet de sa forme, proposant une durée de vie hallucinante, des bonus et des quêtes annexes à foison, et un système suffisamment maîtrisé pour éviter au maximum l'écueil au coeur des dungeon-RPG, cette facette fastidieuse et répétitive qui est ici globalement écartée au profit d'une vraie richesse de décors et d'ambiances proposées. Avec, en prime, des à-côtés souvent très fun (la gestion des villes, notamment), et un scénario qui, à défaut d'être exceptionnel, tient clairement la route.
LaFlammeAzure

le 01/06/2009
Edité le 16/05/2010
10
Magnifique, l'univers est très prenant, bonne bande-son. tres bonne ambiance

un digne représentant du DRPG en France.

si je devais décrire le jeu en un seul mot, je pense que ce serait simplement "magnifique"
je suis suvent resté bouche bée devant des panorama dignes d'une carte postale


mizela

le 05/11/2008
6
Ce jeu a le grand mérite d'avoir une durée de vie énorme ainsi que des graphismes mignonnets (cell-shading). Son originalité (géorama, monstromorphisme, fabrication d'objets, sphéda...) en fait un jeu agréable à jouer et somme toute novateur.

Malgré tout, les cinématiques et le scénario sont tout simplement nuls. Scénario limite ringard et très enfantin. La longueur et le manque d'action de ces scènes ne nous donne qu'une envie, les passer.

La répétitivité du jeu, peu, au bout d'un moment lasser et nous amener à décrocher

La diificulté est parfois mal dosé. Certains niveaux sont très durs à achever et l'élemental noir comparativement aux autres boss est relativement difficile à battre

Au final, un jeu agréable à jouer, mais qui, à cause de ces défauts, le rend difficile à terminer, et peut parfois agacer. Dommage
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