►
Compendium
►
Galeries
►
Médias
►
Le Site |
Tokyo Xanadu eX+
> Articles > Review
Tokyo Xanadu eX+Trails of Persona from Ys
Quand on vous dit Falcom, il y a normalement deux séries qui vous viennent de suite en tête : Ys et The Legend of Heroes. Des séries vitrines qui n'empêchent pas pour autant le studio de tenter de nouvelles choses (comme le dungeon-crawler, avec Brandish), ou de travailler à des projets plus légers histoire de finir la semaine en douceur (façon Gurumin). Et on est en plein dans avec Tokyo Xanadu, "petit jeu" Vita sorti en 2015 au Japon et en 2017 en occident, qui tente une autre approche du A-RPG, genre phagocyté en interne par les péripéties d'Adol Christin (sachez d'ailleurs que Ys n'est pas le premier A-RPG du studio car il s'agit de Dragon Slayer, jeu qui aura droit à une suite du nom de Xanadu: Dragon Slayer II qui sera un des précurseur du genre Metroidvania. Bref, tu respectes). Un jeu en somme toute sympathique, mais de l'avis de beaucoup, limité par son support. Un avis partagé par Falcom qui estimait pouvoir faire beaucoup mieux, et qui du coup a mis en chantier un portage revu amélioré du nom de Tokyo Xanadu eX+ sur PC et PS4 (qui devient donc le premier jeu de l'équipe sur ce support). Et c'est de ça dont on va parler.
Toujours la même rengaineL'histoire de Tokyo Xanadu prend place à Moriyama, "petite" ville fictive de 400 000 âmes située à l'ouest de Tokyo. C'est dans cette florissante cité qu'est né Kou, lycéen placide et volontaire, adepte des petits jobs et chevalier blanc à ses heures perdues. Et c'est justement en voulant filer un coup de main à Asuka, nouvelle camarade de classe harcelée par des punks, que sa petite routine est mise sans sans dessus-dessous : le voilà soudainement happé dans un monde parallèle rempli de monstres pas adeptes de la tendresse, et il est sauvé in-extremis par Asuka. Une tentative vaine de lui effacer la mémoire plus tard, elle décide de lui expliquer le topo : ces créatures, appelées Greed, se nourrissent des émotions négatives des êtres humains, et le monde dans lequel elles vivent, appelée l'Eclipse, s'entrecroise avec le leur. Son job, et par extension celui de l'organisation à laquelle elle appartient, c'est au mieux de prévenir l'ouverture de portails menant à ce monde, et au pire de limiter les dégâts si ceux si se stabilisent. Désormais au parfum et désireux de protéger sa ville, Kou décide alors d'assister Asuka dans sa tâche, d'autant plus que son passage dans l'Eclipse a réveillé en lui un pouvoir similaire à celui de sa camarade : le Soul Device, une arme spirituelle capable d'envoyer ad patres ces vilaines créatures. Et du boulot il va y en avoir, car Moriyama semble devenir un lieu de villégiature pour bestioles bouffeuses d'âmes.
Vous trouvez que ça ressemble à un pitch déjà-vu dans des centaines et centaines d’œuvres du paysage du manga et de la japanimation ? Et bien laissez moi vous dire que vous avez RAISON ! D'ailleurs, le rapprochement à ce monde se fait très vite en voyant la structure épisodique du jeu, chaque nouveau chapitre commençant immuablement par le même opening pour derrière enchaîner introduction-développement-action-conclusion avant de lâcher le clap de fin et d'ensuite recommencer. Tokyo Xanadu n'a ainsi pas pour prétention de réinventer la roue, répétant cycliquement le recrutement d'un personnage gonflé à bloc, l'étalage d'un bout de l'histoire et de quelques révélations, l'affrontement avec des ennemis de plus en plus forts, le tout en versant sans retenu le contenu du bocal à clichés. Du senpai bourru au grand cœur à la Ice Queen qui apprend à s'ouvrir aux autres, des sempiternels messages d'encouragements aux grandes phrases sur le futur que l'on doit façonner nous mêmes, du bal des midinettes trouvant le héros de plus en plus charmant à la multiplication des scènes pour-introduire-un-mystérieux-personnage, c'est le grand déballage qui essaye d’échapper tant bien que mal au cliché et surtout à la caricature. Falcom mets ainsi du cœur à l'ouvrage pour tenter de rendre le tout agréable à suivre, veillant consciencieusement aux personnages tant mineurs que majeurs et la manière dont ils évoluent et interagissent, sans empiéter sur le déroulement du scénario et vice-versa, avec toujours du blabla en long en large et en travers pour appuyer tout ça. Dans l'idée, on est proche de ce qu'on pourrait appeler une version light de la formule Legend of Heroes.
C'est ça aussi les héros made-in-Falcom, une petite touche d'introspection
Un "sérieux" dans la construction qu'on aurait cependant aimer voir jusqu'à la fin, car il faut dire que ça vire au nanardesque quand l'apocalypse vient frapper de manière abrupte à la porte pour conclure le récit ; c'est d'ailleurs assez surprenant de voir la dernière ligne droite se dessiner aussi vite après le recrutement de l'avant-dernier personnage, alors que le jeu suggérait que les choses sérieuses commençaient à peine. Et dans le même ordre d'idée, c'est difficile de pas grincer des dents face à la vraie fin du jeu, sentant à des kilomètres l'happy ending nécessaire au cahier des charges, quand juste avant on a vu la fin normale qui était juste parfaite. De plus on ne peut pas dire que la mise en scène brille par son efficacité, et les animations quelques peu rouillées des personnages n'aident pas non plus à dynamiser le tout. Bref si on devait faire une métaphore turfiste, ça serait celle d'un cheval livrant une course pas fulgurante, mais solide et régulière, et qui s’emmêlerait les pattes avant et pendant avoir franchi la ligne d'arrivée. Enfin attardons nous sur l'épisode eX+, qui donne son titre à ce portage. Après la sortie du jeu sur Vita, le sentiment général a été celui d'un soft qui pouvait faire mieux ; sentiment partagé par Falcom, qui entre temps a vu germer dans sa tête l'idée de faire du jeu une série. eX+ est donc la réponse à ça : en plus de considérablement améliorer le matériau de base, il va aussi servir à paver la route d'une éventuelle suite. Cet épisode prend place quelques mois après la première fin du jeu, nous offrant quelques heures de plus en compagnie de Kou et sa troupe. Au programme 10 personnages jouables, un scénario exclusif dans lequel on aime répéter "que les événements de Moriyama n'étaient que le début", accompagné de donjons ou objets rares et ennemis coriaces sont légion. Un ajout de taille mais pas le seul, car Tokyo Xanadu Ex+ rajoute à l'histoire principale une histoire secondaire à la fin de chaque chapitre, afin d’approfondir un peu plus le casting et l'intrigue, avec notamment la possibilité de contrôler le mystérieux White Shroud. Du contenu cependant exclusif à la PS4 et au PC cependant, il faudra repasser à la caisse (ou sur youtube) pour les possesseurs de la version Vita. La vie de tous les jours
C'est comme dans Persona (ou pas)La première chose à laquelle on pense durant les premières minutes à contrôler notre héros, en voyant que l'aventure commence à l'école et qu'on voit les jours défiler sur un calendrier, c'est l'imparable "c'est comme dans Persona". Un comparatif un peu lassant à la longue mais pas facile à contredire tant la série d'Atlus a eu d'influences ces dernières années sur le paysage du J-RPG. Mais heureusement, Tokyo Xanadu montre très vite ses différences car c'est un jeu à la cool : pas de pression du calendrier qui n'est qu'un marqueur de temps, pas de choix à faire entre passer du temps avec un camarade ou taper du monstre car les journées sont élastiques, et aucune crainte de voir le scénario nous sauter dessus de façon impromptue car c'est le joueur qui décide quand il va avancer. Et en plus d'être cool le bougre cherche aussi à nous mettre à l'aise, avec des raccourcis dans tous les sens pour accéder aux menus et aux lieux, ainsi que la possibilité de sauter les cinématiques et d'accélérer les dialogues. Finalement, la seule chose ressemblant vraiment à du Persona est la présence de stats sociales, n'ayant aucune influence sur les relations entretenues par Kou et dont la finalité est juste d'encourager le joueur à bien jouer : le courage grimpe en fonction de nos performances en combat, la sagesse en répondant bien aux questions et en lisant des livres, le mérite en accomplissant des quêtes, et franchir certains paliers nous gratifie de quelques objets. Et utiliser le smartphone comme interface pour les menus, c'est Tokyo Xanadu qui y a pensé en premier. Et toc.
Bref, Tokyo Xanadu laisse respirer le joueur, qui peut bouger à son rythme, même si le champ des possibles est finalement assez limité. Outre du papotage en long en large et en travers, chaque chapitre sera ainsi l'occasion d'accomplir quelques quêtes dont certaines seront cachées, et de dénicher livres et recettes de cuisine pour élargir ses connaissances. Et avec cette version eX+ viennent également les objets décoratifs pour la chambre de Kou, bien planqués pour la plupart et qui conditionnent l'obtention de quelques saynètes supplémentaires. Les bonnes vieilles habitudes de Falcom en quelque sorte, qui font dire que au fil de l'aventure que Tokyo Xanadu est finalement plus Trails of que Persona et qu'être accompagné d'une FAQ semble presque naturel. Et vu que le jeu utilise le même moteur que Trails of Cold Steel 1 et 2, dont on retrouve moult assets (animations, monstres, décors, bruitages, NPC, même la manière dont est affichée la carte est la même), autant dire que cela renforce cette impression. On retrouve le système de cristaux d'affinités pour voir les histoires des membres de l'équipe, et 3 des 4 mini-jeux disponibles sont des redites ! Un aspect éco+ qui parlera surtout aux habitués de Falcom, à même de percevoir ces éléments, et qui reconnaîtront aussi les nombreuses références aux autres titres de la firme : bien fanservice comme il faut, Tokyo Xanadu est truffé de clins d’œils à l'histoire du studio, que ce soit de façon directe ou plus subtile. Et c'est difficile de ne pas arborer un sourire idiot en voyant Adol servir d'étendard à une salle d'arcade, ou quand un magasin de cosplay aligne en vitrine des tenues bien familières.
En plus de Towa (ToCS), v'là-t'y pas que Kazuma Kiryu (Yakuza) vient aussi faire un coucou ! Des ados et des monstresLe gros de l'action va avoir lieu dans l'Eclipse, car c'est dans cette dimension parallèle que se cachent les Greeds, disséminés à travers de nombreux donjons que l'on visitera soit via le scénario soit en les dénichant dans la ville. Le cheminement est toujours le même : former son équipe, défoncer tout ce qui bouge, ouvrir quelques coffres sur le chemin menant à la ligne d'arrivée. L'architecture des donjons est fixe, globalement très basique et anguleuse (le genre à vous faire deviner que cette salle sera pour un mini-boss), mais on sent quand même un effort de la part du développeur pour rendre chacun lieu unique par les décors, les énigmes et les pièges présents ; en cumulant les donjons bonus du New Game+, on arrive à un peu plus de 60 zones différentes. Elles deviendront de plus longues et complexes au fil du jeu, mais jamais au point de ralentir le rythme ou l'action : Falcom aime faire cavaler le joueur et Tokyo Xanadu n'y fait pas exception, les donjons étant conçus pour être nettoyés en une poignée de minutes. La présence dans un système de score, histoire de jauger nos performances à chaque fin de stage, est aussi la preuve d'un design pensé pour aller vite : vitesse à laquelle on boucle le donjon, si l'on a abattu tous les Greeds ou encore éviter le moindre point de dégât. Quelque chose qui n'a pas d'autre fonction que de flatter l'égo, il est tout à fait possible de savourer l'aventure sans passer la seconde. Avec 5 modes de difficulté allant de très facile à très dur chacun y trouvera son compte, même s'il est cependant dommage que les modes les plus difficiles n'offrent pas de bonus niveau récompenses. Dans un même ordre d'idée, la difficulté des zones ne s'ajuste pas en fonction du niveau de l'équipe : une fois conquis, un donjon peut être revisité à l'infini (ce qui est très utile pour accumuler objets et argent, au passage), empiler les meilleurs scores devient du coup très facile quand on revient faire un tour avec 20 niveaux de plus. On comprend que le studio a voulu apporter de la souplesse à l'ensemble, le "souci" c'est qu'il y en a un peu trop car le défi n'a du coup plus vraiment de valeur.
Comme dit plus haut, chaque plongée dans les entrailles de l'Eclipse se fera avec une équipe de trois personnages maximum : rien n’empêche de toujours y aller avec ses favoris, mais il est plus conseillé de suivre les indications de l'écran de début de mission et de faire tourner l'effectif. Chaque personnage est associé à un des 5 éléments du jeu (élément qu'on pourra d'ailleurs changer au fil du jeu), ce qui tombe plutôt bien car le système de combat de Tokyo Xanadu repose sur un système de faiblesses élémentaires : à la clé de plus gros dégâts, plus de récompenses et un meilleur score en fin de donjon si on tape sur les bonnes têtes avec les bons combattants. Y aller la fleur au fusil est également peu conseillé, car même si le jeu est relativement facile ce n'est pas une balade de santé pour autant, le capital HP des personnages peut vite fondre comme neige au soleil, même en mode normal. Il faut donc récupérer sur les ennemis des sepiths joyaux qu'on peut convertir en miras yens, utiles pour s'acheter équipements et ingrédients (car encore une fois la cuisine est présente), ainsi que des matériaux pour fabriquer des Quartz Elements qui sont des gemmes que l'on va placer dans les Orbment Slots le Weapon Core des armes des nos personnages pour leur octroyer différents bonus comme dans ToCS. Bref, une préparation assez classique, avec tout ce qu'il faut de gros chiffres et de statistiques, qui ressemble point par point à ce qui s'est fait dans ToCS mais je me répète.
Toute ressemblance avec un système de jeu existant ou ayant existé est purement fortuite L'équipe complète comporte 8 membres, et chaque personnage dispose d'un style de jeu qui se différencie véritablement des autres. Les commandes de jeu ont beau être communes (saut, double saut, esquive, attaque simple, attaque chargée, attaque à distance et attaque en l'air), l'application est vraiment différente selon le personnage, et ça se cumule à un jeu de forces / faiblesses à également prendre en compte quand on choisit ses champions : par exemple, la petite Sora est une furie lorsqu'il s'agit de combattre au corps à corps mais pèche par la qualité de ses attaques à distance. Donc à idéalement coupler avec quelqu'un pouvant compenser ça. Dompter le jeu se fait naturellement, ce dernier étant plutôt bon pédagogue dans la manière d'étaler tutoriaux et situations pour nous apprendre les bases – si on fait exception du tout premier boss qui est un baptême du feu plutôt cruel. On apprend très vite à faire grimper le compteur de combos, à anticiper les mouvements d'ennemis qu'on va exploser façon puzzle, et surtout à maîtriser l'esquive, car une nouvelle fois on retrouve cette récente mécanique chère au studio qui consiste à offrir quelques frames d'invincibilité en échange d'une parade faite au bon moment. De plus, cette version eX+ a été l'occasion de modifier quelques éléments : le X-Drive, qui auparavant consistait à un simple boost du personnage actif, consiste désormais à voir un second personnage se joindre temporairement à la fête. De plus, chaque personnage dispose désormais d'un super coup appelé le EX Skill, symbolisé par des pastilles rouges qui se remplissent au fil des ennemis abattus. Tout s’emboîte et s’enchaîne parfaitement dans un joli festival son, cris et lumières, le jeu distille toujours de nouveaux petits éléments à gauche à droite pendant une bonne partie de l'aventure histoire de maintenir l’intérêt et de taper toujours plus fort, bref un système de combat digne ce qu'on peut attendre de Falcom. Mais tout n'est pas rose pour autant, et l'un des principaux responsable s'appelle la touche L2 : allez savoir pourquoi, au lieu de laisser le changement de personnage actif associé à une seul touche comme ça a été fait dans les Ys récents, le troisième larron de l'équipe sera placé dans une position de support qui lui permettra entre autre de regagner des points de vie, et il ne pourra en sortir qu'en changeant de place avec un autre personnage via cette fameuse touche L2. La théorie est bonne, mais croyez moi dans la pratique – et dans la panique – ça va être une source d'agacement permanente. La caméra est également un peu capricieuse et il y a une certaine raideur dans les animations des personnages, mais finalement le plus gros boulet que va traîner le jeu c'est de n'être que le "second" : Tokyo Xanadu est un jeu bien ciselé, bien ficelé, mais dans la famille Falcom il y a le grand frère Adol Christin. Et face au fils prodige, c'est difficile d'échapper au comparatif et de voir qu'il manque au jeu le punch et la fluidité de son aîné. Superior XanaduChangement de support oblige, ce portage de Tokyo Xanadu profite de son passage sur PC et PS4 pour affiner un peu ses lignes et ses textures (et même se permettre une petite folie en permettant le 4K), et surtout pour passer à 60 FPS : et croyez moi, on sent clairement la différence avec la version Vita. Niveau bande-son, on fait face à une OST qu'on pourrait qualifier de moyenne de la part de la Sound Team jdk, moyenne dans le sens ou elle est globalement bonne mais qu'on a été habitué à mieux avec cette équipe. Une OST qui empile quand même près de 90 pistes, qui cherche à embrasser le cadre moderne du titre en employant bien plus de sonorités électro qu'habituellement, et qui dans l'ensemble colle assez bien au jeu. Mention spéciale aux titres accompagnant les balades dans les donjons, très diversifiées et agréables avec parfois quelques fulgurances. Et si on devait faire une ultime mention de Trails of Cold Steel dans cette review, c'est difficile de ne pas voir des similitudes entre certaines compositions des deux jeux (comme celle ci, Bravely Storm, qui rappelle fortement Transcent Beat de ToCS II).
Pour résumer ce qui a été dit précédemment, en plus d'être plus joli et plus fluide, eX+ offre donc plus à faire que lors de sa première sortie avec des mini-histoires en fin de chapitre, un nouveau chapitre bonus, quelques éléments annexes en plus un système de combat plus touffu. Pas de raisons de préférer la version Vita, à moins que ce soit le seul recours possible. Comptez 40 à 60 heures pour faire le tour du jeu, selon que vous allez tout droit ou que vous cherchez à tout faire ; enfin, tout faire étant impossible dans une première partie, il faudra passer par un New Game+ et empiler quelques heures supplémentaires pour oser prétendre au 100 %. Quelque chose de cependant pas insurmontable quand on sait qu'on peut accélérer tous les dialogues et que notre partie NG+ reprend avec TOUT notre contenu. Avec en interne un certain Ys et en externe un certain Persona, il faut dire que c'est difficile de ne pas partir avec un a priori avec ce Tokyo Xanadu qui se veut être à la croisée des chemins. Au final ni vraiment l'un et pas vraiment l'autre, le soft ne perd pas de temps à montrer qu'il possède une personnalité propre et du contenu pour l'appuyer, que ce soit un système de jeu efficace (même s'il manque de peps comparé à Ys), une ville de Moriyama qui mérite qu'on s'intéresse un minimum à elle et la relative liberté offerte au joueur. Finalement, Tokyo Xanadu est plus prisonnier de lui même qu'autre chose : à fond les ballons sur la route de la japanime, le jeu empile clichés et lourdeurs du début à la fin dans la joie et la plus-ou-moins-bonne-humeur, la mise en scène assez convenue et le déroulement cyclique n'aidant pas non plus. Un ensemble qui peut compter sur un lot personnages tout aussi cliché mais agréable à suivre pour porter l'ensemble, sur lequel on a pas vraiment envie de taper contrairement à beaucoup d'autres casting du genre. Bref pas le jeu du siècle mais un jeu mais honnête, qui n'a pas à rougir tant que ça face aux autres productions de son géniteur.
Tokyo Xanadu eX+
> Commentaires :
Tokyo Xanadu eX+
Commentaires
[1]
[1]
4 commentaires
|