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The Legend of Heroes III: White Witch
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The Legend of Heroes III: White WitchLe pèlerinage enchanté
Troisième épisode de cette série méconnue, Legend of Heroes 3 White Witch s'offre un remake sur Saturn, à l'instar des deux premiers opus. Encore une fois privée d'une sortie en dehors du Japon, la saga de Falcom propose un très bon épisode sur la console de SEGA. Une excellente façon de découvrir le pèlerinage magique de Jurio et Chris.
Un pèlerinage pas comme les autresVous allez vivre le pèlerinage des jeunes amis d'enfance Jurio (le niais) et Chris (la teigneuse), rite de passage à l'age adulte traditionnel et obligatoire de leur village natal depuis bien des décennies. Partis dans l'inconnu avec leur dague d'argent (preuve de leur qualité de pèlerin) pour visiter les cinq sanctuaires, nos deux jeunes campagnards vont vite se retrouver sur les trace de la sorcière blanche (white witch, ça veut dire ça), mystérieusement disparue il y a 20 ans après avoir laissé de nombreuses prophéties partout où elle passa. Tour à tour adulée, haïe ou ignorée, ses intentions sont encore obscures, et pourtant la fascination qu'elle exerce sur nos héros pourrait être la clé de la prévention d'un désastre annoncé...
La finalité sera, bien sur, de sauver le monde, on est quand même dans un RPG old school, ne l'oublions pas ;). Un caractère déterministe décevantSi le remake reprend le principe général de l'original, c'est à dire un RPG classique pur, un détail non négligeable m'a choqué dès le début du jeu: il n'y a pas de combat aléatoire. Aussi étrange que cela puisse paraître, tous les combats du jeu sont placés à un endroit précis, et il est impossible d'en faire à sa guise pour monter de niveau, ce qui est, vous en conviendrez, plus qu'inhabituel. Si pour les joueurs qui n'aiment pas spécialement faire du level cela n'a que peu d'importance (pas pour moi donc, fan de bourrinage devant l'éternel), cela a pour effet de rendre le jeu extrêmement facile durant la grande majorité, bien régler la difficulté des combats d'un jeu où le joueur ne peut progresser, ce n'est pas chose aisée. Cela le rend également ennuyant au début, puisqu'en deux heures on fait une demi-douzaine de combats... Pour le reste, on notera une linéarité plaisante pour un jeu en japonais, puisqu'on ne peut aller qu'au bon endroit, ce qui évite de bloquer régulièrement quand on ne parle pas la langue. Entre chaque chapitre, on a droit à un résumé plaisant des événements déroulés et un rappel de lieux visités. Autre détail intéressant, il est possible de sauvegarder à tout moment, aucune excuse désormais pour faire attendre maman quand elle a besoin d'aide pour faire un copier-coller sur son Pc!
Il faut être technique...sur la finLes combats sont archi-classiques, avec un tour par tour individualisé, déterminé par l'agilité. On retrouve toute la panoplie habituelle de possibilités: attaque, défense, attaques spéciales (surpuissantes), magies, objets mais... pas de fuite, conséquence à nouveau aux combats fixes. En jouant un minimum finement, ceux-ci ne posent quasiment aucun problème tout au court du jeu excepté durant le dernier chapitre. Les boss eux, sont par contre régulièrement longs et difficiles pour peu que l'on ne soit pas assez prévoyant et vigilant. L'équipe de quatre persos évoluera tout au long de l'aventure, permettant d'incarner une dizaine de personnages au total, tous attachants et différents en combat (à retenir le petit ours, drôle et bourrin à la fois, que du bonheur). Les donjons sont du même acabit: simplistes et courts au début, puis plus complexes et prise de tête sur la fin, avec des petits labyrinthes aptes à faire péter les plombs au joueur non persévérant (je me rappelle encore de la lost forest, mon dieu...).
Une refonte technique totaleLe jeu est totalement en 2D, avec un style qui m'a tout de suite fait penser à Breath of Fire 3 et très différent des autres versions du même jeu. Le style est mignon, les graphismes colorés et détaillés, le tout fait honneur à la Saturn. Quelques très belles cinématiques viennent appuyer les moments importants du jeu, c'est toujours agréable, et ça justifie les 2 CD que comporte le jeu (bien qu'étrangement seuls les deux premiers chapitres sur les huit que contient le jeu se trouvent sur le premier CD o_O). Le design global est plus manga que dans l'original, et on a bien du mal à reconnaître certains personnages totalement relookés, certains aimeront, d'autres non. La bande son a également subi une refonte, avec des sonneries typique de l'ère 32 bits dont le charme est indémodable, j'adore! Les mélodies sont belles, accrocheuses pour une bande son globalement plus que réussie. Le tout est bien soutenu par des nombreux doublages convaincants (comme c'est souvent le cas dans les RPG japonais), ce qui est fort agréable. Le scénario, classique mais intéressant, avec le mystère de la sorcière blanche accroche fortement et pousse à continuer le jeu. Le jeu n'est, vu son gameplay particulier, pas très long, il faut compter une petite vingtaine d'heures pour le boucler, mais ce sont vingt heures rythmées, laissant finalement peu de temps morts.
Différent sur bien des aspects de la version originale, le fameux pèlerinage de Jurio et Chris ne pourra laisser insensible les possesseurs de la 32 bits de Sega. Un jeu mignon, attachant et très bien réalisé auquel on pourra juste reprocher une trop grande simplicité. Pour le reste, c'est du tout bon, n'hésitez pas!
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