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Tales of Destiny
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Tales of DestinyLa métamorphose
Deuxième épisode de la série, et premier à sortir aux USA, Tales of Destiny ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. L'an dernier, Namco a décidé de sortir un remake du jeu sur Playstation 2. Bon choix, à l'heure où les épisodes de la séries se multiplient et font naître une certaine saturation chez quelques fans?
Le paysan à la recherche de la gloireLe jeu vous place dans la peau de Stan Aileron, un jeune campagnard qui cherche gloire et aventure. Pas malin, il s'est introduit sur le vaisseau volant Draconis, et s'est fait attraper immédiatement. Il se retrouve forcé à nettoyer le pont, on a vu mieux comme aventure inoubliable...
Le destin de Stan va basculer le jour où le Draconis va être pris d'assaut par une armée volante. Cherchant une arme pour se défendre, Stan va trouver une vieille épée accrochée au fond d'une sombre pièce. Bien obligé de composer avec ce qu'il pense être une arme bonne pour être venue dans une brocante de mamie, Stan va vite être surpris par l'épée qui va... lui parler! Appelée Dymlos, l'épée serait une ses fameuses Swordians, armes issues des temps anciens et de la guerre entre les Aethers et les Erthers, civilisations des cieux et de la terre, à l'énorme puissance. Le début d'une quête qui va amener notre héros à rencontrer d'autres possesseurs de Swordians, et surtout à réaliser ses rêves de gloire, d'aventure et même d'amour... La trame principale est similaire à celle de l'original (une des meilleurs de la série), mais on note de nombreuses différences dans certaines scènes et combats. Le choc de la technique!Premier choc, la refonte graphique!
Souvenez vous de l'épisode original sorti en 1997, qui ressemblait plus à un RPG Super Nintendo avec sa petite 2D mignonne et sa carte en faux mode 7. Sympathique, mais tout de même loin d'exploiter les capacités de la 32 bits de Sony. Ici, dès les premières minutes, on s'en prend plein les yeux. Les décors sont dorénavant dans une 3D sublime, très colorée et fine, et à l'arrêt on croirait voir des décors issus des plus beaux RPG 2D. Les sprites ne sont pas en reste, tant dans les villes que dans les combats, et assez variés (on a pas l'impression de croiser toujours le même villageois). Les combats sont une véritable explosion visuelle, avec des effets spéciaux magnifique, des animations dynamiques et fluides, et des décors à plusieurs plans magnifiques. Sans aucun conteste l'un des plus beau RPG sur la Playstation 2. Namco ne faisant pas les choses à moitié, ils en ont profité pour totalement rater la carte, moche à souhait, pour bien asseoir sa domination des cartes de RPG les plus moches avec sa série fétiche, qui propose un véritable festival de laideur à chaque épisode. Côté sonore, la réorchestration des musiques donne un second souffle à une bande-son originale sans éclat, et c'est un pur bonheur. Ajoutons à cela un très grand nombre de doublages, et vous obtenez un jeu qui frise la perfection technique sur la machine. Fight in the skyIl faut être honnête, les combats de Tales of Destiny n'amenaient pas grand chose de neuf à ceux de Tales of Phantasia. Rien de mauvais, loin de là, mais depuis les Tales of ont bien évolué. Et, disons le tout de suite, les combats de ce remake n'ont plus rien à voir avec ceux de l'original. Oubliés les combats un peu mous et sans grande possibilité, place aux plus dynamiques de la série!
Namco introduit le Aerial Linear Motion Battle System, nouveau système qui privilégie l'enchainement et la bonne gestion des combos, notamment dans les airs (d'où le nom). Fini les TP (Technical Points) consommés à chaque attaques spéciales ou magies, ici l'on possède des CC (Chain Capacity points), qui sont consommés à chaque attaque. Au début du combat, chaque membre de l'équipe commence avec son nombre de CC minium. Après chaque action, le nombre de CC monte d'une unité, jusqu'à atteindre le maximum du personnage (modulable via des skills). Il faut donc bien gérer ses enchainements, pour ne pas tomber à cours de CC en plein enchainement, et pouvoir enchainer ses grosses attaques lors des dernières séquences. Ces enchainements étant utilisable en l'air, on obtient des combats totalement déments, qui se jouent aussi bien au sol que dans les airs, vraiment jouissif! En plus de ce système, le jeu ajoute également les plus classiques Ougi (furies), qui sont utilisables facilement en pressant la gâchette de gauche après avoir porté un coup. La furie lancée dépend du nombre de barres chargées en attaquant ou en prenant des coups. Surpuissantes, elles sont également magnifiquement rendues, et l'on ne se lasse pas de les lancer tout au long du jeu. Pour le reste, c'est du pur Tales of, avec les attaques spéciales assignées sur différentes combinaisons de touches, et la possibilité de lancer les attaques des partenaires via les menus. Que de nouveautés!Si l'on revisite les même lieux que dans l'original, avec toujours les énigmes bien trouvées et l'utilisation indispensable du Sorcerer Ring, Namco a eu la bonne idée de rabaisser la fréquence des combats. Trop élevée dans l'original, elle devient ici parfaite, et l'on a jamais la sensation de ne pas avoir avancé entre deux combats (les amateurs comprendront).
Le système de skills à mettre sur les Swordians fait penser au système de Final Fantasy 6. On équipe des skills coutant des points selon la limite disponible (augmentant avec les niveaux), et au fur et à mesure des combats le % d'apprentissage augmente. Une fois le skill appris, il coute deux fois moins cher à équiper, et peut en débloquer d'autres de niveaux supérieurs. La bonne gestion de ces skills est indispensable (allant des boosts de stats à divers effets assez sympathiques). Dans le même ordre d'idée, le jeu intègre un système appelé re-rise, qui permet d'améliorer ses équipements à l'aide des Lens (les fameuses pierres typiques des Tales of), en choisissant à chaque fois entre plusieurs possibilités, pour arriver au bout des embranchements choisis. Si les stats données à chaque fois sont évidemment à bien prendre en compte les divers effets amenés. Un ajout intéressant, amenant un petit côté de gestion pas déplaisant. Enfin, sur la carte, on a dorénavant des coffres disséminés un peu partout à trouver et à ouvrir. On ne sait pas comment transformer du plomb en or, mais Namco possède la recette pour faire d'un Tales of moyen l'un des meilleurs épisodes de la série. Une tuerie à faire ou à refaire, qui transcende l'original.
Et l'on regrettera longtemps la non localisation aux USA...
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