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Torchlight
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Torchlight
Classé Top#677 Legendra
Dans le top 10 de 1 membre 5 membres l'ont fini (Temps moyen: 12h) 15 membres le possèdent
09/03/2011
09/03/2011
Torchlight
> Articles > Review
TorchlightUn Hack & Slash pas torché
La saga Diablo est considérée comme la référence incontestée du Hack & Slash. On ne compte plus les clones sortis depuis la révolution Diablo mais on sait que la majorité d'entre eux ont vite été oubliés par manque d'originalité ou par désintéressement des joueurs. L'une de ces séries clones se nomme Fate et elle peut se targuer d'avoir plutôt bien marché grâce à son faible prix et ses ajouts à la recette initiale. Torchlight est le fruit de la rencontre entre le lead designer de Fate et les développeurs des deux opus de Diablo. Mettre Torchlight dans le même panier que les clones de Diablo serait donc inapproprié, peut-on encore parler de clone quand les têtes pensantes et la majorité de l'équipe de développement est la même ? Plus important encore, une même équipe peut-elle assurer un succès une troisième fois ?
The Undercity of EmberL'Ember est un matériau ultra rare à la base de l'alchimie et de la magie. Une grande quantité d'Ember assure à son propriétaire une puissance incontestée et des richesses infinies. C'est dans la paisible ville minière de Torchlight qu'est découvert un gisement d'Ember plus riche que tous les gisements du monde. Mais les miniers ne découvrent pas que de l'Ember sous Torchlight : tombes oubliées, labyrinthes tortueux, ruines de civilisations disparues et d'autres trésors attendent patiemment les aventuriers qui s'y risquent. Malheureusement, l'Ember a été corrompu par l'un des alchimistes autrefois renommé de Torchlight et des hordes de monstres menacent d'envahir la ville. Torchlight a besoin d'un champion pour la défendre et détruire le mal à sa source. Devinez qui est ce champion...
Le scénario n'a jamais été le point fort du genre et n'est souvent que prétexte à démonter du monstre à la chaine. Torchlight respecte cette règle à la perfection avec une histoire vue et revue, des personnages en retrait et un bon gros evil bad guy. Elle tiendra tout de même la route avec des cutscenes bien mises en scène et des doublages convaincants. Certains personnages secondaires sont également assez marquants, notamment un barde robot qui nous enverra assassiner des mini boss à chaque étage. Diablo-likeTorchlight copie en tout point Diablo premier du nom dans ses mécaniques : il n'y a qu'une seule et unique ville contenant toutes les boutiques dont on a besoin (forgeron, enchanteur, coffre de stockage...) puis on descend sous la ville en nettoyant chaque étage jusqu'à l'antre du boss final. Vous devrez parcourir en tout et pour tout 35 sous-sols avant de vous confronter au dernier boss, chaque tranche de cinq niveaux étant centrée sur un thème particulier (mine exploitée, caverne avec cascades, jungle, volcan, ...) et un boss attendant patiemment le joueur avant de passer au thème suivant. Comme dans Diablo, les étages sont générés aléatoirement pour augmenter la replay value du titre.
Aux niveaux des petits ajouts, certains passages demanderont d'actionner un levier pour ouvrir une porte ou exploser un mur à la dynamite (et se prendre une ruée de mobs au passage). De plus, certains mobs ayant une apparence un peu transparente feront apparaitre, une fois vaincus, un portail vous transportant dans une salle pleine de pièces d'or, de loot et d'ennemis. La quête principale consistera comme d'habitude simplement à descendre d'étages en étages avec quelques énigmes pas bien difficiles sur le chemin tandis que les quêtes annexes vous demanderont de chercher plus en détail chaque recoin afin de retrouver un objet spécifique. Par ailleurs, tout un pan de quêtes annexes vous téléporteront dans des zones inexplorées de chaque étage afin de récupérer un artefact. Une fois le boss final vaincu, un nouveau donjon apparaitra dans le cimetière de la ville. Celui-ci contient un nombre infini d'étages, chacun centré sur un des thèmes du donjon principal. Il est également possible de mettre son personnage à la retraite et de passer la main à son enfant, on garde ainsi les objets stockés dans le coffre de la ville ainsi que quelques niveaux et pièces d'or en plus. Torchlight vous propose uniquement trois classes génériques : le Destroyer (guerrier), l'Alchemist (mage) et la Vanquisher (maniant arc et lance, équivalent à l'Amazone de Diablo II). Comme dans Diablo II, chaque classe possède trois arbres de compétences focalisés sur un style de jeu particulier, libre au joueur de se disperser ou de se concentrer sur un style. Par exemple pour l'Alchemist, il y a un arbre de magie pure avec principalement des sorts de zones, un arbre de summon avec des sorts d'invocation de bêtes diverses et variées et un arbre de compétences mi-mage mi-guerrier avec des sorts de protection et d'attaque au corps à corps. À chaque level up, vous pourrez distribuer 2 points de stat et un point de compétence dans les arbres. Toujours repris de Diablo, les contrôles sont très simples d'utilisation : un clic gauche pour attaquer (à laisser enfoncé pour attaquer continuellement), un clic droit pour lancer le sort associé. Torchlight ajoute en plus une barre de raccourcis permettant de linker des sorts, des parchemins, des objets ou des poissons (voir ci-après). Le gros point négatif de Torchlight est son absence de mode multijoueur. Malgré la replay value importante, le donjon infini et le système de retraites, il est inévitable que le jeu lasse au bout d'un moment en n'y jouant que solo. De plus, 15h suffiront à finir une partie si l'on s'attarde sur les quêtes annexes, un peu plus de 5h en ne faisant que la quête principale. Pet ShopJusqu'ici, Torchlight ressemble quasiment en tout point à un Diablo. Mais c'est sans compter l'ajout d'un compagnon de voyage, idée déjà présente dans Fate, qui est ici reprise avec quelques améliorations. À l'écran de création du personnage, vous aurez le choix entre deux pets : un chien-loup ou un lynx. Votre nouveau meilleur ami montera en niveaux et pourra être équipé à la manière d'un mercenaire de Diablo II, mais il pourra également servir de petit coffre de stockage et surtout pourra aller courir vendre les objets que vous voulez à la ville. Cette compétence vous fera économiser bien des allers retours et surtout vous remplira vite les poches. En plus, des attaques en mêlée, vous pourrez donner des parchemins à votre pet pour lui faire lancer des sorts automatiquement.
Si vous n'êtes pas un fervent défenseur des canidés et autres félidés, pas de panique ! Vous pourrez modifier votre pet en lui donnant des poissons pêchés avec amour. En effet, des points de pêche sont situés à quasiment chaque étage. Il suffit de cliquer dessus pour que votre avatar sorte une canne à pêche "d'on-ne-sait-où" et se mette à pêcher. S'ensuit alors un jeu de réflexes, deux ronds apparaissent à l'écran, l'un fixe, l'autre grossissant et diminuant rapidement. Le principe est simple : il faut cliquer à l'intérieur des ronds quand ils sont confondus. Outre des poissons, vous pourrez pêcher des armes, des objets ainsi que d'autres items comme des bottes trouées montrant que la pollution se diffuse même au plus profond de la terre. Les espèces de poisson sont nombreuses et variées, certaines augmenteront juste les stats de votre pet, d'autres le transformeront momentanément en monstre sanguinaire (une araignée géante par exemple), et quelques-uns le transformeront même pour toujours. The Return of Cel shadingAu niveau des graphismes, Torchlight a un cachet très proche de World of Warcraft avec des graphismes très colorés, des personnages déformés et de l'action plus proche du spectacle pyrotechnique que de la Guerre de l'Anneau. Le moteur de jeu utilise également un moteur physique pour faire voler les ennemis et rendre les destructions plus "réalistes".
Concernant l'aspect sonore, c'est Matt Uelmen, compositeur sur les 2 Diablo, qui a composé les musiques de Torchlight et son style se ressent dès les premières notes du thème de la ville. Son travail contribue grandement à l'ambiance du titre qui se veut à la fois oppressante et mystérieuse. Le Hack & Slash est un genre qui n'a quasiment pas évolué depuis sa création et Torchlight n'est pas là pour démontrer le contraire. À l'inverse, il vient montrer que la recette, certes simple, reste efficace et addictive. Avec ses graphismes cel-shadés, sa bande son enivrante, son système de pet et son gameplay facile d'accès et orienté action, Torchlight est un bon petit Hack & Slash qui malheureusement n'occupera pas longtemps à cause de l'absence de mode multijoueur, mais qui permettra de patienter en attendant Diablo III. On attend également des nouvelles de la version MMO, censée combler ce défaut...
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