Environ 15 ans après avoir terminé Persona 3 sur PS2, j'ai terminé Persona 3 Reload sur PS5 !
C'était gé-ni-al. J'avais adoré il y a 15 ans, j'ai adoré aujourd'hui. Toutes les mécaniques de l'époque qui apparaîtraient aujourd'hui comme préhistorique ont été revues et améliorées, sans compter le nombreux contenu additionnel et nouveautés dans le gameplay. Le charme du jeu original est toujours là et le plaisir de jeu est intact. C'est à n'en pas douter, un des meilleurs J-RPG auquel j'ai pu jouer dans ma vie. J'adore. J'adore !!
Environ 15 ans après avoir terminé Persona 3 sur PS2, j'ai terminé Persona 3 Reload sur PS5 !
C'était gé-ni-al. J'avais adoré il y a 15 ans, j'ai adoré aujourd'hui. Toutes les mécaniques de l'époque qui apparaîtraient aujourd'hui comme préhistorique ont été revues et améliorées, sans compter le nombreux contenu additionnel et nouveautés dans le gameplay. Le charme du jeu original est toujours là et le plaisir de jeu est intact. C'est à n'en pas douter, un des meilleurs J-RPG auquel j'ai pu jouer dans ma vie. J'adore. J'adore !!
P3R est à n'en pas douter un opus incontournable de la série phare d'Atlus. L'épisode qui a démocratisé la série à été finement relooké pour être joué par les rpgistes contemporains, comme par les anciens comme moi. Graphiquement parlant, le jeu est très joli, et le tout tourne sans problème de ralentissement quelquonque. Le jeu souffre pourtant à mon sens de rythme. Il faut attendre la toute fin pour que ça bouge vraiment, et encore, on subit tout le temps le rythme matin; après midi; soir imposé par le jeu. Avec le matin pour écouter un prof bizarre, l'après midi pour augmenter un social skill, et le soir pour se défouler dans l'unique donjon du jeu, le bien nommé tartarus. La sensation d'etouffement est bien présente, car on ne peut pas quitter la ville (hors sortie scolaire de 10 minutes, et encore on peut pas aller partout), et la ville se limite à 4 lieux principaux, ce qui fait peut pour se dégourdire les papattes. Le scénario est typiquement jap, à savoir pleins de passages shonen, quelques passages censés donner de l'émotion, mais bon, à force d'avoir vu un paquet d'animés, je suis bien insensible à tout ça. (Surtout, j'aime pas quand il y a des mioches, et le groupe est accompagné d'un gamin de primaire, que j'ai tout le temps envie de frapper lol).
j'ai eu un mince espoire qu'il crève dans l'histoire mais non
. Comme beaucoup de rpgs, je trouve qu'il y a trop de persos à choisir, donc j'ai fait le jeu avec uniquement 4 persos
quand c'était possible à savoir Mitsuru, Akihiko, Yukari et le héros. J'ai jamais testé Aegis, le toutou, le gamin, et le punk. (Junpei étant imposé au début, je l'ai utilisé par défaut avant de le faire cirer le banc)
Les combats sont funs, les musiques aussi, même si ça manque un peu de variété, mais c'est propre au genre D Rpg. Pour le cast, on s'y attache forcément un peu, vu qu'on passe plus de 75h avec.
Globalement, c'est un bon J rpg, que tout fan du genre se doit de tester au moins une fois. Pour ma part, la 4e tentative fut la bonne, et je regrette pas, cet opus étant un pilier du genre.
Il faudra juste accepter pour le joueur lambda que
le monde soit de nouveau sauvé par 5 étudiants, 1 tout, 1 androide et un collégien, le tout en affrontant une entité qui représente la mort en faisant tomber la lune et en absorbant les sentiments des gens pour les transformer en ombre mais que grâce à la force de l'amitié, le héros saute dans l'espace pour tuer sceller la mort qui était en lui au début du jeu et qui était avant tout son pote....bref, les sushis de notre scénariste devaient être fourrés à autre chose que du poisson !!
Mais le pire c'est que ça passe bien
P3R est à n'en pas douter un opus incontournable de la série phare d'Atlus. L'épisode qui a démocratisé la série à été finement relooké pour être joué par les rpgistes contemporains, comme par les anciens comme moi. Graphiquement parlant, le jeu est très joli, et le tout tourne sans problème de ralentissement quelquonque. Le jeu souffre pourtant à mon sens de rythme. Il faut attendre la toute fin pour que ça bouge vraiment, et encore, on subit tout le temps le rythme matin; après midi; soir imposé par le jeu. Avec le matin pour écouter un prof bizarre, l'après midi pour augmenter un social skill, et le soir pour se défouler dans l'unique donjon du jeu, le bien nommé tartarus. La sensation d'etouffement est bien présente, car on ne peut pas quitter la ville (hors sortie scolaire de 10 minutes, et encore on peut pas aller partout), et la ville se limite à 4 lieux principaux, ce qui fait peut pour se dégourdire les papattes. Le scénario est typiquement jap, à savoir pleins de passages shonen, quelques passages censés donner de l'émotion, mais bon, à force d'avoir vu un paquet d'animés, je suis bien insensible à tout ça. (Surtout, j'aime pas quand il y a des mioches, et le groupe est accompagné d'un gamin de primaire, que j'ai tout le temps envie de frapper lol).[spoiler]j'ai eu un mince espoire qu'il crève dans l'histoire mais non[/spoiler]. Comme beaucoup de rpgs, je trouve qu'il y a trop de persos à choisir, donc j'ai fait le jeu avec uniquement 4 persos [spoiler]quand c'était possible à savoir Mitsuru, Akihiko, Yukari et le héros. J'ai jamais testé Aegis, le toutou, le gamin, et le punk. (Junpei étant imposé au début, je l'ai utilisé par défaut avant de le faire cirer le banc)[/spoiler] Les combats sont funs, les musiques aussi, même si ça manque un peu de variété, mais c'est propre au genre D Rpg. Pour le cast, on s'y attache forcément un peu, vu qu'on passe plus de 75h avec.
Globalement, c'est un bon J rpg, que tout fan du genre se doit de tester au moins une fois. Pour ma part, la 4e tentative fut la bonne, et je regrette pas, cet opus étant un pilier du genre.
Il faudra juste accepter pour le joueur lambda que [spoiler]le monde soit de nouveau sauvé par 5 étudiants, 1 tout, 1 androide et un collégien, le tout en affrontant une entité qui représente la mort en faisant tomber la lune et en absorbant les sentiments des gens pour les transformer en ombre mais que grâce à la force de l'amitié, le héros saute dans l'espace pour tuer sceller la mort qui était en lui au début du jeu et qui était avant tout son pote....bref, les sushis de notre scénariste devaient être fourrés à autre chose que du poisson !! :D[/spoiler]
Je ne sais pas quoi penser de cette énième version du premier Persona que j'ai fait, il y a déjà 15 ans (!). J'étais au lycée à l'époque, vous pouvez imaginer l'impact qu'ont eu P3 et P4 sur mon adolescence...
D'un côté, l'expérience est sublimée par les nombreux ajouts de qualité de vie, de profondeur de gameplay et la refonte artistique du titre. Les thèmes du jeu sont toujours aussi forts, et les personnages (presque tous attachants) ont même droit à des "bonding events" sympathiques.
De l'autre, on a malgré tout l'impression que les défauts les plus importants de P3 se retrouvent exacerbés par le déséquilibre entre la nouvelle mouture et la formule originale: -Le rythme du scénario trop cassé qui rend le joueur moins impliqué émotionnellement; -Les SLinks globalement peu intéressants; -Les personnages qui rejoignent le groupe à la pelle, comme un cheveu dans la soupe en Août-Septembre (ça ne m'avait pas choqué à l'époque, mais comme le jeu va plus vite avec tous les ajouts, c'était vraiment bizarre cette fois-ci...); -Tartarus qui a été bien refait, avec notamment l'ajout des portes, mais qui manque encore de personnalité et qui perd même son côté dangereux (même en Sans Merci, le joueur est bien trop à son aise).
Alors quand on voit en plus qu'ils ont ENLEVÉ du contenu de FES et de Portable (je peux comprendre pour Fem MC, mais où est l'Abyss of Time? Où sont les choix de club?), il faut avouer que certains choix des développeurs sont un peu douteux.
C'est tout de même un énorme jeu, qui m'a fait prendre beaucoup de plaisir, surtout pour son gameplay renouvelé car l'écriture n'a presque pas changé.
Je trouve qu'Atlus n'a pas pris assez de risques en faisant ce "Remaster ++", et force est de constater qu'ils n'ont pas réussi à rendre l'expérience P3 meilleure que celle que j'avais connue à l'époque.
Je ne sais pas quoi penser de cette énième version du premier Persona que j'ai fait, il y a déjà 15 ans (!). J'étais au lycée à l'époque, vous pouvez imaginer l'impact qu'ont eu P3 et P4 sur mon adolescence...
D'un côté, l'expérience est sublimée par les nombreux ajouts de qualité de vie, de profondeur de gameplay et la refonte artistique du titre. Les thèmes du jeu sont toujours aussi forts, et les personnages (presque tous attachants) ont même droit à des "bonding events" sympathiques.
De l'autre, on a malgré tout l'impression que les défauts les plus importants de P3 se retrouvent exacerbés par le déséquilibre entre la nouvelle mouture et la formule originale: -Le rythme du scénario trop cassé qui rend le joueur moins impliqué émotionnellement; -Les SLinks globalement peu intéressants; -Les personnages qui rejoignent le groupe à la pelle, comme un cheveu dans la soupe en Août-Septembre (ça ne m'avait pas choqué à l'époque, mais comme le jeu va plus vite avec tous les ajouts, c'était vraiment bizarre cette fois-ci...); -Tartarus qui a été bien refait, avec notamment l'ajout des portes, mais qui manque encore de personnalité et qui perd même son côté dangereux (même en Sans Merci, le joueur est bien trop à son aise).
Alors quand on voit en plus qu'ils ont ENLEVÉ du contenu de FES et de Portable (je peux comprendre pour Fem MC, mais où est l'Abyss of Time? Où sont les choix de club?), il faut avouer que certains choix des développeurs sont un peu douteux.
C'est tout de même un énorme jeu, qui m'a fait prendre beaucoup de plaisir, surtout pour son gameplay renouvelé car l'écriture n'a presque pas changé.
Je trouve qu'Atlus n'a pas pris assez de risques en faisant ce "Remaster ++", et force est de constater qu'ils n'ont pas réussi à rendre l'expérience P3 meilleure que celle que j'avais connue à l'époque.
3ème fois (et demi) que je rempile pour l'aventure Persona 3, et comme il y a 15 ans de ça j'en ai apprécié chaque seconde.
Le jeu se pare de nouveaux habits et c'est vraiment plaisant de découvrir le jeu avec une plastique moderne, des animations et des visuels refaits de A à Z, malgré un traitement graphique assez inégal (comme le dortoir qui est franchement pas joli alors qu'il est un élément central) ou certains choix esthétiques discutables comme le choix d'avoir remplacé la cinématique de l'éveil du MC par un truc avec le moteur du jeu, ça a bien moins de punch ainsi. l'OST retravaillé est globalement très bonne, même si ici aussi il y a des choix assez bizarres dans la façon de revisiter / mixer certains morceaux au point de faire perdre ce qui faisait leur identité dans le jeu d'origine.
L'histoire c'est Persona 3 tel quel, avec de la réécriture par ci par là et quelques scènes en plus pour étoffer le casting masculin : la même chose avec ses maladresses, ses longueurs, son rythme yoyo, ses personnages attachants, des s-links pas foufou dans l'ensemble, son ambiance si particulière qui jongle entre moments légers et l'omniprésence de thématiques lourdes que le jeu cherche à traiter du mieux qu'il peut, il y a vraiment une alchimie unique, un supplément d'âme qu'on ne retrouve pas dans les épisodes suivants. Et c'est peut être aussi pour ça que l'ending du jeu, Kimi no Kioku, frappe toujours aussi fort dans le kokoro même après tout ce temps.
Le gros des modifications se retrouve plutôt du côté du gameplay, la partie sim life prend des bouts de P3P/P5 pour proposer plus de souplesse dans la gestion de son calendrier, le Tartarus a eu droit à une cure de jouvence bienvenue ou il abandonne le dungeon-crawler pour une expérience plus classique mais aussi plus modulable et accessible, avec pas mal d'éléments à prendre en compte pour que chaque visite se passe bien. Pas pour autant qu'il devient plus facile car il y a eu un retravail des combats avec des ennemis plus vicelards et qui synergisent entre eux, il y beaucoup de situations différentes à surmonter. Heureusement on peut toujours compter sur nos fidèles personas, même si le compendium est d'époque (comprendre : pas gros) et que "juste" le système de cartes de capacités pour assouplir leur création fait pale figure comparé à ce qu'on a pu voir dans SMT5 ou P5. Et avec les Theurgy (des sortes de limit break), le baton pass de P5, des passifs qu'on peut acquérir en faisant certaines actions et le fait qu'ils sont tous contrôlables, les personnages de l'équipe sont aussi une force sur qui compter et ça dynamise vraiment les affrontements.
J'aurais aimé dire que c'est la version ultime de Persona 3, malheureusement The Answer a été coupé au montage pour mieux être revendu après. En attendant, ça reste la meilleure version de P3 pour découvrir une pièce unique et marquante de l'univers du JRPG.
3ème fois (et demi) que je rempile pour l'aventure Persona 3, et comme il y a 15 ans de ça j'en ai apprécié chaque seconde.
Le jeu se pare de nouveaux habits et c'est vraiment plaisant de découvrir le jeu avec une plastique moderne, des animations et des visuels refaits de A à Z, malgré un traitement graphique assez inégal (comme le dortoir qui est franchement pas joli alors qu'il est un élément central) ou certains choix esthétiques discutables comme le choix d'avoir remplacé la cinématique de l'éveil du MC par un truc avec le moteur du jeu, ça a bien moins de punch ainsi. l'OST retravaillé est globalement très bonne, même si ici aussi il y a des choix assez bizarres dans la façon de revisiter / mixer certains morceaux au point de faire perdre ce qui faisait leur identité dans le jeu d'origine.
L'histoire c'est Persona 3 tel quel, avec de la réécriture par ci par là et quelques scènes en plus pour étoffer le casting masculin : la même chose avec ses maladresses, ses longueurs, son rythme yoyo, ses personnages attachants, des s-links pas foufou dans l'ensemble, son ambiance si particulière qui jongle entre moments légers et l'omniprésence de thématiques lourdes que le jeu cherche à traiter du mieux qu'il peut, il y a vraiment une alchimie unique, un supplément d'âme qu'on ne retrouve pas dans les épisodes suivants. Et c'est peut être aussi pour ça que l'ending du jeu, Kimi no Kioku, frappe toujours aussi fort dans le kokoro même après tout ce temps.
Le gros des modifications se retrouve plutôt du côté du gameplay, la partie sim life prend des bouts de P3P/P5 pour proposer plus de souplesse dans la gestion de son calendrier, le Tartarus a eu droit à une cure de jouvence bienvenue ou il abandonne le dungeon-crawler pour une expérience plus classique mais aussi plus modulable et accessible, avec pas mal d'éléments à prendre en compte pour que chaque visite se passe bien. Pas pour autant qu'il devient plus facile car il y a eu un retravail des combats avec des ennemis plus vicelards et qui synergisent entre eux, il y beaucoup de situations différentes à surmonter. Heureusement on peut toujours compter sur nos fidèles personas, même si le compendium est d'époque (comprendre : pas gros) et que "juste" le système de cartes de capacités pour assouplir leur création fait pale figure comparé à ce qu'on a pu voir dans SMT5 ou P5. Et avec les Theurgy (des sortes de limit break), le baton pass de P5, des passifs qu'on peut acquérir en faisant certaines actions et le fait qu'ils sont tous contrôlables, les personnages de l'équipe sont aussi une force sur qui compter et ça dynamise vraiment les affrontements.
J'aurais aimé dire que c'est la version ultime de Persona 3, malheureusement The Answer a été coupé au montage pour mieux être revendu après. En attendant, ça reste la meilleure version de P3 pour découvrir une pièce unique et marquante de l'univers du JRPG.