Une fois n'est pas coutume, nous avons droit à un nouveau Hack & Slash pour les vacances d'été. L'année dernière, c'était la sortie de Titan Quest qui nous avait fait casser du monstre dans l'Égypte, la Grèce et la Babylone antique. Cette année, l'équipe française Cyanide Studio (Chaos League), nous propose d'en massacrer encore plus dans son titre Loki, dans un univers mêlant encore plus de mythologies, de la grecque à l'aztèque en passant par la mythologie nordique ainsi que la mythologie égyptienne. Voici donc une petite preview du titre d'après mes premières heures de jeu, histoire de faire patienter les visiteurs en attendant de finir le jeu et ainsi vous proposer un test des plus complets sur ce Hack & Slash "made in France".
Après une installation des plus gourmandes en espace disque (7Go quand même) ainsi qu'une première mise à jour de 65Mo, le jeu démarre par un film d'introduction mettant en place le scénario du titre. On assiste donc à l'intérieur d'une pyramide égyptienne à la résurrection du dieu Maléfique Seth. Celui-ci, désireux de vengeance envers Osiris et d'autres dieux égyptiens l'ayant vaincu par le passé, trouve le moyen de s'aventurer dans les autres mondes mythologiques, isolés jusqu'alors, à la recherche d'alliés parmi des dieux nordiques, aztèques et grecques.
Cette mise en bouche terminée, il est temps de choisir un héros et de lui donner un nom. Vous aurez le choix entre quatre classes de personnage : Le guerrier nordique, la guerrière grecque, ainsi que le chaman aztèque et le sorcier égyptien. Pour un premier essai sur Loki, le guerrier nordique, avec son air de bourrin de service, pourra être un excellent choix. Une fois un nom donné au personnage, on débute l'aventure dans le monde natal du héros, ici dans le grand Nord de Scandinavie pour le Nordique. Loin de moi l'idée de vous raconter les différentes quêtes et le déroulement du scénario, sachez simplement que vous allez rencontrer au cours de votre périple bon nombre de personnages issus des différentes mythologies. Ainsi dans le monde nordique, attendez vous à croiser Tyr, Odin, une Valkyrie et même le loup Fenrir. En outre, les dialogues entre votre héros et eux débordent de références et de termes mythologiques (Midgard, le Ragnorok, Nifelheim, etc.). Autant dire que les passionnés de ces mythologies seront, je pense, ravis de trouver ces éléments dans un Hack & Slash, et cela de manière plus approfondie que dans Titan Quest.
Mais venons en aux points les plus marquants de cette première expérience du jeu. Le gameplay de base de Loki est comme tous les autres Hack & Slash : on accomplit une quête principale, complétée par des quêtes secondaires. On marche, on tape, on casse du monstre, on gagne de l'expérience puis des niveaux, avec des points de caractéristiques à attribuer entre la force, la dextérité, la vitalité et l'intelligence. Pour ce qui est des compétences, le système est moins classique et propose une certaine originalité. En effet, les compétences (différentes selon la classe du personnage) sont divisées en 3 branches, correspondant chacune à un dieu. Il vous faudra "vénérer" (choisir) un dieu au moyen d'un autel en ville afin que 25% de l'expérience acquise en combat soit convertie en points de foi. Celui-ci permet d'augmenter le niveau de Dieu, et ainsi récupérer à chaque level up de la jauge un point à attribuer dans la branche du dieu en question. Il est donc intéressant de changer de dieu de temps à autres afin de diversifier les compétences, en prenant bien en compte qu'il n'est pas possible d'utiliser un point acquis sur une branche sur une autre. Prenons l'exemple du Nordique : ce guerrier peut vouer un culte soit à Odin, soit Tyr ou soit Thor. Si celui-ci acquiert un point de compétence en ayant vénéré Thor, il pourra l'utiliser dans la branche Thor mais pas dans celle de Tyr ni d'Odin. Pour augmenter votre jauge de foi, il existe le moyen des 25% des points d'expérience acquis sur le monstre, mais il existe une seconde méthode : les offrandes. Il est en effet possible par l'intermédiaire de l'autel des dieux de donner des objets afin de remplir la jauge. Et plus l'objet a de la valeur, plus vite la jauge sera remplie.
Si le besoin se fait sentir, il est possible de retirer tous les points attribués aux compétences d'une branche moyennant un paiement en or. Il sera ensuite possible de les réattribuer, permettant par exemple d'établir une autre stratégie contre un boss. Voilà ce que je peux dire pour le moment sur ce système de compétences, qui change du classique point à attribuer au level up du personnage.
Autre particularité de Loki, concernant cette fois-ci les objets. Outre les runes pouvant être ajoutées aux armes et armures pour bénéficier de propriétés magiques, il est possible, en allant chez le forgeron, de changer le matériau constituant une arme ou une armure. Par exemple, il est possible de reforger en fer voire en or une épée initialement en bronze afin de la rendre plus puissante.
Enfin, une chose sympa, qu'on avait déjà dans Diablo II, est la génération aléatoire des mondes à chaque nouvelle partie, afin de ne jamais refaire le même chemin (au contraire de Titan Quest où les cartes sont pré-déterminés). Cette génération aléatoire constitue je pense un petit atout quand à la durée de vie du jeu et permet d'éviter la répétitivité.
Enfin Loki propose bien sûr des modes de jeu en ligne, mais encore non testés pour ma part. Mais on nous promet de vivre les quêtes en mode coopératif, ou bien encore d'affronter des adversaires en duel ou en équipe dans des combats en PvP dans l'arène. Les personnages sont hébergés sur des serveurs spéciaux, évitant ainsi toute triche.
Après une dizaine d'heures déjà passées sur Loki, force est d'admettre que ce Hack & Slash a le potentiel de se hisser parmi les grands du genre. Reste à savoir si, une fois le jeu terminé, l'envie de le refaire se fera sentir, au contraire de Titan Quest, où refaire le même monde dont les lieux sont identiques plusieurs fois est plutôt lassant.
Enfin le gameplay de Loki, surtout son système de compétences basé sur les dieux à vénérer apporte une nouvelle façon de jouer puisqu'il faudra bien réfléchir à quel dieu se dévouer et quels objets lui offrir.
C'est la fin de cette preview de Loki, basée sur mes premières heures passées sur le titre. Lorsque j'aurai terminé au moins une fois le jeu et essayé les autres classes, je rédigerai sans le moindre doute un test plus complet et plus détaillé sur ce jeu qui risque fort de faire parler de lui dans le monde du Hack & Slash.
16/06/2007
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