Wonder Boy, une série dont le nom résonne avec nostalgie dans le cœur des joueurs des années 90. Après deux épisodes qui posèrent les bases de la série, c'est avec le troisième opus que la série prit son envol définitif et franchit un cap.
Un classique.
I want to be myself!
Le jeu est la suite directe de Wonderboy 2 et vous débutez dans le même donjon que celui où vous aviez achevé votre quête précédente. Vous incarnez ici le même jeune guerrier, au détail près qu'il a changé de couleur de cheveux, troquant sa belle crinière blonde pour un vert du plus mauvais goût. Après avoir vaincu le dragon qui servait de boss final au second opus, celui-ci l'a ensorcelé en le transformant en un petit dragon. La quête du héros est donc vouée à retrouver sa forme originelle. De là vient l'un des attraits du jeu : à chaque fois que vous vaincrez un nouveau dragon, vous vous retrouverez dans la peau d'un nouvel animal tel qu'une souris, un homme-poisson, un piranha, un lion...
C'est toujours pareil, ou presque
Ainsi il faudra utiliser au mieux les capacités de chacun pour pouvoir avancer dans le jeu. Bien se rappeler quels étaient les passages inaccessibles et les causes de leur inaccessibilité est indispensable pour ne pas trop galérer. Il y a cinq formes en tout, et aucune ne ressemble aux autres. Chacun a ses propres propriétés: la souris est petite et peut aller à certains endroits invisitables par les autres, le lion a des attaques surpuissantes, l'aigle peut voler... C'est ce qui rend si original ce Wonderboy (c'est surement le plus original de la saga). Le jeu est pour le reste un Wonderboy classique, c'est à dire un Action-Rpg vu de côté. Cette vue de côté permet d'avoir de nombreuses séquences de plateformes comme les bons vieux Sonic et Mario de la même époque. Si elles ne sont pas très dures, il faudra compter en même temps avec le traditionnel lot de monstres. Ceux-ci vous fournissent la ressource essentielle du jeu: LA THUNE (qui a dit c'est pareil dans la vie? Mais non voyons...). Celle-ci vous permettra bien évidemment d'améliorer votre équipement (arme, armure, bottes et bouclier) lorsque vous serez de passage dans une ville. Il faudra parfois également économiser pour acheter des objets (souvent magiques) indispensables pour continuer l'aventure. La progression du héros ne se fait par par système d'exp, mais par récupération de cœurs.
Ca a bien vieilli!
Rien à redire. Les graphismes exploitent plus que bien les capacités (restreintes) des 8 bits de Sega. Les décors sont assez détaillés, très colorés, les ennemis sont tous ultra mignons et bien faits, et enfin le héros est bien plus classe que celui du deuxième épisode (remarque à part les gays je vois pas qui a pu kiffer ce design moisi). Les différentes atmosphères thématiques sont très bien rendues (dragon vampire, dragon pirate, etc.). Elles régalent les oreilles (faut aimer les sonorités 8 bits ok mais bon...) et les thèmes restent dans la tête même après avoir éteint la console. Malheureusement elle est assez faible et une dizaine d'heures suffiront pour en venir à bout... Mais 10 heures de plaisir. Le système de sauvegarde se fait par le biais de password, les piles au lithium n'étaient évidemment pas très courantes à l'époque, il faut donc penser à avoir un petit papier sur soi ^^.
Que dire sinon que l'âge n'a que peu d'emprise sur ce titre, grâce à son ambiance et le fun procuré. Un titre en or de l'âge 8 bits, que tout amateur se doit de faire.
"Good night mighty warrior".
07/07/2004
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- Une super ambiance
- La possibilité de se transformer en animal
- La bande-son très réussie
- Techniquement pas mal
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- Trop court
- Le scénario tient sur un grain de riz
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TECHNIQUE 3/5
BANDE SON 4/5
SCENARIO 3/5
DUREE DE VIE 3/5
GAMEPLAY 4/5
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