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Star Ocean: The Second Story
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Star Ocean: The Second StorySorti quelque temps après Final Fantasy 7 (au Japon du moins), Star Ocean: The Second Story était la réponse d'Enix à Square. Suite du très bon Star Ocean sorti sur Super Famicom, il proposait toujours une ambiance à mi-chemin entre le médiévale fantastique et les voyages spatiaux. Le jeu en deux CD d'Enix pouvait il concurrencer l'incontournable classique de Square qui a engendré un engouement sans précédent hors du Japon ?
Un gars, une filleVous aurez au départ le choix entre deux scénarios qui se démarquent peu mais possédant quelques différences essentielles: tout d'abord le scénario de base est différent. De plus les persos rejoignant votre équipe seront également pas les mêmes. L'un vous propose d'incarner Claude, un jeune garçon qui voyage dans un vaisseau spatial dirigé par son père. Lors de l'exploration d'une planète, il va tomber sur un étrange objet et se retrouver sur une mystérieuse terre inconnue d'une autre époque.
L'autre scénario vous propose d'incarner Rena, une jeune fille qui vit sur la planète où Claude va débarquer. Le but de Claude sera de trouver le moyen de rentrer chez lui, moyen qui pourrait être lié avec la présence d'une étrange météorite. Le scénario de base est assez classique : un héros débarquant dans l'inconnu qui est considéré comme "un envoyé". Mais il s'étoffe au fur et à mesure et il y a de très très nombreuses surprises et rebondissements (et de quêtes annexes). Toujours autant de possibilitésCe jeu est un RPG dit "classique" à l'instar des DQ ou FF . Les villages offrent toutes les options habituelles, on se balade d'un lieux à l'autre sur une carte (buguée) et on parcourt un nombre énorme de donjons. Au niveau du gameplay, vous avez en plus du classique système de level up un système de skill point, comme contre-attaque, esquive, écrire etc etc, qu'on apprend toujours au fur et à mesure du gain des points de skill. En développant ces skills, vous deviendrez plus doué dans les domaines correspondants (logique lol). Mais si certains skills ont une utilité évidente, d'autres sont plus obscures. Un autre point essentiel du jeu est la création d'objets, mais là encore c'est assez dur à maîtriser, c'est encore plus complexe que dans le premier opus. Cependant ce n'est pas indispensable pour terminer le jeu alors...
Enfin dernier point particulièrement intéressant est le système de "private action". Ainsi à l'entrée de chaque ville vous sera proposé cette action. Vous serez donc seul et les autres personnages iront vaquer seuls à leurs occupations. Ce système servira notamment à en apprendre plus sur les protagonistes et aussi à débloquer des secrets. Les lieux sont eux remplis d'énigmes et souvent labyrinthiques, allergiques s'abstenir ! Et la fréquence des combats est très élevée, ce qui n'arrange rien. Le grand bordelLes combats sont assez originaux, reprenant le système du premier épisode tout en profitant du changement de support. Vous ne dirigez donc qu'un personnage parmi les quatre de votre équipe, et le jouez en temps réel. Vous le déplacer ainsi directement avec la croix dans toutes les directions et attaquer normalement ou avec des attaques spéciales (que vous assignez toujours sur les gâchettes). Les magies et les items s'utilisent toujours via un menu qui arrête le jeu le temps de la sélection. Si vous ne dirigez pas les autres, vous pouvez néanmoins leur dicter leur stratégie générale, et commander leur magie. Vous avez ainsi un grand contrôle de vos troupes lors de ces joutes. L'utilisation récurrente des magies et des attaques spéciales les font progresser, les séances de leveling prennent encore plus de sens ici (d'autant que la fin du jeu n'est pas évidente sans une bonne préparation).
Les combats paraissent encore plus bordéliques que ceux du premier, mais moi j'adore, ça fait partie du charme du jeu, mais ça ne plaira pas à tous, assurément. Motoi en grande formeGraphiquement il n'y a rien à redire : les décors en synthèse fixe sont vraiment très réussis, et les persos très mignons en 2D s'incorporent magnifiquement dedans. Le mélange est plus convaincant que dans FF7, où la 3D pauvre des personnages contrastaient avec les décors. Chaque tableau chatoie l'œil avec des couleurs et une recherche graphique évidente. De plus, il y a pas mal de scrolling donc on a moins l'impression d'évoluer écran par écran. Les combats sont eux aussi très réussis, les persos bien faits et animés, les magies explosent à l'écran et les attaques spéciales sont vraiment excellentes. C'est magnifique ! Seule la carte déçoit : la 3D utilisée est horrible et il y a pas mal de bugs d'affichage. On finit par s'habituer et ça ne gâche pas vraiment le plaisir de jeu mais... c'est tout de même dommage.
Au niveau sonore évidemment c'est tout bonnement exceptionnel. Vous aurez peut être deviné qui a signé cette magnifique bande-son : c'est Motoi Sakuraba, et une fois de plus il a réussi admirablement la bande sonore. La musique de combat est notamment vraiment dynamique, le thème de Rena (que vous pouvez écouter dans le jukebox) est un chef d'oeuvre. L'un des meilleurs travaux du maitre, assurément. Le jeu est très long et tiendra en haleine une cinquantaine d'heures si vous ne cherchez pas à faire le jeu à fond, car il recèle de très nombreux secrets et annexes. Les deux voies de départ lui confère d'ailleurs une bonne replay value. Enfin, le jeu est dans l'ensemble assez dur, mais il n'y a rien d'insurmontable, même si la fin peut vraiment poser problème pour qui fait le jeu en ligne droite. Star Ocean: the Second Story est un incontournable de la Playstation. S'il déroutera certains joueurs par ses combats dynamiques et parfois brouillons, son univers, sa bande son et sa richesse le placent parmi les meilleurs Tri-Ace.
Star Ocean: The Second Story
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