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Ultima I: The First Age of Darkness > 2 galeries :

Ultima I: The First Age of Darkness

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Ultima I: The First Age of Darkness

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2 commentaires
Luckra

le 01/05/2017
3
Ultima 1 est une claire amélioration de Akalabeth mais pas encore un bon jeu.
La première chose qui frappe sont les graphismes bien plus détaillés et colorés sur l'overworld et des villes et châteaux uniques avec des NPC (à qui on ne peut pas parler, baby steps) au lieu d'un mur de texte noir et blanc. Par contre les donjons sont identiques à Akalabeth avec les graphismes fil de fer et les mêmes ennemis. La deuxième chose bienvenue est que contrairement à Akalabeth qui n'a pas de sauvegarde et se finit rapidement où le seul but est d'aller tuer des monstres dans les donjons, ici on commence à voir une vraie aventure RPG avec une histoire (mince mais présente), des quêtes qui ne sont pas que butter du monstre mais aussi découvrir des endroits, des sauvegardes pour continuer la partie, plusieurs overworlds (spoiler, on va dans l'espace et on descend des tie fighters). C'est un joyeux mélange qui fait pas beaucoup de sens mais apporte de la variété.
Malheureusement le jeu garde les tares de l'opus précédent avec le système de nourriture pesant, le système de magie à acheter et équiper, les donjons confus à naviguer, l'interface absolument pas intuitive de l'époque, l'absence de musiques.
sarbabilim

le 29/11/2010
Edité le 01/12/2010
5
Les premières parties sur Ultima I m'ont d'abord dégoûté du jeu : c'est difficile, on meurt rapidement contre les monstres, on manque d'argent, il faut gérer la nourriture et surtout, on n'a aucune idée de ce qu'il faut faire, même après avoir lu le manuel. Il faut dire que le jeu d'origine date de 1981 et le remake PC n'apporte pas grand chose sur le fond : aucune explication en intro du jeu, pas de dialogue avec des PNJ,... rien. On se retrouve simplement lâché dans la nature sans savoir quelle quête accomplir.

Au départ, on peut créer un perso en choisissant une race (nain, homme,...) qui offre chacune des bonus, puis en répartissant des points parmi 6 attributs (force, agilité, intelligence,...). J'ai tenté un guerrier et je ne peux pas me prononcer sur la magie, je n'y ai pas touché du tout. Pour les contrôles, on est sur les bases des années 80 : une touche du clavier = une action. Au final, le panel d'action n'est pas trop étoffé et on s'y fait vite.

L'originalité d'Ultima par rapport aux RPG de l'époque est de ne pas se cantonner à de l'exploration de donjons. Le monde est vaste, composé de 4 continents représentés en 2D couleur. Sur chacun d'eux, 2 châteaux, des villages avec des magasins, des donjons, des forêts, la mer et des montagnes infranchissables. Au cours du jeu, on peut acquérir différents moyens de transport : cheval, voiture volante, navette spatiale... (Oui vous avez bien lu). Néanmoins, vu de 2010, l'exploration de la carte n'est pas très palpitante dans Ultima I.

Les donjons sont représentés "en fil de fer", tout comme les monstres qui les peuplent (c'est-à-dire des graphismes plus que basiques). En y entrant, on passe à une vue à la première personne. Pour pouvoir battre le jeu, il est essentiel d'y faire du level up. Dans l'idéal, on se choisit un unique donjon à écumer en boucle, en se cantonnant aux étages 1 et 2 pour se faire de l'XP en tuant des monstres. Pourquoi rester dans un seul donjon alors qu'il y en a des dizaines ? Eh bien, pour commencer, on n'est pas dans Oblivion et ici, les donjons se ressemblent tous. Donc visuellement, aucun intérêt à explorer différents donjons. En plus, il n'y a pas d'automap, donc vous devrez dessiner votre propre plan à mesure que vous découvrez les couloirs. D'où l'intérêt de rester dans un donjon dont on aura fait le plan détaillé.

Pour progresser dans Ultima, il faut rappeler la mécanique de base : on récupère des points de santé en sortant régulièrement du donjon, en fonction du nombre de monstres tués. Et en plus on peut sauvegarder avant de retourner dans le donjon. Avec l'argent, on peut aussi s'acheter des points de vie auprès des rois dans les châteaux si besoin. Cependant, une fois que le perso grimpe en niveaux, on abat facilement les monstres du donjon, on a beaucoup d'argent et on peut s'équiper avec de bonnes armes et armures. La nourriture n'est plus un problème non plus. A noter qu'on trouve une certaine variété de monstres dans le jeu, mais rien d'impossible. Les coffres du donjon ne donnent qu'un peu d'or.

Les premières quêtes sont données par les rois des châteaux. Dans un cas, il faut tuer un certain type de monstre dans un donjon. Dans l'autre il faut visiter un certain type de lieu, symbolisé par une croix sur la carte. Ces lieux sont importants, car à chaque visite, ils augmentent un certain type d'attributs. Et en abusant de ces lieux on peut rapidement maxer toutes ses caracs à 99 et devenir un tueur (sauf la force qui est augmentée par les rois en rétribution des quêtes réussies. Ces rois donnent aussi des gemmes). Un lieu en particulier octroit des armes, dont la plus puissante du jeu, un blaster (eh oui, on bute de l'orc dans un donjon à coup de blaster dans Ultima).

Le scénario est quant à lui digne d'un fumeur de crack ; le jeu prend une tournure assez délirante lorsqu'on quitte les châteaux, rois, donjons et épées pour une navette spatiale (à acheter en magasin) et une séquence de shoot de vaissaux (fastidieuse à cause de la maniabilité). Outre l'espace, Ultima vous propose au menu du jour, sauvetage de princesse et voyage dans le temps !

En conclusion, il y a moultes raisons d'abandonner au début face à l'absence quasi-totale d'infos sur quoi faire. Par contre, une fois compris les mécaniques, le jeu perd de son intérêt : on a beaucoup de vie, de l'argent, de la nourriture et le meilleur équipement. Le scénario tient sur un timbre. La réalisation date du début des 80s. Au final cet Ultima est moyen, ce qui n'empêche pas d'y jouer quelques heures d'affilée à la recherche de points d'XP : c'est probablement la marque des jeux au gameplay simple mais efficace. A jouer si vous êtes très nostalgique. Il faut convenir qu'à sa sortie, le jeu et notamment, la taille de son monde, ont dû impressionner les joueurs.
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