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Summoner
> Fiche complète du jeu
Summoner28/09/2001 (en Français) Editeur : THQ 21/03/2001 Editeur : THQ 12/03/2014 (en Français)
Editeur :
Nordic Games
Summoner
> Articles > Review
SummonerEnfanté par le Destin, marqué par la Prophétie, voué à devenir le Sauveur, né pour Détruire
Le jeu de nom, ne m'était pas inconnu, mais je n'avais même pas idée que c'était un RPG (c'est pour dire).
J'ai donc inséré le CD du jeu dans ma console suite aux conseils d'un ami qui me disait "Mais ouiii ! Vas-y lance toi, tu vas a-do-rer !", et en toute honnêteté les premières minutes ont failli avoir raison de moi, celles-ci pourraient en rebuter plus d'un. Mais en creusant un peu on s'aperçoit que... Des anneaux pour les rassembler tous !Il porte la marque des Summoner considérée comme une malédiction par certains, le présage d'un avenir plus radieux pour d'autres. Le récit du prologue aurait plutôt tendance à donner raison aux premiers. Possédant des pouvoirs innés qu'il ne pouvait contrôler du fait de son jeune âge, Joseph voulant sauver son village engendra l'effet inverse et se retrouva banni de celui-ci. Neuf ans plus tard, à Mosad le destin semble encore une fois s'acharner contre lui et on lui conseille d'aller quérir la protection des chevaliers et seigneurs de Médéva au sanctuaire de la ville de Lenele, ancienne cité des Dieux.
Ainsi débute l'histoire d'un long périple qui amènera Joseph à parcourir les deux continents que sont Médéva et Oréna, afin de retrouver les anneaux de l'Invocateur et mettre fin à la dynastie de l'empereur Murod, comme prédit par la prophétie du Temple de Jade. Il sera bien entendu aidé dans sa tâche par Rosalind disciple de l'Ordre de Iona, Jekhar guerrier dans l'armée du roi de Médéva et ami d'enfance de Joseph qu'il haït suite à la destruction de Ciran et Flece voleuse que Joseph croisera à Lenele dans sa recherche d'un moyen de rencontrer Yago - un vagabond qui fût un temps son mentor. Summoner est doté d'une véritable mythologie, l'histoire des dieux, de la création et de la naissance des hommes dans leur état et des différents peuples, parmi d'autres points, vous seront narrés, et empruntent autant au médiéval occidental qu'à celui plus asiatique. On s'en rend bien compte ne serait-ce que par la différence de traitement entre les lieux du continent de Médéva et ceux d'Oréna. Exploration de la techniqueLe début n'est pas des plus évidents car comme évoqué, la zone ou l'on fait nos premiers pas est loin d'être la plus à même au lancement du jeu, assez vide et très peu détaillée, elle ne laisse pas augurer du meilleur pour la suite. Pourtant on se rend bien vite compte que Summoner peut nous offrir parfois de très sympathiques panoramas dans des zones assez vastes - délimitées par des bandes jaunes au sol -, si on excepte les quelques problèmes de clipping comme à Lenele. Un aspect assez inégal donc, mais ce qui prévaut avant tout est le ton de l'ambiance donné par le graphisme relativement terne et assez froid (surtout dans la dernière partie). Le passage d'un lieu à un autre s'effectue via une mappemonde tout ce qu'il y a de plus plat où votre personnage et les zones sont représentés en 3D et où il ne faudra d'ailleurs pas trop traîner au début, sous peine d'y faire des rencontres aléatoires qui consisteront généralement à se retrouver dans une zone infestée d'ennemis (les combats font très mal quand on est seul, entouré et au sol). Néanmoins par la suite celles-ci seront parfois liées à une quête annexe consistant à trouver une personne ou négocier avec un groupe de bandits par exemple.
Lors de l'exploration une bulle rouge au-dessus de certains personnages vous indiquera s'ils ont une quête ou des marchandises à vous proposer. Les conversations peuvent être orientées vers les sujets que l'on souhaite, parfois le texte sera coloré en vert pour décrire comme dans un livre votre interlocuteur et son attitude, palliant au manque technique de la mise en scène et faisant ainsi travailler l'imagination. Il arrivera assez souvent que vous assistiez à un dialogue entre NPC, généralement sources d'informations et pas dénués d'intérêts, malheureusement ces derniers sont parfois coupés en fin de phrase ce qui entraîne une petite frustration. Il vous faudra donc prendre votre temps en discutant avec chaque individu ou savoir prêter l'oreille, pour découvrir le background assez riche de l'univers, afin de s'immerger encore plus. La bande-son accompagnant vos pas, est de très bonne qualité en dehors des bruitages assez basiques et peu variés. Les voix françaises collent parfaitement aux personnages et nous plongent immédiatement dans le jeu, on regrette juste que les cut-scenes et les séquences dessinées nous narrant l'avancée de la trame scénaristique en soient les seuls bénéficiaires. Concernant les musiques, tantôt inquiétantes voire oppressantes ou même trop calmes, elles nous immergent sans grands soucis et sont rarement lassantes. Encore plus puissant !Les premiers combats sont un peu mous mais deviennent plus intéressants par la suite avec vos nouveaux coéquipiers, l'acquisition de compétences et sorts, ainsi que l'arrivée des premières invocations. Vous pouvez switcher entre chaque personnage de votre équipe, voire même partir en solo avec un seul membre. Les monstres et vos équipiers sont bien entendu tous visibles sur le terrain, pas de rencontres aléatoires donc, néanmoins comme vous ne pouvez gérer quatre manettes de jeu à la fois, le comportement de vos coéquipiers sera dicté par l'IA que vous leur aurez définie dans le menu du jeu, menu comportant les classiques inventaire, fiche de personnage, journal, carte de type brouillard.
Pour attaquer un ennemi il faut déjà le cibler ce qui laisse apparaître sa jauge de vie, ensuite libre à vous de vous déplacer derrière lui pour faire davantage de dégâts. Vous pouvez vous contenter de laisser votre personnage actif attaquer bêtement de manière automatique, néanmoins un système de combos assez proche de celui de Vagrant Story, permet d'abréger un peu plus rapidement les combats en associant les touches directionnelles à des effets différents. Il est nécessaire d'appuyer au bon moment lors de l'apparition d'un symbole, le rythme changeant suivant le personnage contrôlé, l'arme équipée et le combo effectué. Pour ne pas rompre la chaîne il faut que chaque combo soit différent du précédent, de plus l'ennemi ne peut répliquer pendant celle-ci. Bien entendu tout cela consomme des PA (points d'action) regagnés naturellement ou avec un combo d'absorption de PA par exemple. Tout comme les sorts répartis en six sphères: Vie, Nuit, Energie, Sainteté, Feu et Glace, et les compétences actives et passives classées comme suit: Combat, Discrétion, Création, Observation, Armes et Sorts. Tous nécessitent de passer par un menu accessible rapidement par une touche puis de sélectionner la cible alliée ou ennemi du sort. Les compétences de Discrétion feront place à quelques moments du jeu au talent de Flece dans des phases d'infiltration, la compétence Création quant à elle n'est rien d'autre que celle permettant d'appeler ou de révoquer une créature, propre à Joseph donc. Par ailleurs en plus de la créature par défaut de chaque anneau d"invocation, ces derniers une fois équipés gagnent une partie des points d'expérience et à un certain stade permettent l'obtention d'une seconde créature généralement plus puissante. Il est cependant dommage que ces invocations soient plus considérées comme de simples alliés supplémentaires avec quelques compétences communes, et n'aient pas bénéficié d'un gameplay leur étant propre.
A chaque montée de niveau un symbole apparaîtra sur le portait du personnage concerné, vous regagnerez PV et PA et repousserez leur maximum par ce même temps, des points vous seront aussi alloués pour vos compétences et sorts (dont le degré ne pourra dépasser votre niveau actuel, jusqu'à un maximum de 10). Il y aura grand intérêt à les distribuer intelligemment du fait de l'irréversibilité du processus et à bien s'équiper sous peine de galérer très vite et de subir beaucoup plus les aspects négatifs du système de combat. On pourra d'ailleurs reprocher que certains ennemis par rapport à leur difficulté, rapportent moins en gains d'expérience comparés à d'autres extrêmement faciles, voir même rien après un rude affrontement contre un des craints, quatre cavaliers Samouraïs (évitez les routes). Dans son ensemble le jeu n'est donc pas trop difficile, surtout avec la possibilité de sauvegarder à n'importe quel moment (excepté pendant un combat bien entendu). Mais celui-ci parviendra quand même à vous tenir une bonne quarantaine d'heures. Une histoire qui met un peu de temps à démarrer, des combats perfectibles et un rythme très old-school, oui. Mais Summoner ne se découvrira qu'à ceux qui auront la patience de lui donner sa chance, et ces derniers seront happés dans un univers original loin d'être mauvais, dont les influences et la mythologie lui confèrent ce petit plus qui le différencie de la masse des jeux moyens sans saveur.
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