Le jeu débute par une scène déjà passée (on le comprend par le traitement de l'image). On y voit les soldats de l'Empire massacrant un village dont les habitants essayent de protéger la statue du gardien du feu propre à leur race. Devant la statue, plusieurs villageois s'opposent aux soldats qui s'apprêtent à tirer, mais a ce moment un jeune garçon -Elc- arrive, pour protéger ses parents. Ses demandes sont d'abord vaines, alors il se fâche tout rouge et lance un sort de feu qui tue plusieurs soldats. Malheureusement épuisé par le sort qu'il vient de lancer, le garçon est capturé par l'Empire, la statue volée et le reste des habitants abattu. Quelques années plus tard, vous vous retrouvez dans la peau de Elc qui est devenu un hunter, une sorte de chasseur de prime. Pour l'instant vous me demanderez quel rapport avec Arc the Lad I ? Eh bien tout simplement à la fin du jeu précité, Arc débutait encore son combat contre l'empire et était recherché... C'est pourquoi , dès le début du jeu, vous verrez placardés sur les murs des guildes d'hunters, des affiches où la tête d'Arc est mise à prix. Un Arc recherché, un Elc qui n'attend que cette occasion pour prouver sa valeur aux guildes de hunters... La rencontre promet d'être explosive... mais sachez sans surprises que vous viendrez à vous unir pour combattre l'Empire.

Arc the Lad II est donc la suite d'Arc the Lad. Il vous sera donc possible au début du jeu de charger la sauvegarde de fin du premier jeu pour retrouver vos personnages au même niveau que vous les aviez laissés. Ceci est très fortement conseillé étant donné l'extrême difficulté du Boss final et aussi car il est quasiment indispensable d'avoir jouer au premier pour apprécier au mieux le second. Arc the Lad II reprend quasiment au point près le système de jeu de son prédécesseur, le jeu au niveau du gameplay, tient donc toujours plus du Classical RPG avec combats ressemblant à ceux d'un Tactical que du véritable Tactical. On dénote tout de mêmes d'agréables petits changements au niveau du gameplay : apparition de l'argent (avec les missions, nous y reviendront), déplacements possibles au sein des villes, et au niveau des combats, prise en compte du côté où vous attaquez l'ennemi (ainsi une attaque par derrière fera plus de dégâts qu'une attaque par devant). Oui, les jobs parlons-en maintenant... en fait, dans toutes les villes ou presque, vous trouverez des guildes d'hunters; deux choses sont alors possibles, vous regardez sur le mur les têtes des monstres mises à prix et vous partez à leur recherche, une fois éliminés, vous retournez à la guilde pour percevoir votre salaire; deuxième possibilité les vraies missions en elles-mêmes,vous allez au comptoir de la guilde et là, vous vous verrez proposer un choix plus ou moins vaste de missions qui vont de la recherche d'un chat perdu à la résolution de mystères plus ou moins grands (bruits bizarres dans les égouts, etc.). Si ces missions ne sont pas tout le temps passionnantes, elles vous permettent de gagner de l'argent, chose indispensable dans ce deuxième volet. Le gameplay n'est pas le point fort du jeu mais il tient assez debout pour vous permettre d'avancer dans l'histoire sans trop vous ennuyer.

Passons à l'ambiance maintenant, sans aucun doute le point fort du titre. Chaque ville a sa propre ambiance, cela va de la ville moderne aux paysages du moyen-orient, en passant par une ambiance mexicaine (où l'on pourra croiser des fans de SF piètres joueurs de PES). Si vous n'aimez pas l'ambiance d'une ville, je doute fort que vous ne trouviez pas une ambiance qui vous convienne, vu leur nombre. De plus on est en présence d'une ambiance cyber-punk sans le côté post-apocalyptique sombre, ce qui est plutôt un bon point. Autre gros point fort du jeu: la variété des situations. En effet, vous ne faites jamais la même chose, le groupe est séparé de nombreuses fois et vous serez amené à vivre des situations extrêmement différentes. C'est vraiment excellent étant donné que, comme je viens de vous le dire à propos des villes, il y aura forcément une situation qui vous marquera !

Passons à l'aspect technique maintenant, on a le droit à de la 2D légèrement plus fine que pour le premier volet. On atteint pas non plus des sommets mais sachez que le jeu est sorti début 96 au Japon, au tout début de la Playstation. Musicalement, les thèmes sont toujours aussi moyens et d'autres sont carrément énervants, on a le droit à quelques bons thèmes mais qui ne sont pas en surnombre; par contre le thème d'intro (le même que Arc I) est carrément sublime et fait partie d'une des meilleures musiques jamais entendues dans un RPG ! Quelques cinématiques parsèment le jeu, et au vu de leur qualité, on fermera les yeux dessus... Un défaut qui m'a bien frustré aussi, c'est la difficulté du boss final ! Cette difficulté est carrément incompréhensible vu que jusque-là le jeu était plutôt facile. En plus vu que le level-up à outrance m'aurait bien saoulé étant donner le système de combat... enfin voilà, étant donné ma frustration vous pouvez rajouter quelques points à la note finale. Notons également la présence de voix digit' durant les combats qui sont restées en japonais dans la version US, encore un bon point ! Côté durée de vie, le jeu est très long, étant donné que l'on peut pratiquement comptabiliser le premier volet dans la durée de vie... Pour arriver devant le boss de fin, une cinquantaine d'heures vous seront nécessaires, pour le battre, ce sera une autre paire de manches...

Feid 08/02/2004

La variété des ambiances et des situations Personnages attachants

Difficulté du boss final Système de combat qui manque d'ampleur stratégique

TECHNIQUE 3.5/5 BANDE SON 3.5/5 SCENARIO 3.5/5 DUREE DE VIE 4.5/5 GAMEPLAY 3/5