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Tales of Graces

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Tales of Graces
Bamco, we need you
La firme Namco Bandai qui s'occupe de la localisation des Tales of est une entreprise on ne peut plus douée en matière de marketing. Et pour cause, alors que tous les sondages donnent la licence Tales of comme étant la plus appréciée entre toutes celles dont s'occupe la société, seulement très peu sont localisés outre-Atlantique. Notamment un épisode, réputé au Japon comme faisant partie des meilleurs opus de la franchise : Tales of Graces. Petit aperçu de ce que l'on pourrait (peut-être) rater.

Tranquille, Emile

Dans le vaste monde d'Efinea, un jeune garçon prénommé Asbel, fils ainé du seigneur féodal de la ville de Lhant, s'amuse en toute sérénité avec son jeune frère ainsi qu'une fille du village. Alors qu'il s'aventure dans la forêt avoisinante avec son cadet, Asbel découvre une jeune fille amnésique au beau milieu d'un petit champ de fleurs. Asbel lui donnera plus tard le nom de Sophie en rapport à une certaine fleur qui ne laisse pas insensible la petite. Alors dotée d'une incroyable force physique, celle-ci sera, lors d'un événement tragique, la raison principale de la forte détermination qui naîtra en Asbel. Détermination qui le conduira à s'enrôler dans l'académie des chevaliers afin de gagner en puissance. Le joueur le retrouve donc ensuite sept ans plus tard, une fois la formation accomplie...

Ce début de jeu se charge à merveille de nous enivrer du parfum habituel des Tales of. Tout est là, à sa place, bien ordonné. Un monde qui regorge de couleurs, des environnements soignés, des skits animées à la perfection (et entièrement doublées), les traditionnelles recettes et le trop souvent anecdotique système de titre. En outre, on aura le droit en ces quelques heures de prologue à une ambiance enfantine plutôt plaisante, bien qu'également agaçante à certains moments où les crises d'hystérie de notre bambin de héros pourront taper sur les nerfs.
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Show me what you've got

L'interactivité n'est pas en reste dans ce Tales of Graces, grâce notamment à un système de découverte plutôt plaisant. On aura donc, outre les dialogues, coffres et autres maisons à fouiller, des lieux qui, lorsqu'ils seront visités, occasionneront l'apparition de saynètes avec pour thème la découverte récemment faite. Laquelle découverte viendra s'ajouter dans un livre dédié à ces trouvailles. Rien d'extraordinaire si ces événements n'étaient que peu présent, mais ils sont bien au contraire omniprésents, contribuant ainsi à rendre le jeu particulièrement vivant. D'autre part, je tiens de source sûre que les skits seront au nombre faramineux de 310. De quoi s'occuper en somme.

Par ailleurs, on retrouve un Motoi Sakuraba classique à la composition, ni trop mauvais, ni trop bon sur le peu de pistes que j'ai pu écouter. Un nouveau compositeur ne ferait cependant pas de mal à la série. Autre point encore, le soft ne possède pas de World Map, que des sortes de "couloirs" qui relient les endroits entre eux.
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Sinon, le gameplay ?

Avant d'aborder le cœur du système de jeu avec les combats, il est une chose importante à noter dans ce Tales of Graces : les titres. Comme dit précédemment, les titres n'ont pas toujours été d'une très grande utilité dans les Tales of, malgré le fait qu'il s'agisse d'un élément récurrent dans la série. Que ce soit un petit boost de stats dans Symphonia ou bien juste un changement de costume dans Vesperia, leur caractère n'avait rien d'indispensable. Graces compte bien rénover la formule en donnant un rôle des plus importants à ces petits sobriquets.
Chaque titre possède plusieurs compétences sur lui, du boost d'attaque au free run par exemple. On débloque celles-ci suivant un système de points avec différents paliers : le bonus du premier niveau n'exige en général que très peu de points tandis que celui du cinquième et dernier niveau exige le plus de points, lesquels se récoltent en fin de combat. On peut donc d'ores et déjà compter sur quelques heures de grind afin d'obtenir les plus gros bonus. Mais fort heureusement, cette chasse aux monstres qui s'annonce inéluctable n'en sera peut-être pas pour autant ennuyante.

Lors d'un combat dans Graces, chaque personnage possède une jauge en dessous de sa vie. Effectuer une action coute des points appelés CC de cette barre. Ainsi, il vous sera possible d'enchainer votre adversaire jusqu'à épuisement de vos CC. Une fois ceux-ci vidés ou même partiellement entamés, ils se rechargeront en l'espace de quelques secondes et le corps à corps sera de nouveau possible (les CC se rechargent également lors de la garde). Mais comme il serait bien trop ennuyant de devoir attendre sans cesse, la Team Destiny implante – et ce pour la première fois depuis le début de la série – le sidestep. Cette esquive latérale relativement facile à utiliser pourra vous faire regagner des CC si elle est utilisée à bon escient. A cela vient s'ajouter le StyleShift-Linear Motion Battle System. Derrière ce nom à rallonge se cache tout simplement la possibilité de changer en plein cours de combat (et également de combo) de style d'attaque. Le héros Asbel par exemple pourra, en changeant simplement de bouton d'attaque, passer des attaques létales plus lentes aux attaques puissantes plus rapides mais infligeant moins de dégâts. Il conviendra bien évidemment de choisir la meilleure stratégie en fonction de son adversaire. Au final, dynamisme, vivacité et rapidité semblent s'imposer comme les maîtres mots du gameplay de cet opus.
Quant aux artes de Tales of Graces, ils se trouvent être verrouillés à leur position selon le style employé par le joueur (comprenez par là que joystick haut plus la touche d'attaque donnera toujours le même résultat à un même stade d'arte). Cela n'en réduit cependant pas pour autant la diversité des combos possibles au vu des quatre stades d'artes différents (premier lancé, puis deuxième lancé etc), chacun composé lui-même aussi de quatre techniques.
Tales of Graces
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Tales of Graces, c'est la promesse d'un bon et beau jeu au gameplay qui parait bien nerveux et riche. Les quelques innovations couplées au système de combat habituel des Tales of et aux éléments qui ont fait le succès de la série sont indubitablement un plus non négligeable pour cet opus. Titre auquel on ne pourra malheureusement jamais jouer ne serait-ce qu'en anglais d'après Namco... Oui, mais comme les fans de Tales of sont des rebelles, j'annonce pour ceux qui ne le savaient pas encore qu'un patch de traduction en anglais fait par des fans est en cours. Plus qu'à attendre.

03/09/2010
Tales of Graces > Commentaires :

Tales of Graces

9

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2 commentaires
mimylovesjapan

le 01/06/2016
8_5
pourquoi 8,5 ?
parce qu'enfin un Tales dans lequel j'ai pu entrer à fond des les premières minutes, et qui ne m'a pas lâché durant les presque 70 heures auxquelles j'y ai joué. Le scénar n'est pas extraordinaire, mais il est parfaitement maitrisé et pas chiant une seconde. C'est plutot riche en émotions, et le casting est vraiment bon. Grace surement au designer. Les combats sont enfin exellents, alors que je ne pensais pas que ce type de combat (tales of, star ocean) puisse un jour m'interresser.
Le monde est riche en en couleur, la musique est vraiment bien ! Le jeu m'a un peu rappellé l'expérience que j'ai pu avoir sur arc rise phantasia, en un peu moins bon. Le scénar bonus à la fin est vraiment excellent, ils se sont pas foutu de la gueule du monde ! Le meilleur RPG que j'ai pu faire cette année ! Et j'étais loin de penser que ce serait un Tales !
Fisico

le 09/02/2010
9
La bonne surprise de cette fin d'année 2009, même si la Team Destiny aux commandes annonçait d'ors et déjà un épisode solide c'est finalement peut être bien l'un des meilleurs épisode de la série si ce n'est le meilleu qu'elle nous a délivré au final.

Bien sur il lui reste cette facheuse impression de "baclé" arrivé à un certain stade de l'aventure (la qualité graphique des décors suivant une courbe (légèrement) décroissante) notamment à cause d'une armée de bugs, d'ailleurs corrigée dans une "réédition" du jeu il y a quelques jours, mais il n'en reste pas moins que sur tous les autres aspects le jeu est pratiquement irréprochable.

En terme de graphismes on a tout simplement du mal à croire que l'on est sur wii, la prestance de Windol et la taille des décors affiché font leur petit effet pour une machine au hardware réputé faiblard. Si Strata et Fendell s'avèrent être moins soignés la qualité graphique globale reste tout de même d'un sacré niveau pour de la wii et consacre aisément ToG comme le plus beau RPG de la console (Muramasa étant hors catégorie). En combat le frame rate restent constant malgré l'habituelle débauche d'effets visuels aux tendances fluos et flashy.

Ces combats (SS-LMBS) sont probablement les meilleurs de toute la saga, le side step est son innovation la mieux pensé et constitue un régal de gameplay et d'ergonomie permettant d'esquiver bien plus facilement une attaque ennemie et de le contourner sur le champ. Le système de CC, bien plus permissif que les TP, repris de Destiny Remake est également une réussite totale d'autant plus que via des esquives il est possible d'obtenir quelques CC bonus.

L'histoire, bien que classique, démarre par un prologue un peu plan plan mais qui introduit de manière crédible tous les personnages "7 ans avant" et son dénouement dramatique pèse réellement pendant la bonne dizaine d'heures qui suivra. Ici pas de personnages joyeux (à par Pascal bien sur) comme pour Rebirth on est très sérieux voire refermé sur soi et il faudra attendre une vingtaine d'heures avant de voir Cheria et Asbel brisés ma glace, 7 ans de séparation cela ne s'efface pas du jour au lendemain et le jeu nous le fait bien comprendre.
Le traitement de chaque personnage est également remarquable (à par Malik...), comme pour Vesperia on a le droit à des personalités pas forcément inédites mais dont les dialogues et la mise en scène subliment leurs caractères. Sophie sous des abords de personnages niais et relou en est le plus vibrant exemple, le travail de sa seiyuu, tout bonnement remarquable, rend le personnage énormément attachant.
Concernant le cheminement certains pesteront contre l'absence de mappemonde, cela ne m'a pas dérangé outre mesure puisque les "couloirs" du jeu sont bien plus garnis beau et riches que ceux de Tales of Hearts. On peut également toujours se balader dans le monde entier dans la mesure du possible (avec l'aide des Kamenin) et le Chatoru en toute fin de jeu nous permettra de rejoindre n'importe quelle destination. Entre ça ou une mappemonde dégueulasse dont l"utilité est quelque peu restreinte mon choix est vite fait.

Reste 40 à 50h pour boucler l'histoire principale, un mode new game+ qui nous permet de tout faire dans notre première partie (enfin !) des dizaines de quêtes annexes intéressantes et scénarisées avec des objets intéressants à la clé (notamment des Blast Caliber/Hi-Ougi). Et enfin une OST Sakurabesque dont on remarque malgré tout quelques pistes assez inédites de sa part, notamment le battle theme de Fodora aux sonorités très celtiques.

Un Tales à ranger pour moi au niveau d'Abyss et de Vesperia (au dessus de Vesperia même, mais là c'est purement subjectif)
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