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Last Rebellion

crpg play3 amerique
Last Rebellion
Le demi-jeu
Nippon Ichi est probablement l'un des éditeurs de RPG les plus connus du grand public notamment grâce à un certain Disgaea. L'éditeur a depuis dupliqué sa recette de T-RPG à toutes les sauces, parfois sans trop de saveur. Après un premier essai en terrain connu sur PS3, N1 édite le nouveau titre de Hit Maker, un classical nommé Last Rebellion. Vu le passé du développeur, on est en droit de prendre des précautions sur la qualité du jeu. Un Character Design accrocheur, un système de combat qui semble intéressant, une histoire tournant autour d'un combat entre de puissantes déités... Tous les ingrédients semblent réunis pour que la recette prenne forme. Malheureusement, l'arrière goût de péremption se repère bien vite..

Deux Âmes pour un seul corps

Junovald est un monde gouverné par les pouvoirs de ses deux dieux : Meiktilia, déesse de la mort et de la destruction et Formival, dieu de la vie et de la création. Meiktilia accorde son pouvoir à deux types de personnes : les "Baldes" qui sont dotés d'une grande force physique et les "Sealers" qui possèdent une grande force magique. Formival, lui, se contente de redonner la vie aux âmes perdues qui ne sont pas scellées. Il revient ainsi aux Blades et aux Sealers de sceller les âmes des monstres, les Belzeds, afin d'éviter qu'ils ne reprennent vie indéfiniment. Lorvin, le pays natal de Nine, un Blade au caractère bien trempé, subit depuis plusieurs années les assauts de monstres, sans répit. Afin de les aider dans leur combat, le roi fait appel à Aisha, une Sealer possédant de grands pouvoirs magiques. Seule l'alliance des deux pourra mettre un terme au conflit. Malheureusement, la traitrise d'un proche va coûter la vie à Nine, et Aisha doit alors faire face à un choix lourd de conséquences. Elle utilise ses pouvoirs magiques pour confiner l'âme de Nine au sein de son propre corps. Ils sont ainsi condamnés à partager la même enveloppe corporelle pour continuer à sauver le pays...
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La Vamino Room

La Vamino Room est la seule pièce qui permet à Nine et Aicha d'exister en même temps. C'est également un portail vers les différents endroits du monde de Last Rebellion. Cette pièce fait office de carte du monde et permet au joueur de se déplacer instantanément dans les lieux déjà connus à condition d'avoir visité le portail sur place. Dès lors que le joueur sort de cette pièce, Nine et Aisha doivent de nouveau faire corps commun. Cette situation permet au joueur de pouvoir switcher entre les deux personnages lors des phases d'exploration. Lorsque Nine est en possession du corps, la jauge de MP remontera progressivement, tandis qu'Aisha aura la faculté de régénérer la jauge d'HP. Si le principe de switch est assez intéressant, il n'apporte réellement rien, puisque hormis pour la récupération des HP / MP, les deux personnages se comportent exactement de la même façon. Ils ont tous deux la possibilité de donner un coup d'épée, dont la seule utilité est de frapper des tubes de recharge de CP (nous y reviendrons plus tard) et non les ennemis sur lesquels ces coups n'ont aucune incidence. Dommage car on aurait très bien pu imaginer une interaction assez simple avec des éléments du décor à la manière d'un Breath of Fire mais il n'en est rien.

On passe donc d'une âme à l'autre dans le but de recouvrir ses HP et MP au fil du temps, en cherchant les nombreux coffres du jeu. Ces coffres sont de deux types. Les bleus sont ouvrables plusieurs fois et demandent en contrepartie un nombre de clés élevé. Les coffres rouges contiennent la plupart du temps des objets obligatoires pour la progression du jeu et ne peuvent être ouverts qu'une fois. Il faut donc bien tous les ouvrir sous peine de devoir revenir plus tard parce qu'il manque un objet pour avancer. Mais, c'est sans compter les nombreux ennemis qui parsèment l'écran avec leur champ de détection énorme. Une fois pris en chasse, il y a très peu de chance de leur échapper. N'espérez pas non plus leur passer à côté pendant qu'ils ont le dos tourné, leur zone de collision s'étend bien au delà du raisonnable. Il n'est ainsi pas rare de passer à un bon mètre de l'ennemi et de quand même déclencher un combat. Oui, Last Rebellion mise tout sur ses combats, mais était-ce une si bonne idée ?
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Tamponne-moi !

De prime abord, les combats de Last Rebellion sont plutôt bien pensés. Comme lors des phases d'exploration, on peut switcher entre Nine et Aisha afin d'utiliser des sorts différents. Mais qu'importe l'ordre, les deux personnages joueront de toute façon. Chaque ennemi est divisé en parties correspondant aux différentes parties de son corps qui sont attaquables par le joueur. Cela peut varier de 5 à 10 parties (tête, abdomen, queue, jambe droite, jambe gauche, etc...) selon l'adversaire. Afin d'infliger des dommages aux monstres qui vous barrent le chemin, il faut "marquer" ces parties de son corps en utilisant la commande "Stamp Attack". Cette attaque physique fait non seulement perdre des HP mais "marque" aussi la partie touchée pendant un certain nombre de tours. Afin que les "Stamp" (les tampons ou marquages) restent le plus longtemps possible, il faut marquer les parties du corps de l'ennemi dans un ordre bien précis. Les combats se déroulent ainsi en plusieurs phases. D'abord on attaque l'ennemi afin de déposer des "Stamp" sur les différentes parties de son corps en tâtonnant ainsi jusqu'à trouver la bonne combinaison. Une fois l'ennemi marqué correctement, la commande "Magic Stamp" permet de lancer un sort d'attaque qui touchera uniquement les parties concernées. Ainsi, plus vous connaitrez le bon ordre pour attaquer les zones de vos adversaires, plus les "Stamp" resteront longtemps et plus les attaques magiques qui suivront seront efficaces car elles toucheront un grand nombre de parties. Découvrir la bonne combinaison est également essentiel pour faire des dommages raisonnables à vos ennemis. En effet, plus on enchaine les coups dans le bon ordre, plus les dommages infligés sont conséquents et l'expérience remportée à la fin du combat importante.

Ce système se révèle malheureusement vite fastidieux. En effet, les deux personnages partagent leur corps et donc leur HP, MP et aussi CP. La jauge de CP permet au joueur d'effectuer une action. Chaque action nécessitant 1 CP. Ainsi, si vous attaquez dix parties sur trois adversaires rien qu'avec Nine, vous consommez déjà 30 CP. Bien évidemment, cette jauge ne se recharge pas entre chaque combat, hormis lorsque vous découvrez un tube de recharge. Dès lors, bien gérer ses CP devient un combat de tous les instants au début du jeu. Non seulement les combats sont longs mais en plus il faut passer des tours juste pour remplir sa jauge et pouvoir attaquer de manière convenable. On passe ainsi parfois les trois quarts du combat à découvrir la bonne combinaison puis à attendre que ses CP soient rechargés pour infliger des dommages corrects. Heureusement, une fois le bon ordre trouvé, vous avez la possibilité de mémoriser la combinaison afin de la rejouer automatiquement à chaque nouvelle rencontre.
Mais là encore, afin de rendre un peu plus lents les affrontements, les développeurs ont eu la bonne idée d'obliger le joueur à sceller l'âme de l'ennemi abattu sous peine de le voir reprendre vie. On doit donc passer un tour de plus à utiliser les commandes spéciales de Nine et Aisha afin de respectivement absorber des MP et sceller les ennemis. Les combats deviennent vite très faciles une fois la bonne combinaison d'attaque découverte. Mais contrairement à la plupart des RPG, ils n'en deviennent pas plus rapides à cause de ce déroulement obligatoire.
Si vous espérez recourir à la fuite afin de vous éviter de passer quelques minutes sur un ennemi bien trop faible, vous pouvez tout de suite renoncer car son taux de réussite est extrêmement faible. La seule façon d'accélérer quelque peu les combats est de booster ses personnages durant les phases d'exploration. Last Rebellion permet en effet, de façon assez incongrue, d'utiliser les sorts de buff hors des combats. On se retrouve vite à être constamment boosté pour gagner quelques minutes sur les combats fastidieux.
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Rebellion bien molle

Une histoire déjà vue et mal exploitée, un système de combat qui aurait pu être bien mais qui est plombé par sa lourdeur, mais que reste-t-il à Last Rebellion pour séduire les joueurs ?

Dès les premiers instants, on comprend qu'il faut oublier la mise en scène, car elle est inexistante. Les cut-scenes sont illustrées par des artworks fixes aux couleurs pastels qui défilent sans conviction, accompagnées par une musique inconsistante qui tend vers la J-Pop d'ascenseur lors de l'introduction et des combats bonus. Seul le character design qui rappelle un certain Kazuma Kaneko est un peu inspiré. Fort heureusement, Last Rebellion a le bon goût de durer à peine plus de dix heures pour être bouclé dans tous les sens, trophées et les huit combats bonus inclus. Les fans de Nippon Ichi qui auront tenu jusqu'au bout seront d'ailleurs récompensés en ayant la possibilité d'affronter la mascotte de la firme : les Prinnys. Mais même en faisant ce cadeau aux fans de son éditeur, le développeur tombe dans un piège facile. S'il y a bien huit ennemis bonus à affronter pour seules quêtes annexes, leur déclenchement se révèle lui aussi d'une lourdeur absurde. Afin d'affronter les quatre Prinnys, il faudra parcourir la salle supplémentaire de la Vamino Room avec Nine et avoir de la chance. Un Prinny apparait à la fois et ce n'est pas parce que vous l'avez déjà vaincu qu'il ne réapparaitra pas. Ainsi, pour avoir les quatre, il faut affronter plusieurs fois les mêmes ou avoir une chance inouïe. Idem pour les quatre autres boss bonus sauf que cette fois, c'est avec Aisha aux commandes qu'il faudra tourner en rond dans 10 m² en priant pour que la chance soit de son côté...
Last Rebellion
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Last Rebellion ne possède pas beaucoup d'atouts pour séduire le joueur. Mise en scène inexistante, combats longs plombés par un gameplay trop lourd malgré une bonne idée de départ, musiques plates lorgnant au mieux vers l'horripilant pour certaines, scénario bancal et sous-exploité, quêtes annexes ratées... Au final, son seul vrai atout est d'être court et d'avoir un character design inspiré. Pour le reste, il vaut mieux purement et simplement s'abstenir de jouer au dernier titre de Hit Maker...

13/06/2010
  • Le Character Design
  • L'idée de "marquer" les ennemis
  • Faible durée de vie
  • Mise en scène inexistante
  • Combats longs et lourds
  • Musiques inconsistantes voir inaudibles
  • Scenario mal exploité
  • Quêtes annexes ratées
3

TECHNIQUE 1.5/5
BANDE SON 1.5/5
SCENARIO 2.5/5
DUREE DE VIE 1/5
GAMEPLAY 2.5/5
Last Rebellion > Commentaires :

Last Rebellion

3
2

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6 commentaires
Kliee

le 04/11/2023
2_5
Comment dire...

Ce jeu est vraiment mauvais, mais peut-être pas aussi mauvais que ce que je pensais à la lecture des commentaires.
Il est très pauvre en environnements, en histoire, en mise en contexte. Les dialogues sont mauvais et confinent parfois à la comédie involontaire.
Le scénario de base, bien que vu et revu, pouvait cependant être intéressant.
Le système de combat est original et pourrait être prenant si la boucle de gameplay était mieux conçue.
Quelques unes des musiques du jeu sont correctes, quelques autres énervantes. Les ambiances sonores sont parfois réussie et convient bien une certaine impression de fin du monde, renforcée involontairement par le vide du jeu (très peu de PNJ, le monde paraît comme complètement vide).
Il y a aussi des problème de conception dans le gameplay. Les ennemis sont quasi impossibles à éviter et ont un délai de respawn très, très court.
L'ordonnancement des actions en combat peut également devenir très crispant, surtout au début quand nos deux héros sont lents. On entre des commandes, parfois des dizaines (un gros défaut du système de combat quand on se bat contre plusieurs ennemis dont on ne connait pas encore les combos) sans visibilité sur le fait que l'on sera ou non dans l'incapacité de les exécuter à cause d'une altération d'état ou autre.

Vu le nombre de bons jeux sur le système (PS3) ou en général, il n'y a vraiment aucune raison de s'attaquer à Last Rebellion si ce n'est pour assouvir une curiosité malsaine ou pour un platine relativement facile et rapide (à l'échelle RPG).
Douby

le 09/10/2014
Edité le 10/10/2014
0
Dans l'attente de dragon age 3 je me suis mis à chasser des trophées 0% de mon profil psn. Je suis finalement tombé sur ce jeu. Que dire à part la douleur et la torture que peut procurer ce soft? Il est aussi néfaste pour le bien être de mes neurones et de ma vue que peut l'être un cocktail de cyanure et de mercure pour mon corps.
il n'y a rien à récupérer dans ce jeu, c'est laid et vide et si peu détaillé. Le gameplay est un supplice et ne parlons pas de l'exploit musical de last rebellion. Rendre le silence inaudible ! Les musiques sont aux abonnés absents et les rares mélodies donnent envie de couper le son.

Bref, pour moi c'est le pire Rpg auquel j'ai pu jouer, le pire jeu de ma vie.
Bao

le 06/08/2013
Edité le 06/08/2013
1
Fini aussi vite que je l'ai commencé. Même avec toute la bonne volonté du monde j'arrive pas à trouver un point positif ou une idée de gameplay ressortant du lot : tout est mauvais de chez mauvais. Ah si, on peut lancer les sorts de buff avant le combat, ce qui fait gagner du temps, et certaines ziks valent le détour..? Hit Maker porte décidément bien mal son nom.
Soulhouf

le 11/08/2012
Edité le 25/08/2012
1
Je m'attendais à un mauvais jeu,, mais là on touche le fond pour rester poli. On est devant un RPG classique où tout est à jeter à la poubelle. J'ai bien cherché mais j'ai rien trouvé qui sauve un peu l'honneur.
Et dire que ce jeu est fait par une boite qui s'appelle Hit Maker. Leur CEO est américain visiblement et sans aucune raison les voix sont anglaises alors que le jeu est fait au Japon.
Bref, dialogues ridicules, histoire sans intérêt, personnages insupportables, voix énervantes, musiques répétitives, les combats mettent une éternité à cause du système stupide qui finit par taper sur les nerfs et si on veut fuir, il n’y a pas de période d'invincibilité et donc on continue de retomber dans le même combat 1 seconde et demi plus tard -> chaine infernale, techniquement c'est moche, délavé, honteux et il y a 5 ennemis dans tout le jeu répartis en 150 couleurs différentes et pour couronner le tout c'est bourré de bugs (ex: j'étais dans une pièce et soudainement je suis tombé dans le décors dans une chute infinie sans aucun moyen de sortir à part faire reset).
Le seul point positif est probablement la durée de vie qui est courte ~7 heures environ pour le finir.
Yusuke

le 02/05/2012
3
Les deux termes que j'ai à l'esprit quand je pense à LR sont ambition et moyen. Le soft en manque clairement et ne propose rien d'intéressant au joueur.
Graphismes digne de l'ère PS2,bande son inexistante,scénario
risible,quêtes annexes absentes,contenu proche du néant... Le jeu accumule les défauts,seul éclaircie dans tout cette pénombre,le système de combat : original et bien pensé,celui-ci se voit gâché par une difficulté mal dosée qui rend les combats totalement dispensables et d'une facilité déconcertante par la suite. On notera aussi une durée de vie digne d'un Beat'em all mais qui convient parfaitement à ce que propose le jeu. Mention spécial pour l'opening avec Hironobu Kageyama(DBZ & Saint Seiya) en guest-star qui a surement dû pomper tout le budget dédié au développement.

Yaone

le 15/05/2011
Edité le 20/05/2013
4_5
J'ai beaucoup entendu du mal de ce jeu mais ça ne m'a pas empêché de vouloir le faire (surtout après avoir vu l'opening qui m'a carrément donné envie *-*).
Personnellement, je n'ai trouvé ce jeu ni très mauvais ni très bon mais surtout décevant.
Il avait de trop bonnes idées au départ à commencer par le gameplay auquel j'ai accroché direct. Je l'ai trouvé vraiment original (j'ai trouvé ça sympa de frapper les parties du corps des ennemis dans un ordre précis).
Même l'histoire partait vraiment bien, elle avait du potentiel. Sauf que celui-ci n'a pas été exploité et on finit par être déçu de la tournure qu'elle prend et surtout de la fin assez pitoyable.
Les graphismes de jeu sont bien sans plus avec des artworks pendant les dialogues ou les "cinématiques" que j'ai trouvé magnifiques (par contre, on peut oublier ceux pendant les temps de chargement).
Niveau musique, elles s'oublient vite, juste les quelques chansons que je retiendrai (faut dire que deux d'entre elles sont chantées par Hironobu Kageyama *-*).

Et sinon un bon point : obtenir le trophée platine est super facile. *-*
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