Premier volet d’une saga de cinq épisodes, Legacy of Kain: Blood Omen est un jeu d’action/aventure développé par Silicon Knights en 1996 sur PlayStation. Alors que les jeux d’action/aventure connaissent à cette époque une remarquable popularité grâce à l’industrie du jeu vidéo nippon, la jeune société canadienne fondée en 1992 sort de l’ombre et propose aux joueurs une expérience qui défraie quelque peu la chronique. S’inspirant des canons de la littérature vampirique, l’éditeur parvient à créer un univers profond et original qui tranche littéralement avec les Zelda, Seiken Densetsu et autre Little Big Adventure. Ici, pas de héros niais ou au grand cœur, simplement un vampire assoiffé de sang dans un monde médiéval, cruel et agonisant... Mais seize ans après sa sortie, le menu est-il toujours aussi appétissant ?
La vengeance... un plat qui se mange froid
« La faim et la faiblesse ne peuvent rien contre l'appel de la vengeance. Je retrouverai mes assassins et les enverrai là d'où je viens. »
Kain
L’aventure commence avec la vampirisation de Kain. Jeune noble de Cooraghen fuyant son village natal suite à une terrible épidémie de peste noire, ce dernier fait étape à Ziegstrühl afin de trouver hospice. Mais la nuit est longue et peu accueillante. Sitôt sorti d’une taverne lui refusant un toit, Kain est pris dans une embuscade. Après s’être noblement défendu, il est sauvagement assassiné, laissant ainsi derrière lui le goût amer d’une vie éphémère. Sa soif de revanche en sera conséquente, mais « rien n’est donné, pas même la vengeance... ». Kain se retrouve alors nez à nez avec Mortanius, un nécromancien qui lui offre « le sang dont il est assoiffé ». Ce dernier lui donne en effet la possibilité de se venger à travers une vie d’errance, celle d’un vampire. Kain retrouve ainsi ses assassins et obtient la satisfaction de sa vengeance.
L’assassinat de Kain pose très vite un certain nombre de questions au joueur, notamment en ce qui concerne son commanditaire. Qui cherche à tuer Kain et pourquoi ? Mais son périple ne fait que commencer, une quête bien plus importante encore l’attend au pied des piliers de Nosgoth. Partant d’une simple histoire de vengeance, le scénario s’étoffe ainsi peu à peu jusqu’à devenir une intrigue bien maitrisée, teintée de trahisons et conspirations comme le révèlera la quête pour sauver Nosgoth. L’équilibre et l’harmonie de Nosgoth sont préservés par neuf piliers. Chaque pilier est associé à un mage, gardien du « cercle des neufs ». Hélas, les piliers se meurent suite à la corruption d’un de ces gardiens, laissant apparaitre des fissures preuves de leur délabrement. Kain fait ici connaissance avec le spectre d’Ariel, la gardienne du pilier de l’équilibre, victime elle aussi d’un complot pour des raisons obscures. Elle lui confie ainsi une tâche : trouver ce qui se trame derrière son assassinat et sauver Nosgoth de sa décrépitude.
Kain sera en effet impliqué sans le vouloir dans un plan machiavélique, un plan dont il aura tout juste conscience et dont il aura peine à déjouer tous les rouages...
La panoplie du "bon" vampire
Pour mener à bien votre quête, vous disposez bien entendu d’un inventaire vous permettant de vous mouvoir progressivement dans l’histoire. Celui-ci peut se diviser en trois ensembles : armes, équipements pour le corps et items. Les armes n’ont pas le même effet en fonction du type d’ennemi rencontré. La massue sera par exemple extrêmement puissante contre de simples « humains », elle sera en revanche inefficace face aux squelettes et morts-vivants. L’équipement « défensif » renvoie quant à lui à votre armure. Plusieurs seront disponibles au cours de l’histoire afin de vous adapter aux diverses situations rencontrées. Enfin, vous bénéficiez également d’un inventaire où vos items sont automatiquement disposés. Ces items sont de différentes natures et servent généralement à vous régénérer ou à vous défendre d’ennemis trop coriaces.
La progression spatiale du jeu exige aussi un accès progressif aux compétences magiques. Celles-ci sont tout aussi variées que votre équipement. Elles sont indispensables pour actionner des mécanismes à distance, déjouer certains pièges ou encore vous sortir de situations pour le moins ... délicates. Leur usage est toutefois limité par une jauge spécifique qui se remplit plus ou moins rapidement avec le temps ou avec certains items. Tout comme votre barre de vie, il vous sera possible également d’augmenter le réservoir de cette jauge à mesure que l’histoire avance. Mais ce n’est pas tout. Votre progression dépendra également de votre capacité à user à bon escient des divers sorts de transformations que vous apprenez tout au long de l’aventure. Chauve-souris, loup-garou, villageois, elles seront diverses et variées pour vous aider dans votre périple et repousser les limites du monde exploré.
Les différentes options d’équipement agrémentent donc convenablement le gameplay, même si celui-ci reste assez classique dans le genre. Les différents menus demeurent en revanche peu intuitifs. En effet, un certain temps est requis avant de naviguer sans problèmes dans les différents menus du jeu. Malgré cela, le plaisir de jeu reste vivace, même s’il pâtît d’un manque de rythme évident (causé notamment par des loading incessants) et d’une action souvent répétitive...
Vampiriquement bon!
Au-delà d’un gameplay basique et d’une interface peu intuitive, le principal intérêt de Blood Omen réside dans son univers sombre et envoûtant. Comme évoqué plus haut, vous évoluez dans un monde médiéval/fantastique frappé par la folie des hommes, la maladie et la mort. Fourmillant de morts-vivants, de bêtes féroces et autres revenants, ce monde hostile surprend par une atmosphère oppressante extrêmement bien rendue. Brumes, forêts enneigées inquiétantes, montagnes mystérieuses, temple mystique, tout un univers se dégage. Chose peu courante à l’époque de sa sortie, le jeu vous met dans la peau d’un anti-héros qui n’aura de cesse de transgresser les codes moraux pour survivre au milieu de créatures terrifiantes. La cruauté de Kain est effectivement sans limite. Celui-ci s’abreuve du sang de ses victimes, se délecte du spectacle de leur agonie en fonction des armes utilisées etc. Aussi, le jeu expose à votre lame - telle des victimes expiatoires - villageois et brigands que vous pouvez à loisir épargner ou exécuter. Un travail immersif de qualité donc, renforcé par une ambiance graphique et sonore à faire froid dans le dos.
Malgré quelques lacunes en terme d’animation (surtout lorsque se multiplient les sprites à l’écran), le level-design et les graphismes de Blood Omen restent de bonne facture puisqu’en accord avec le reste du soft. Le jeu d’ombre et de lumière qui parcourt le jeu est à ce titre très intéressant. Le jour et la nuit agissent en effet sur l’environnement du jeu et s’écoulent en temps réel, laissant tantôt Kain en proie à la lumière du jour, tantôt en proie à la nuit. De l’ombre de la pleine lune en passant par le faible éclairage de torches disposées ça et là à l’intérieur des donjons, le contraste ombre/lumière joue énormément sur l’ambiance du jeu. Cette ambiance est d’autant mieux ressentie que l’univers sonore est de qualité. Les musiques prennent littéralement aux tripes. Qu’elles soient discrètes, épiques ou mystiques, elles servent toujours efficacement l’ambiance générale. Les bruitages ne sont pas en reste non plus : râles des victimes agonisantes, cris effroyables d’hommes rendant l’âme, rires machiavéliques, hurlements de loup-garou, tout est là pour vous glacer le sang. Les voix digitalisées confèrent à ce titre un cachet au jeu que nous ne trouvons nulle part ailleurs. Las acteurs du jeu jouent grassement leur rôle, même si parfois cela verse dans le ridicule. A ce titre, précisons que TOUS les dialogues du jeu sont parlés : monologues, dialogues, descriptions d’un lieu ou d’un item, tout est ici sujet au « discours ». Hélas, le jeu ne contient à côté de ça absolument aucun texte, d’autant plus que la qualité moyenne de l’enregistrement des voix digitalisées pose parfois des problèmes de compréhension, ce qui est bien dommage.
L’univers de Blood Omen est donc le principal atout du soft. Cet univers, traduit par des graphismes qui accusent malgré tout le temps qui passe, possède encore aujourd’hui beaucoup de charme, bien que le soft ait sur d’autres points mal vieilli, notamment au niveau de l’animation (la raideur des personnages, les nombreux ralentissements, etc.).
Bénéficiant d’une ambiance incroyablement envoûtante, d’un univers riche et d’un scénario bien mené, Legacy of Kain: Blood Omen demeure un incontournable sur PlayStation. Bien que les graphismes aient vieilli, que l’animation laisse parfois à désirer et que le jeu souffre de quelques soucis de jouabilité, celui-ci ne perd ni de sa saveur, ni de sa teneur en nostalgie. Le temps est passé, mais les rides de Blood Omen font aujourd’hui la beauté et la sagesse de ce jeu. Si vous possédez un manoir, que les longues nuits hivernales approchent, que vous possédez un bon feu de cheminée ou un bon chandelier pour vous éclairer, n'hésitez pas, ce jeu est pour vous !
Pas vraiment une nouveauté mais dans un élan de nostalgie, je me suis replongé dans son univers dark phantasy qui m'avait tant marqué en son temps et encore aujourd'hui, je veux parler du premier Blood Omen de la saga Legacy of Kain. Seul RPG d'ailleurs de cette licence oubliée.
Ça faisait presque 20 ans que je n'y avais pas retouché, ce fut donc une certaine redécouverte pour ma part. Et cette fois, avec les 100 secrets en prime si bien disséminés dans tout Nosgoth. Quel bonheur de retrouver Kain à ses débuts et la prémisse de cette saga vampirique culte ! Il est clair que le jeu a sacrément vieilli et, si j'ai su l'apprécier toujours autant comme à l'époque il y a 27 ans, force est de reconnaître que les intempestifs loadings s'affichant à la moindre transition de zone ou changement de sortilèges/artefacts magique, nuisent quelque peu au rythme du périple et entrecoupent les musiques qui restent envers et contre tout toujours aussi épiques. Les effets sonores, par contre, ont davantage vieilli que les musiques. Les dialogues également, qui pourtant restent d'excellente facture mais déjà à l'époque ils pâtissaient d'une certaine irrégularité du son dans la version française, bien que cela ne m'ait jamais dérangé outre-mesure car l'immersion restait maintenue. La version anglaise, et donc d'origine, ne souffre guère de cette irrégulartité sonore. Je l'ai testée, et les voix moins braillardes et un peu chuchotantes semblent plus ancrées de façon naturelle tout en s'accordant à l'ambiance moyenâgeuse du titre. Néanmoins j'ai toujours apprécié le jargon se dégageant de l'histoire et du lore, ne faisant que s'étoffer par la suite avec les épisodes suivants qui mettent définitivement à la trappe les éléments RPG, restant principalement des jeux d'action/aventure. Le lore reflète remarquablement toute cette richesse dans l'écriture, autour des différents personnages même s'ils ne sont pas spécialement nombreux. Cela reste aujourd'hui anecdotique. Mais en son temps, ça faisait son petit effet !
L'aspect graphique n'a pas été épargné par le passage du temps. Je reste cependant toujours aussi charmé par la 2D et certains effets de lumières hauts en couleurs se mariant parfaitement avec des coins et zones d'ombres. Cela contribue beaucoup à l'univers sombre et moyenâgeux du soft. Seul épisode de la série en vue aérienne 2D, avec possibilité de zoomer/dézoomer à tout moment ce qui est pratique, il n'en garde pas moins le charme des jeux d'antan. À titre personnel, je l'ai toujours considéré comme une sorte de Zelda-like mais en version dark, gore et mature. L'aspect RPG du jeu se concentre essentiellement sur l'évolution et la gestion de la barre de santé de Kain représentant son sang, des différentes runes illustrant sa barre de magie, des différents sorts et objets pratiquement tous utlies à un moment ou un autre. L'exploration avec les coffres à piller est bien mis en avant avec le côté Metroidvania pour passer au peigne fin Nosgoth. Les formes surnturelles des transformations du héros pour s'adapter à la topographie du terrain ou la situation, permettent de varier les plaisirs durant les pérégrinations dans les différents lieux et donjons. Je crois que j'ai bien dû y passer 20 à 25 heures pour en faire le tour complet. Ça a l'air un peu court comme ça mais pour un jeu de ce calibre, ça en fait du temps mine de rien. En fait, comme d'habitude je ne vois toujours pas le temps passer et les heures s'enchaînent, donnant l'impression que le jeu est long pendant qu'on y joue alors qu'il ne l'est pas tant que ça en réalité. Le cycle de jour et de nuit est une mécanique faisant le sel du jeu car durant les phases nocturnes, Kain devient plus fort en sa qualité de vampire, gardant toutefois les faiblesses d'une créature de son espèce comme l'eau, là où pour les humains c'est quelque chose d'inoffensif et de naturel. Il y avait des détails et des idées intéressantes en rapport avec le mythe vampirique, déjà à l'époque. Le monde ouvert en 2D reste très plaisant à explorer mais j'ai dû y passer du temps à vérifier que j'étais à jour dans ma progression du 100% en étant méthodique, car il y a pas mal de choses manquables, sans parler du point de non-retour après Willendorf.
Le plus jouissif reste à mes yeux les différents moyens de se débarrasser des ennemis, c'est peu de nos jours, mais pour l'époque en associant certains sorts à certaines armures et armes équipées on obtient des résultats intéressants et les situations varient parfois. Contrôler l'esprit de ses ennemis en leur faisant actionner des mécanismes afin de révéler de nouveaux passages ou zones, cela reste une des plus grandes forces du jeu à mon sens. Les séquences cinématiques FMA ont peut-être pris une plus gros coup de vieux que les graphismes du jeu en lui-même. C'est vraiment moche et ça prête à sourire, aujourd'hui. Mais encore une fois, je me situe de nouveau dans le contexte de l'époque, comme si on était dans les années 1996-2000, et ça passe mieux. De fait, presque tout a méchamment vieilli dans ce jeu. Pas que sonorement ou graphiquement, même les mécaniques classiques et vieillotes ny coupent pas. Mais malgré la vétusté du titre sur bien des points, l'histoire reste captivante même si elle manque un peu d'originalité maintenant. Elle reste le point de départ d'un des meilleurs scénarios et lores d'une saga vidéoludique dans l'histoire du jeu vidéo, pour moi en tout cas. C'est toujours un pur plaisir de refaire le jeu ne serait-ce que pour sa narration et son ambiance.
Legacy of Kain: Blood Omen restera toujours un de mes A-RPG préférés, ainsi que dans mon Top. Les seuls défauts que je lui trouve pour son époque et plus encore aujourd'hui, restent incontestablement les temps de chargements assez longuets, quoi que on n'est pas encore au niveau d'un Diablo 1 et encore heureux ! Ainsi que le son irrégulier dans le doublage FR malgré une certaine qualité dans celui-ci qui n'a fait que s'affiner au fil des opus suivants. Un 9/10 assurément et sans hésiter. Si j'étais un peu plus strict, pour 2023, ce serait un 7/10. Mais je vais rester sur un 9/10.
Je rêve d'un remaster HD de ce jeu sur les consoles actuelles, éliminant les loadings notamment et améliorant la robe graphique avec des musiques réorchestrées tout en gardant les originales. Ça n'arrivera probablement jamais mais bon, on peut toujours rêver...
Ou pourquoi pas un remake de ce jeu. Si c'était le cas, il faudrait que ça soit entièrement en 3D dans un monde ouvert, avec les technologies actuelles, quelque chose se rapprochant un peu d'un Souls, peut-être d'un Elden Ring, mais tout en gardant les éléments propres de la série.
Pas vraiment une nouveauté mais dans un élan de nostalgie, je me suis replongé dans son univers dark phantasy qui m'avait tant marqué en son temps et encore aujourd'hui, je veux parler du premier Blood Omen de la saga Legacy of Kain. Seul RPG d'ailleurs de cette licence oubliée.
Ça faisait presque 20 ans que je n'y avais pas retouché, ce fut donc une certaine redécouverte pour ma part. Et cette fois, avec les 100 secrets en prime si bien disséminés dans tout Nosgoth. Quel bonheur de retrouver Kain à ses débuts et la prémisse de cette saga vampirique culte ! Il est clair que le jeu a sacrément vieilli et, si j'ai su l'apprécier toujours autant comme à l'époque il y a 27 ans, force est de reconnaître que les intempestifs loadings s'affichant à la moindre transition de zone ou changement de sortilèges/artefacts magique, nuisent quelque peu au rythme du périple et entrecoupent les musiques qui restent envers et contre tout toujours aussi épiques. Les effets sonores, par contre, ont davantage vieilli que les musiques. Les dialogues également, qui pourtant restent d'excellente facture mais déjà à l'époque ils pâtissaient d'une certaine irrégularité du son dans la version française, bien que cela ne m'ait jamais dérangé outre-mesure car l'immersion restait maintenue. La version anglaise, et donc d'origine, ne souffre guère de cette irrégulartité sonore. Je l'ai testée, et les voix moins braillardes et un peu chuchotantes semblent plus ancrées de façon naturelle tout en s'accordant à l'ambiance moyenâgeuse du titre. Néanmoins j'ai toujours apprécié le jargon se dégageant de l'histoire et du lore, ne faisant que s'étoffer par la suite avec les épisodes suivants qui mettent définitivement à la trappe les éléments RPG, restant principalement des jeux d'action/aventure. Le lore reflète remarquablement toute cette richesse dans l'écriture, autour des différents personnages même s'ils ne sont pas spécialement nombreux. Cela reste aujourd'hui anecdotique. Mais en son temps, ça faisait son petit effet !
L'aspect graphique n'a pas été épargné par le passage du temps. Je reste cependant toujours aussi charmé par la 2D et certains effets de lumières hauts en couleurs se mariant parfaitement avec des coins et zones d'ombres. Cela contribue beaucoup à l'univers sombre et moyenâgeux du soft. Seul épisode de la série en vue aérienne 2D, avec possibilité de zoomer/dézoomer à tout moment ce qui est pratique, il n'en garde pas moins le charme des jeux d'antan. À titre personnel, je l'ai toujours considéré comme une sorte de Zelda-like mais en version dark, gore et mature. L'aspect RPG du jeu se concentre essentiellement sur l'évolution et la gestion de la barre de santé de Kain représentant son sang, des différentes runes illustrant sa barre de magie, des différents sorts et objets pratiquement tous utlies à un moment ou un autre. L'exploration avec les coffres à piller est bien mis en avant avec le côté Metroidvania pour passer au peigne fin Nosgoth. Les formes surnturelles des transformations du héros pour s'adapter à la topographie du terrain ou la situation, permettent de varier les plaisirs durant les pérégrinations dans les différents lieux et donjons. Je crois que j'ai bien dû y passer 20 à 25 heures pour en faire le tour complet. Ça a l'air un peu court comme ça mais pour un jeu de ce calibre, ça en fait du temps mine de rien. En fait, comme d'habitude je ne vois toujours pas le temps passer et les heures s'enchaînent, donnant l'impression que le jeu est long pendant qu'on y joue alors qu'il ne l'est pas tant que ça en réalité. Le cycle de jour et de nuit est une mécanique faisant le sel du jeu car durant les phases nocturnes, Kain devient plus fort en sa qualité de vampire, gardant toutefois les faiblesses d'une créature de son espèce comme l'eau, là où pour les humains c'est quelque chose d'inoffensif et de naturel. Il y avait des détails et des idées intéressantes en rapport avec le mythe vampirique, déjà à l'époque. Le monde ouvert en 2D reste très plaisant à explorer mais j'ai dû y passer du temps à vérifier que j'étais à jour dans ma progression du 100% en étant méthodique, car il y a pas mal de choses manquables, sans parler du point de non-retour après Willendorf.
Le plus jouissif reste à mes yeux les différents moyens de se débarrasser des ennemis, c'est peu de nos jours, mais pour l'époque en associant certains sorts à certaines armures et armes équipées on obtient des résultats intéressants et les situations varient parfois. Contrôler l'esprit de ses ennemis en leur faisant actionner des mécanismes afin de révéler de nouveaux passages ou zones, cela reste une des plus grandes forces du jeu à mon sens. Les séquences cinématiques FMA ont peut-être pris une plus gros coup de vieux que les graphismes du jeu en lui-même. C'est vraiment moche et ça prête à sourire, aujourd'hui. Mais encore une fois, je me situe de nouveau dans le contexte de l'époque, comme si on était dans les années 1996-2000, et ça passe mieux. De fait, presque tout a méchamment vieilli dans ce jeu. Pas que sonorement ou graphiquement, même les mécaniques classiques et vieillotes ny coupent pas. Mais malgré la vétusté du titre sur bien des points, l'histoire reste captivante même si elle manque un peu d'originalité maintenant. Elle reste le point de départ d'un des meilleurs scénarios et lores d'une saga vidéoludique dans l'histoire du jeu vidéo, pour moi en tout cas. C'est toujours un pur plaisir de refaire le jeu ne serait-ce que pour sa narration et son ambiance.
Legacy of Kain: Blood Omen restera toujours un de mes A-RPG préférés, ainsi que dans mon Top. Les seuls défauts que je lui trouve pour son époque et plus encore aujourd'hui, restent incontestablement les temps de chargements assez longuets, quoi que on n'est pas encore au niveau d'un Diablo 1 et encore heureux ! Ainsi que le son irrégulier dans le doublage FR malgré une certaine qualité dans celui-ci qui n'a fait que s'affiner au fil des opus suivants. Un 9/10 assurément et sans hésiter. Si j'étais un peu plus strict, pour 2023, ce serait un 7/10. Mais je vais rester sur un 9/10.
Je rêve d'un remaster HD de ce jeu sur les consoles actuelles, éliminant les loadings notamment et améliorant la robe graphique avec des musiques réorchestrées tout en gardant les originales. Ça n'arrivera probablement jamais mais bon, on peut toujours rêver...
Ou pourquoi pas un remake de ce jeu. Si c'était le cas, il faudrait que ça soit entièrement en 3D dans un monde ouvert, avec les technologies actuelles, quelque chose se rapprochant un peu d'un Souls, peut-être d'un Elden Ring, mais tout en gardant les éléments propres de la série.
Une excellente et innovante mise en scène (ça ne va pas toujours de paire ), un excellent background et un gameplay solide bien que perfectible, bref une aventure passionnante de bout en bout à faire pour tout fan de A-RPG qui ne saurait être rebuté par les quelques lacunes techniques . Et pour une fois les doublages français :3 .
Une excellente et innovante mise en scène (ça ne va pas toujours de paire ), un excellent background et un gameplay solide bien que perfectible, bref une aventure passionnante de bout en bout à faire pour tout fan de A-RPG qui ne saurait être rebuté par les quelques lacunes techniques . Et pour une fois les doublages français :3 .
que dire sur cette anthologie du jeu video ???? tout simplement une pure tuerie , musiques , ambiance , rythme , gameplay ( meme si comme pour tous les jeux , a ce niveau il n'est pas parfait ) , background et autres sont au top niveau pour une playstation en debut de vie qui commence a nous donner de quoi ripailler alors oui il est vrai que le jeu a de petits defauts comme des temps de chargement un peu longs , des bugs de collision un peu genants quand vous etes entourés d'ennemis ou encore quelques bugs d'affichages , mais rien de tres derangeant pour les habitués , rien en comparaison du plaisir que l'on a a arpenter les donjons de nosgoth en tous les cas , ce n'est certainement pas les chargements un peu longs qui m'auraient empecher de terminer ce pure jeu franchement pour les gamers qui ne connaissent pas et qui voudraient s'y essayer , jettez vous dessus et devorez cette ambiance unique
que dire sur cette anthologie du jeu video ???? tout simplement une pure tuerie , musiques , ambiance , rythme , gameplay ( meme si comme pour tous les jeux , a ce niveau il n'est pas parfait ) , background et autres sont au top niveau pour une playstation en debut de vie qui commence a nous donner de quoi ripailler :) alors oui il est vrai que le jeu a de petits defauts comme des temps de chargement un peu longs , des bugs de collision un peu genants quand vous etes entourés d'ennemis ou encore quelques bugs d'affichages , mais rien de tres derangeant pour les habitués , rien en comparaison du plaisir que l'on a a arpenter les donjons de nosgoth :banana: en tous les cas , ce n'est certainement pas les chargements un peu longs qui m'auraient empecher de terminer ce pure jeu :boss: franchement pour les gamers qui ne connaissent pas et qui voudraient s'y essayer , jettez vous dessus et devorez cette ambiance unique :)
Un excellent a-rpg, avec un scénario et des personnages adulte. Un choix d'équipement et de pouvoirs tout à fait correct. Par contre les 100 secrets sans soluce c'est dur.
Un excellent a-rpg, avec un scénario et des personnages adulte. Un choix d'équipement et de pouvoirs tout à fait correct. Par contre les 100 secrets sans soluce c'est dur. :neko:
Une petite surprise à l'époque pour un jeu qui ne m'attirait pas beaucoup (je ne suis pas fan des vampires). Une ambiance bien sombre parfaitement rendu, des dialogues soignées et un héros sadique et, je dois l'avouer, charismatique font de Blood Omen un des bons jeux de la Ps1. Gros bémol pour la réalisation avec des temps de chargement et des ralentissements infectes.
Une petite surprise à l'époque pour un jeu qui ne m'attirait pas beaucoup (je ne suis pas fan des vampires). Une ambiance bien sombre parfaitement rendu, des dialogues soignées et un héros sadique et, je dois l'avouer, charismatique font de Blood Omen un des bons jeux de la Ps1. Gros bémol pour la réalisation avec des temps de chargement et des ralentissements infectes.
le 18/09/2010
Ce jeu a mal vieillit. C'est évident, et assez dommage. Car le premier volet des Legacy of Kain est juste énorme !
L'histoire est prenante, l'ambiance sombre et oppressante, les personnages mystérieux donnent des frissons (c'est autre chose que Twilight ^^), les musique qui accompagnent merveilleusement le tout donnent le ton. Bref, sur ce point, on est subjugué. Le gameplay est assez basique, mais efficace. Les combats sont parfois ardus. Notre bon Kain peut aussi se transformer pour passer divers obstacles de l'environnement.
Après, quelques défauts sont présents. Les temps de chargement sont plutôt longs, les menus assez lents, et quelques petits bugs technique ici et là.
Vae victis !
Ce jeu a mal vieillit. C'est évident, et assez dommage. Car le premier volet des Legacy of Kain est juste énorme !
L'histoire est prenante, l'ambiance sombre et oppressante, les personnages mystérieux donnent des frissons (c'est autre chose que Twilight ^^), les musique qui accompagnent merveilleusement le tout donnent le ton. Bref, sur ce point, on est subjugué. Le gameplay est assez basique, mais efficace. Les combats sont parfois ardus. Notre bon Kain peut aussi se transformer pour passer divers obstacles de l'environnement.
Après, quelques défauts sont présents. Les temps de chargement sont plutôt longs, les menus assez lents, et quelques petits bugs technique ici et là.
La deuxième partie des 90 a été marquée par une certaine mode du "vampire". En terme de Jeux Vidéo, Legacy of kain aura marqué, en particulier grâce à cette atmosphère si sinistre, encore rare à une époque où les jeux vidéo étaient essentiellement destinés aux enfants ou aux adolescents... Passé cette originalité, ce petit jeu d'action aventure se dote de quelques particularités assez intéressantes, en particulier une panoplie de pouvoirs originale...
Malheureusement, le jeu est plombé par des temps de chargement (pour la version PS1 en ce qui me concerne) incessants, plus particulièrement pour les accès aux menus, réguliers et inévitables. Par ailleurs, la maniabilité du jeu est de l'ordre du catastrophique...Entre les collisions très mal gérées et la lenteur du personnage, il y a de quoi jurer par moments... Et encore, je ne vous parle pas de ces fameux moments ou, coincé entre deux hitbox (zones de collision avec les ennemis ou pièges), vous mourrez instantanément du à un rebond infini et l'impossibilité de se dégager de ce type d'impasses...
Passé ces fâcheux inconvénients, et si l'on sait s'accommoder du style graphique qui a particulièrement mal vieillit, on découvre cependant la mythologie de la saga Legacy of kain avec un certain engouement... La musique est excellente, et la progression révèle quelques surprises compte tenu du contexte initial.
Je vais peut-être enfin pouvoir pleinement profiter de Soul Reaver 2. Avoir terminé le premier du nom n'étant pas un prérequis suffisant pour comprendre l'histoire de Nosgoth, Moebius et sa relation avec Kain...
La deuxième partie des 90 a été marquée par une certaine mode du "vampire". En terme de Jeux Vidéo, Legacy of kain aura marqué, en particulier grâce à cette atmosphère si sinistre, encore rare à une époque où les jeux vidéo étaient essentiellement destinés aux enfants ou aux adolescents... Passé cette originalité, ce petit jeu d'action aventure se dote de quelques particularités assez intéressantes, en particulier une panoplie de pouvoirs originale...
Malheureusement, le jeu est plombé par des temps de chargement (pour la version PS1 en ce qui me concerne) incessants, plus particulièrement pour les accès aux menus, réguliers et inévitables. Par ailleurs, la maniabilité du jeu est de l'ordre du catastrophique...Entre les collisions très mal gérées et la lenteur du personnage, il y a de quoi jurer par moments... Et encore, je ne vous parle pas de ces fameux moments ou, coincé entre deux hitbox (zones de collision avec les ennemis ou pièges), vous mourrez instantanément du à un rebond infini et l'impossibilité de se dégager de ce type d'impasses...
Passé ces fâcheux inconvénients, et si l'on sait s'accommoder du style graphique qui a particulièrement mal vieillit, on découvre cependant la mythologie de la saga Legacy of kain avec un certain engouement... La musique est excellente, et la progression révèle quelques surprises compte tenu du contexte initial.
Je vais peut-être enfin pouvoir pleinement profiter de Soul Reaver 2. Avoir terminé le premier du nom n'étant pas un prérequis suffisant pour comprendre l'histoire de Nosgoth, Moebius et sa relation avec Kain...
Un jeu à l'ambiance bien particulière. Un univers encore pas beaucoup exploité (si on excepte les castelvania).
Un jeu à l'ambiance bien particulière. Un univers encore pas beaucoup exploité (si on excepte les castelvania).
Superbe petit ARPG qui vous laisse incarner le bien nommé Kain, vampire de son état. Et sans état d'âmes! Tout cela servi par un scénario simple mais très intéressant. A faire et refaire.
Superbe petit ARPG qui vous laisse incarner le bien nommé Kain, vampire de son état. Et sans état d'âmes! Tout cela servi par un scénario simple mais très intéressant. A faire et refaire.
Une veritable claque a l'epoque! Un scenario enorme, du sang qui coule a flot, des musiques mélancoliques, un heros super charismatique qui degage une reelle impression de puissance et une tonne de repliques cultes (Mort? Mais je suis deja mort, ,tout comme toi^^) Les incessants loadings qui ternissent le tableau mis a part c'est un must!
Une veritable claque a l'epoque! Un scenario enorme, du sang qui coule a flot, des musiques mélancoliques, un heros super charismatique qui degage une reelle impression de puissance et une tonne de repliques cultes (Mort? Mais je suis deja mort, :censored: ,tout comme toi^^) Les incessants loadings qui ternissent le tableau mis a part c'est un must!