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Key of Heaven
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Key of HeavenLe retour de Climax
Depuis ses heures dorées, Climax est tombé quelque peu dans le moyen, voire le médiocre dès qu'il s'agit de RPG. C'est donc sans grand entrain que, poussé par l'avis favorable d'Anthemis que je me suis lancé dans cet UMD (sans enlever la vraie fausse boite) dans l'avion qui m'amenait au Canada. Et la vérité, c'est que je n'ai pas vu le voyage passer!
Les épées sacréesLe jeu prend place sur le continent d'Ouka, qui est séparé en cinq grandes régions: Genbu, Seiryu, Suzaku, Byakko et Kirin. Chaque région a son propre souverain, son style de combat et son épée sacrée.
Shinbu, le héros, a été banni de son clan, celui de Seyriu, pour avoir accompli un acte interdit : regarder le monument qui détient le secret des arts chi. Mais alors qu'il mène maintenant une existence paisible, il sauve une jeune fille du nom de Sui Lin attaquée par des brigands. Sui Lin cherche justement Shinbu, car leur clan a été rasé par Kirin... L'ambition de Kirin semblant sans borne, Shinbu et Sui Lin décident de partir prévenir les autres régions du danger que représente Kirin, qui semble décidé à s'emparer de toutes les épées sacrées. Une quête qui doit permettre à notre héros de marcher sur les traces de son père disparu... Les villages, simples "faire valoir"Key of Heaven est un pur action RPG, le côté action étant prédominant. On affronte donc des hordes d'ennemis pour rallier les différentes régions du jeu. Il y a très peu de réels lieux, mais on a largement de quoi s'occuper en parcourant la carte, les distances entre les différents villages et temples étant très grandes. C'est d'ailleurs le gros problème du jeu, vu qu'on doit faire des aller retour incessants, la distance finit par taper sur les nerfs.
Les villages permettent de se reposer, améliorer son arme à la forge, d'acheter des objets et bien sûr de l'équipement. Si l'on peut remplacer son arme de base par de plus puissantes, seule celle-ci permet d'utiliser les "arts chi" (les magies), et je déconseille donc leur achat. Il est bien plus intéressant de miser sur les accessoires (jusqu'à trois en même temps) et de bien répartir ses objets, qui sont en nombre limité. Si l'on est un peu perdu, on peut consulter à tout moment le synopsis du jeu pour se remémorer l'état actuel de la quête, une bonne habitude prise par les Rpg récents. Bref, rien de bien intéressant, car l'essence du jeu, ce sont quand même les combats! Le gros chi-chiEn effet, la majorité du jeu consiste en un lattage en bonne et due forme d'ennemis de toute sortes essayant de ralentir votre progression. Mais c'est aussi de longues minutes de préparation et d'ajustement, le jeu étant loin d'être facile.
Il faut distinguer deux types d'attaque: -Les enchaînements d'attaques à l'arme blanche, définies par les parchemins bugei -Les arts chi ~ les magies du jeu ~ Sur les parchemins bugei, on peut greffer des "kenpu", et ainsi créer des combos. Au départ, on possède des parchemins de clans, il faut trouver les kenpu associés pour reconstituer le combo prédéfini. Plus tard dans le jeu, on récupère des parchemins libres qui permettent de placer librement les kenpus pour se créer soi-même son petit combo. En enchaînant des attaques avec des éléments appropriés (qui se suivent dans l'ordre élémentaire du chi), on augmente considérablement la puissance de chaque coup porté. Très bien conçu, ce système est très prenant, et on se surprend vite à tester une multitude de mouvements différents pour le plaisir. Les arts chi, eux, se récupèrent en allant déchiffrer les inscriptions présentes sur les monuments de chaque région. Chaque art chi donne accès à une magie élémentaire, que l'on peut utiliser selon trois niveaux différents en chargeant sa barre (de chi). La progression de la magie se fait avec l'utilisation régulière, et c'est assez lent. Il est important de bien monter ses magies, car elles sont très efficaces contre les boss, souvent gros et durs, ça m'a permis de découvrir le magnifique écran de Game Over, merci Climax. Technique honorableMalgré son age, le jeu reste très beau pour de la PSP. La modélisation des personnages est plus qu'honnête, les magies et coups sont bien rendus avec de beaux effets lumineux et les décors, sans être extraordinaires, ne sont jamais vides ou laids. Le plus impressionnant reste le travail effectué sur les visages des héros, qui retranscrivent parfaitement leurs émotions. Côté bande son, on peut noter des thèmes agréables sans être extraordinaires, et la possibilité de choisir des doublages japonais, option toujours appréciable (c'est plus immersif).
Le scénario, assez convenu, donne tout de même lieu à quelques petites surprises, et est dans l'ensemble plutôt bien ficelé malgré quelques scènes à la limite du ridicule. Le tout tient en haleine une petite quinzaine d'heures, un jeu idéal pour un voyage, donc. Key of Heaven n'est pas parfait, certes, mais il reste un excellent Action-Rpg sur console portable. Technique faisant honneur à la PSP, ambiance envoûtante, bande-son réussie, gameplay fun et possibilité de sauver à tout moment sont autant d'atouts dans sa manche. On regrettera juste les nombreux allers-retours qui cassent le rythme. Si vous aimez le genre, foncez.
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