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Yumeria
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Yumeria
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YumeriaTry me !
En 2003, Namco se décide d'enrichir le marché d'un OVNI, j'ai nommé Yumeria, qui verra quelques mois plus tard une adaptation animé en 12 épisodes. Jugé par beaucoup inclassable, il s'agit en fait d'un Dating Simulation agrémenté de combats RPG, mais avec une construction quelque peu différente.
Histoire de rêves -Tomokazu Mikuri, jeune lycéen de 15 ans, se pose beaucoup de question sur sa situation sentimentale et amoureuse, la veille de son anniversaire. Au moment de se couché, il souhaiterait qu'un miracle se produise, demain il aura 16 ans, une vie banale, il est peut apprécié, mauvais dans presque tous les domaines et toujours aucunes aventures avec une fille. Il s'endort et se laisse emporté dans ses rêves.
Subitement, son rêve l'amène dans un étrange monde désertique, avec un ciel sombre et un environnement recouvert de roches montagneuses, avec quelques rares végétations. Mais où suis-je ? il entend au loin du bruit, laissant témoigné un affrontement. Il s'y rend, et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il voit une jeune fille en train de se battre avec un ennemi à la forme curieuse. Elle est touchée et tombe au sol. Mikuri s'empresse d'aller à sa rencontre, elle est évanouie, le jeune homme décide de la réveiller et y parvient, mais en lui prenant la main pour la relever, une immense lumière enveloppe la jeune fille, qui trouve la force de se débarrasser de son adversaire, elle approche alors du héros et... Fin du rêve, Mikuri se réveille en se demandant ce qu'il c'est passé, ce rêve semblait si réel. Il tourne la tête et... la jeune fille est juste devant lui et lui saute au cou, mais que se passe t-il? Yumeria est construit comme un animé (d'où l'adaptation), découpé en 11 épisodes, avec générique et résumé à chaque chapitre. Nous allons suivre Mikuri dans les complexes choix des sentiments amoureux, et tout ce que cela implique, l'amour ne s'explique pas et il faudra le comprendre, tout en suivant les révélations du scénario au travers d'un développement enrobé de mysticisme. Les rêves de Mikuri sont la clé, car il représente la métaphore de ses sentiments, de ses désirs, et les ennemis qu'il y rencontre sont synonymes de tous les obstacles de sa vraie vie. Au cours de l'histoire, il y aura plusieurs jeunes filles ou jeune femme à ses côtés, qui seront elles aussi impliquées dans ses rêves, s'en trop savoir pourquoi au début. En revanche que ce soit elles ou le héros, ils ont tous de super pouvoirs permettant de combattre les ennemis, Mikuri ayant en plus la possibilité de transmettre une grande quantité d'énergie aux filles, il est dans son rêve après tout. Précurseur dans le genre -Difficile à situer. Les phases de dialogues sont sur écran fixes, par conséquent il ne s'agit que de dessins, quoique réussis. En revanche les filles sont animées en 3D, et à la différence d'un Sakura Taisen par exemple qui opte pour des arts avec très peu d'animation, ici la diversité et le réalisme des expressions et mouvements est bluffant. Ce choix de la 3D est nouveau pour le genre, et Namco a fait preuve de beaucoup d'efforts pour que la différence avec des dessins soit la plus mince possible et au final c'est une réussite.
A elles seules, vous devrez votre progression, car mêmes si ce n'est que du dialogue, ça le rend excellent et rien que pour voir les filles bougées devant vous, vous voudrez aller au bout. Par contre nous arrêtons tout de suite les esprits dispersés, Yumeria n'a rien d'un Dyokousei (Dating Simulation à caractères Hentai), ici le maximum que vous verrez ce sont des bikinis. Bien sur il y a les combats, bien réalisés, que ce soit les Fx, les animations, la mise en scène, c'est sobre mais très efficace avec beaucoup de fluidité et comme le design est accrocheur c'est du tout bon, même si le jeu n'échappe pas à l'aliasing par moment. Seul les ennemis nous laissent dubitatifs, avec un design encore moins poussé que les premiers d'Evangelion, pour les connaisseurs. Kitsch à souhait -LE gros point fort du jeu, paradoxalement pour un titre où il n'y a que des dialogues et quelques combats, l'ambiance est énorme, grâce à une ost d'excellente tenue, avec quelques très bons morceaux, dans un kitsch souvent de bon goût. Surprenant ? en fait, digne d'un bon animé et bien supérieur aux versions de la série, même si l'on en retrouve quelques thèmes.
Extraits de Yumeria Image Collection par Sonic Dove (Nightmare & Soaring) : Dating/RPG -Il y a deux phases de jeu dans Yumeria, la première est la phase Dating Simulation, la seconde les combats.
Dating Simulation : alors c'est là que le jeu se démarque un peu des autres de ce genre très particulier et confidentiel. En effet, l'histoire qui vous est contée va vous rendre spectateur les 3/4 du temps. Bien sur, vous aurez de temps à autre une question qui vous sera posée et déterminera sur quelle fille vous jetez votre dévolu, vous permettant par là même de découvrir de nouvelles phases de dialogues ou d'embranchements scénaristiques. Car oui, le jeu se résume a passer les textes et les dialogues, ainsi que de répondre à quelques questions. Comme l'histoire est continue, vous n'avez aucunes possibilités de faire quoique ce soit d'autre. Certes, les puristes diront que c'est le genre qui veut ça, à juste titre, mais Yumeria est vraiment trop faible au niveau des questions et ceux qui ne comprennent pas couramment la langue seront vite fatigués de voir de belles animations incompréhensibles sur écran fixes. Pour les autres, ceux qui comprennent le japonais, il y a une histoire assez bien travaillée, sur un thème commun en apparence mais l'originalité est parfois convaincante et donne un peu de "rythme" aux situations. J'ajoute que ceux qui ont visionné l'animé qui en a découlé auront une aide très bénéfique, puisque c'est la même histoire. Cependant le jeu est bien plus développé dans la psychologie des personnages et c'est bien plus sympa au final, entre autre grâce aux cinq dénouements. Heureusement pour tout le monde, il y a des combats pour donner un peu de nervosité à l'ensemble. Combats : orienté RPG à la japonaise, mais sans montée d'expérience. Au début du jeu, il faudra attendre un bon moment pour avoir un combat, et dès que vous l'aurez, vous serez très vite déçu du côté simplet du gameplay. Insistez malgré tout, car dans la 2e partie du jeu ils se bonifient et deviennent vraiment très sympa a jouer. Tout d'abord la première étape est de choisir qui vous accompagnent à chaque tour, parmi les filles disponibles. Vous pouvez en avoir 2 avec vous, ce qui fait trois personnages en combat mais, les filles n'ont pas le même traitement que le héros, pas tout à fait. Au début du jeu elles sont indépendantes, à savoir elles feront seules les trois actions possibles (attaquer, bouclier sur l'équipe, régénérer un perso). Mais par la suite, en fonction de vos affinités et de l'évolution de l'histoire, le héros deviendra le stratège du groupe. A partir de là, chaque fille vous demandera quelles actions vous voulez qu'elles fassent, et sur qui. La ou les filles avec qui vous avez le plus d'affinités vous permettront même de les touché en leur transmettant votre énergie, pour une attaque dévastatrice. Le héros de son côté joue son tour seul, selon le même type d'accès que les demoiselles. A vous de bien switcher entre les filles, car si pendant un bon moment les combats sont ridiculement faciles, vers la fin ça rigole beaucoup moins et il faudra une bonne tactique. Dès qu'un ennemi est vaincu, son coeur apparaît, c'est alors le bon moment pour choisir quelle fille lui portera le coup de grâce en lui donnant votre énergie, kitsch certes, mais excellent en visuel. Sous-quêtes -Y en a t-il vraiment ? Oui un peu.
Endings : 5 filles, 5 fins. Vous devrez au moins faire 5 fois le jeu, car les questions sont trop peu nombreuses pour que vous puissiez inversé la tendance efficacement en cours de route. Rassurez vous, la touche R2 vous permet de passer les dialogues à la vitesse éclair (mais vraiment ! D'autant plus que vous pouvez repartir directement du 4ème chapitre) et qui s'arrête qu'aux questions et combats. J'estime dans les 30 heures pour tout découvrir, après, tout dépend si vous zappez ou non les dialogues. Sachez également que les fins comprennent le changement complet des 2-3 derniers chapitres, ce n'est donc pas aussi facultatif que l'on pourrait le penser. Memory : rien d'étonnant, chaque fille à sa galerie de minis cut-scenes et de screens spéciaux, une sous-quête qui va de paire avec celle du dessus (134 au total). Compte tenu du style de jeu, nous pouvions espérés davantage de questions à embranchements multiples, mais ça reste un peu trop léger ici. Les combats sont très sympa et donneront un rythme nécessaire pour maintenir l'engouement. Bien sur, a réserver aux personnes maîtrisant la langue, car l'histoire est le point essentiel et que tout est dans les dialogues. Cependant ceux qui ont déjà vu la série animée peuvent prendre le risque, ça les aidera beaucoup. Plutôt bon dans l'ensemble pour le genre, je le conseille à tous les amateurs d'histoires animées qui ne sont pas dérangés par l'aspect trop "spectateur" du jeu.
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