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Shining the Holy Ark
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Shining the Holy ArkLe royaume des 1000 ans...
Shining the Holy Ark !
Sorti en 1997 sur Saturn et développé par Camelot pour le compte de la Sonic Team, ce jeu a su marquer son époque avant l'arrivée du meilleur de la série des Shining, j'ai nommé Shining Force III. Contrairement aux Shining Force, ce n'est pas un Tactical mais un Classical à la manière de Shining in the Darkness (même si celui-ci était bien plus axé Dungeon-Rpg). Il a grandement contribué à donner ses lettres de noblesses à la 32 bits de chez Sega en matière de RPG, et reste encore aujourd'hui une référence. Enrich, un bien étrange royaume...Le jeu prend place dans le royaume enchanteur d'Enrich. Vous incarnez Arthur, un jeune mercenaire qui, en compagnie de ses compagnons assez réputés -la guérisseuse Melody et du magicien Forte- est chargé par le roi d'aller capturer le ninja rebelle, Rodi, terré au fond d'une sombre caverne. Au cours de cette quête, ils découvriront que les personnes de confiance et celles qui tirent les ficelles ne sont peut être pas celles que l'on croit...
Cela va être le prélude à un long périple qui va amener Arthur et ses amis à parcourir toute la contrée pour mettre fin aux agissements de vils démons nommés les Vandals (mais sont ils vraiment des ennemis?). Il va ainsi faire la connaissance de deux autres mercenaires rivaux : Lisa (paladin de sexe féminin, la classe) et Basso (bourrin de base, un Dragonut), mais aussi de deux ninja, Akane (la petite préférée d'Axi) et Doyle, venant d'un village ninja au sud du pays. Si vous avez bien suivi, vous aurez remarqué qu'il y a en tout huit personnages, un nombre qui permet d'avoir des personnages bien dévelopés et travaillés/ Un classical Dungeon-Rpg?Comme je le disais plus haut, le jeu peut être assimilé au premier abord à un Dungeon-Rpg de par sa vue. En effet, à la manière de Shining and the Darkness, on se déplace dans les lieux avec une vue subjective en case par case du plus bel effet, même si au final le jeu est un pur Classical, le seul de la saga. Vous visiterez ainsi pas à pas tous les donjons avec cette vue (seule la carte du monde opte pour une vue classique et vous choisissez juste le lieu où vous voulez aller, avec un style 2D SD super mignon). Une fois dans l'un d'eux,une carte montrant les endroits que vous avez visités est accessible pour mieux vous y retrouvez, et elle est vraiment très bien faite, lisible et pratique. Mais ce qui le différencie vraiment d'un Dungeon-Rpg, c'est que le scénario est extrêmement poussé, et l'on ne se contente pas d'aligner les donjons répétitifs pour revenir à un unique village. Dans chaque lieu il y a de très nombreuses énigmes et préparez vous à bien faire fonctionner vos méninges lors des derniers lieux (la fameuse énigme avec les bijoux haha vive les équations de maths) ! Ensuite vous naviguerez ensuite de villages en villages (assez nombreux) et discuterez avec les villageois, fouillerez les diverses habitations, tonneaux ou autres trucs qui traînent (Voila ce qu'on a pas dans les Dunjeon-Rpg).
Des combats dynamiquesLes combats se déclenchent de manière habituelle pour un Classical-Rpg, c'est-à-dire aléatoirement, et utilisent évidemment les icônes habituelles de la série. On peut toujours attaquer, lancer de la magie, utiliser un item ou fuir (ça peut toujours servir). Au fur et à mesure que vous gagnerez des niveaux, vos persos apprendront des attaques spéciales qui se déclenchent aléatoirement et en plus d'être magnifiques, elles sont souvent très puissantes.
Au début de chaque tour vous pouvez intervertir les personnages qui se battent (quatre parmi huit maximum) et ceux restés à quai. Un système très pratique pour mettre plusieurs guérisseurs ou pour rapatrier un magicien ayant vidé ses points de magie (et oui les magiciens ne sont pas des brutes en attaque ici). Le rythme de ces combats est très rapide et il n'y a aucune coupure entre ceux-ci et l'exploration. Pourquoi ? Parce qu'ils utilisent la même vue et on voit l'ennemi arriver. Du reste ce dernier point est très important. En effet, durant le jeu, on peut trouver des fées qui pourront attaquer les ennemis lors de leur approche, mais ceci de manière limitée : les adversaire vient par la gauche, envoyez les Succubus, il tente de vous prendre par la droite, faites appel aux Incubus, etc. A noter qu'il y en a cinquante en tout, la plupart assez bien cachées. Et si les ennemis viennent de plusieurs cotés à la fois, il faudra bien évidemment essayer d'envoyer le type de fée où vous en posséder le plus grand nombre (vous pouvez n'envoyer qu'un type à la fois que vous choisissez à l'aide des gâchettes). Idée fun pour le système efficace des Shining. Dans les villages vous devrez très souvent discuter avec les villageois pour pouvoir avancer dans l'histoire. Tous les ingrédients classiques des villages de Rpg sont présents et bien évidemment comme dans tout bon Shining, il y aura assez loin dans le jeu un forgeron qui permettra de forger des pièces d'équipement. Un mélange 2D/3D de toute beautéGraphiquement, le jeu est un mélange de 3D et de 2D et le moins que l'on puisse dire... C'EST QUE ÇA DÉCHIRE GRAVE! Sincèrement même actuellement le jeu est encore très très beau. Les décors ne pixellisent pas énormément et les ennemis sont tous très très fins (utilisant la meilleure résolution possible sur saturn). Le style est vraiment mignon et les attitudes des différents persos croisés sont très naturelles. Enfin, les effets des magies et attaques spéciales sont extrêmement bien réalisés, c'est un régal.
Les villages sont bien structurés, réalisés, mais surtout semblent vraiment très vivants. Le scénario est très bien ficelé, bien travaillé et introduit bon nombre d'éléments qui seront repris dans ShFIII. Côté sonore, c'est un Shining, on ne pouvait donc en attendre que du bon et une fois de plus les diverses compositions sont splendides, signées Motoi Sakuraba, qui fait ses premiers pas dans la série. Enfin, au niveau de la durée de vie, vous en aurez à peu près pour quarante heures à la première partie et bien plus pour avoir les 100% (Je les ai enfin eus après avoir fouillé toutes les cases de chaque lieu, la soluce est disponible sur le site). De plus, on y revient vraiment sans problème, de mon coté je l'ai fait six fois sans me lasser. On pouvait craindre pour la qualité du jeu, le précédent Shining sur Saturn ayant déçu, mais Camelot/Sonic Software Planning a réussi ici un coup de maître, alliant à la perfection l'ambiance traditionnelle de la série à un gameplay classique de RPG.
Culte, tout simplement.
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