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Dark Souls II
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Dark Souls IITu ne le sais pas encore, mais tu es déjà mort
Annoncé il y a plus d'un mois, la bêta test occidental de Dark Souls 2 ouvre enfin ses portes. Mon ticket en poche, c'est non sans impatience que j'attendais ce grand rendez-vous permettant de poser les mains avant tout le monde sur la bête. Le client installé, il ne me restait plus qu'à attendre l'heure fatidique. Que me réservait donc le nouvel opus de la saga phare de From Software ? Quels changements ont été apportés par rapport au précédent épisode ? Le jeu sera-t-il aussi difficile que ses prédécesseurs ? Apportons quelques réponses à ces interrogations.
TâtonnementsPassé l'écran titre tout aussi sobre que celui de son ainé, l'écran de sélection des personnages s'offre à moi. Six choix de combattants sont alors possibles avec un équipement et des caractéristiques de départ préétablis. Au programme, le Soldier, le Warrior, la Sorcerer, le Temple Knight, le Dual Swordsman et la Hunter. Mon choix se porte sur le combattant aux deux épées. Je passe à l'inventaire et découvre que ce dernier se rapproche d'un magasin. Les objets sont ainsi rangés en fonction de leur type, y compris pour les armes. Dagues, épées, haches, boucliers, chacun d'entre eux est accessible via l’icône correspondante. C’est nettement plus ergonomique que dans Dark Souls où toutes les armes se retrouvaient dans le même sac, obligeant à faire constamment le tri dans ce que l'on gardait et ce que l'on mettait de coté. J'enchaine sur la fiche du personnage et découvre une nouveauté de taille. Les caractéristiques attribuables via les feux de camp se retrouvent affublées de nouvelles venues. D'abord, la vitalité (les points de vie sont désormais attribués via la vigueur) permet de faire augmenter la charge d'équipement que le personnage porte. L'agilité ensuite, permettant d'augmenter la vitesse des attaques et de l'utilisation des sorts, favorisant également la capacité à esquiver les coups adverses ainsi que celle à déjouer les pièges. Ce qui se ressentira dans les statistiques générales. On remarquera aussi un nouvel élément, Dark, venant s'ajouter avec ses statistiques de défense et d'attaque. Avant de partir au front, je pose ma marque d'invocation. Je découvre ainsi une nouvelle stéatite ajoutée à celle de base. Elle est plus petite, et les signes posés le sont aussi. Le changement entre les deux restera un mystère. Je vais parler au PNJ tout près, une marchande du nom de Melentia, à l'allure assez misérable, portant une petite maison sur son dos et me refourguant tout un tas de babioles, dont un anneau augmentant ma vitesse d'esquive dans lequel je craque toutes mes âmes. On m'invoque, c'est l'heure de vérité. Dans le grand bainL'hôte, un Warrior au look identique au chevalier visible dans les trailers du jeu, part à l'assaut de ces terres inconnues et je lui prête ainsi main forte. L'occasion de tester les combats. Mon personnage, basé sur la dextérité, se trimballe avec une Dague Royale, une Épée Longue et un Bouclier Cible. Je commence à enchainer les coups sur les premiers ennemis, des zombies fort peu résistants. Je découvre le moveset des armes, l'enchainement de mes deux lames donnant lieu à une danse martiale stylisée. Je passe sur le bouclier et teste la parade. La fenêtre pour la réussir s'avère moins évidente à trouver mais je réussis mon coup, l'ennemi tombe sur les fesses et je l'achève sur un finish move du plus grand effet, mon personnage égorgeant sa victime. Même processus pour les backstabs, donnant lieu aussi à des finish moves aussi spectaculaires qu'efficaces. Cette première approche m'en apprend beaucoup. D'une part sur le sadisme des développeurs, de par le placement des ennemis donnant lieu à des guet-apens fort vicieux. Certains sont placés dans l'obscurité et vous canardent de flèches sans prévenir, d'autres cachés derrière un arbre attendent de vous fracasser le crane, sans oublier ceux passant pour des cadavres, puis se relevant peu après votre passage pour vous attaquer par surprise. D'autre part sur l'environnement. Il fait nuit, peu de sources lumineuses viennent éclairer votre chemin dans les constructions, et seul le clair de lune fournit un peu de lumière en extérieur. On s'aperçoit vite que le level design se la joue parfois tortueux, certains items demandant de sauter au-dessus du vide pour atterrir sur des plateformes ou de chuter en contrebas. Epic fightJe reprends mon périple en invoquant à mon tour et prends ma revanche sur mon bourreau. Je découvre un levier permettant d'abaisser un vieux pont métallique. Un feu m'est inaccessible, la faute à une porte en fer refusant de s'ouvrir sans la bonne clé. Le terrain devient escarpé, le chemin étroit nous fait côtoyer le vide, et les embuscades ennemies se font plus difficiles à esquiver. Mon compagnon finit par mourir dans l'une d'entre elles et j'en réchappe de justesse. Je découvre la fameuse clé, mais me perds en passant dans une petite grotte sur le retour. Il fait noir, des squelettes revenant à la vie à l'infini m'attaquent sans cesse. Je prends la fuite, et sans le vouloir, je reviens au feu devant lequel je ne pouvais que passer précédemment. Je venais de découvrir mon premier raccourci. Je fais une pause, en tout cas j'essaie. Les Orbes d’Oeil Rouge Fissurées dans mon attirail de départ ne réussissent pas à m'envoyer dans un autre monde. Pas de bol. A noter que je n'ai pas non plus été envahi. Cela aurait pu être l'occasion de voir les effets du Convenant de mon combattant. Je suis un Way of Blue, et cela me permet de faire appel à un guerrier en cas d'invasion impromptue. A noter par ailleurs que les coopérations fonctionnaient mal, il y avait beaucoup d'échecs dans les connexions entre joueurs. Je reprends donc ma route, seul. Nouvel essai, je repars à l'assaut, et réussis par miracle à éviter les deux monstruosités rouges, via de l'esquive de précision et je prends la fuite en avant. Je sème mes poursuivants et me retrouve face à un mur de brouillard. Un boss m'attend derrière. [spoiler]
Lord Skeleton, c'est son nom. Mais il y a un hic, il n'est pas seul mais accompagné de deux de ses congénères. Ils font bien deux fois la taille d'un homme, l'un d'eux me lance des sorts ressemblant à Dark Orb tandis que les autres me mettent la pression. Je ne pars pas favori, mais passé les premières secondes d'affolement, je joue de toute mon expérience sur le précédent volet et prend la mesure de mes adversaires, distillant adroitement quelques coups à l'occasion. Cela me semble jouable, mais des renforts arrivent. Quatre guerriers squelettes viennent me traquer tandis que les autres continuent de m'envoyer des attaques à la moindre occasion. Mes dernières fioles d'Estus partent, et ma réserve de Lifegem, petit objet permettant de regagner de la santé progressivement, commence à diminuer sévèrement. Mais je prends l'avantage en tuant les sbires et en abattant l'un des seigneurs. Nouvelle vague de renfort, quatre « squelettes roues » débarquent. Moment de terreur tant cet adversaire ne peut que rappeler de mauvais souvenirs aux joueurs de Dark Souls. Mais je poursuis mes efforts, tuent ces erreurs de la nature et me débarrasse des seigneurs restant. Le combat n'est pas terminé, en guise de dessert, des squelettes appartenant probablement à une armée d'élite viennent en finir avec moi. Ils sont extrêmement réactifs, et je passe à deux doigts de me faire occire par l'un d'eux. Mais je viens à bout de mes adversaires. Enfin, je savoure ma victoire sur mon premier essai. [/spoiler] Ce combat intense fut l'occasion d'entendre une des musiques du jeu. Elle sonne lugubre, rappelle quelque peu le thème de Nito, et colle bien à l'ambiance de cet affrontement. Je reste cependant dans l'inconnu pour le reste de l'OST. Je n'irais guère plus loin dans mon exploration, mourant peu après en chutant dans un passage casse-gueule après avoir tué un magicien aux faux-airs de Pinwheel. Et il me reste peu de temps pour tester d'autres classes. Une autre façon de jouerAu tour de la Sorcerer. Équipé d'un catalyseur, d'une dague et d'un mystérieux objet à la forme d'un bouclier permettant d'utiliser les miracles, je découvre les sorts de la dame. Niveau sorcellerie, je dispose de Flèche d’Âme, mais aussi d'un sort nommé Shower Soul faisant pleuvoir les âmes (pratique pour les ennemis en nombres) ainsi que d'un sort matérialisant une épée magique l'espace d'un instant et tranchant les adversaires droit devant. Un miracle, Soin, et une pyromancie, inutilisable faute de l'équipement nécessaire, viennent s'ajouter à sa panoplie. Un coup d’œil dans l'inventaire me permet de voir de l'Herbe d'Ambre, qui une fois consommée, rajoute quelques utilisations sur le sort affiché au menu des raccourcis. Mauvaise nouvelle pour les adeptes de combat à distance, la magie n'a pas l'efficacité espérée, du moins pas à bas level. Il faut plusieurs sorts pour vaincre les ennemis de base. En plus, faute de grosses statistiques en agilité, les sorts ne s'enchainent pas bien vite. Je n'irai pas bien loin avec elle, étant totalement débordé dès qu'il y avait plus d'un ennemi en face. Je finirai mon aventure en Sorcerer en tuant le PNJ, aux stats bien élevées mais aux âmes si juteuses. Je finis avec le Warrior. Changement de ton. Une Épée Longue, une autre de taille impressionnante et un bouclier bien efficace permettent de progresser aisément. Niveau Convenant, c'est les Blue Sentinels auxquelles je suis affilié. Un anneau me permet d'ailleurs d’être invoqué quand un membre des Way of Blue est envahi. Intéressant lien entre les Convenant que je n'aurai malheureusement pas l'occasion de voir à l’œuvre. J'invoque une Temple Knight, l’opportunité de voir mon partenaire se soigner à coup de miracle entre deux exécutions. Nous progressons rapidement jusqu'aux spectres des deux bouchers psychopathes et mourons en frères d'armes. Mon aventure se terminera là. Le bilan est majoritairement positif. Dark Souls II propose un certain nombre d'idées rajoutant un coté plus technique et poussé au jeu. Les développeurs n'ont pas fait semblant niveau pièges et ennemis, l'ambiance est toujours aussi prenante et la sensation de solitude toujours aussi présente. Le jeu va faire mal, très mal. Et l'attente va être longue, très longue. Dommage qu'une fois de plus, le soft ne soit pas techniquement à la hauteur. En espérant que la version PC se rattrape à ce niveau-là.
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